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mardi 10 novembre 2015

Moirans: une personne interpellée pour avoir fait une "quenelle" à Manuel Valls

Attention, la "quenelle" est de retour

Hué et sifflet à Moirans, Manuel Valls montre les muscles de la République" (sic: L'Express)

Pour son premier déplacement à Moirans après les émeutes des gens du voyage, le 20 octobre dernier, la population a servi de la quenelle au Premier ministre alors qu'il voulait réaffirmer l'autorité de l'Etat en rappelant que les auteurs de violences seraient "poursuivis et sanctionnés". Et la quenelle, c'est du ferme !
Que dit ce regard aux psychiatres ?
Pas d'indulgence, ni pour les émeutiers de Moirans, ni pour le locataire de Matignon. En Isère, dans la commune où des gens du voyage ont réagi par la violence à l'autorité de l'Etat, le premier ministre en campagne des Régionales a tenté de contredire la droite, qui joue son rôle en faisant des propositions à un gouvernement aux abois qui accumule les bavures et manque d'autorité.

Les gens du voyage, auteurs des violences spécifiques, ont incendié des voitures et mis la gare de la ville à sac. Ils réclamaient que l'un des leurs, incarcéré, puisse assister aux funérailles de son frère, mort dans un accident à bord d'une voiture volée. Ils seront "poursuivis et sanctionnés", a insisté Manuel Valls. 


"Menaces à l'égard de l'autorité de l'Etat"


Devant le maire de Moirans, Gérard Simonet (DVD), et en présence du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, Manuel Valls a montré les muscles assurant que "ces faits ne resteront pas impunis," s'adressant visiblement à l'électorat du Front national qui réclame un peu de fermeté. Mais le premier ministre a aussi préjugé au passage de la décision des juges 'indépendants.' "La justice fait et fera son travail," a-t-il promis, exerçant du même coup une pression politique sur la justice. "Parfois, cela prend du temps mais elle fait et fera son travail", a-t-il insisté, au risque d'un parallèle inévitable avec le temps mis par les gouvernements de Hollande pour redresser la courbe de l'emploi. "Car ce qui s'est passé (...) ce sont des faits graves de destructions de biens, de violences, de menaces à l'égard d'hommes, de menaces à votre égard, de menaces à l'égard de l'autorité de l'Etat", a-t-il encore affirmé. 

"Les victimes doivent être indemnisées... Il doit y avoir réparation. Il y a la réparation morale, la réparation psychique, c'est pour cela que nous sommes ici mais elles doivent être indemnisées", a-t-il insisté, affichant le masque de la terreur, en empiétant sur les prérogatives du tribunal. 

"Personne n'empêchera ici la République d'avancer"

La veille, le premier ministre avait publié sur Facebook un texte sur l'autorité de l'Etat"L'autorité: une exigence, une éthique, des actes", un vaste programme jusqu'ici illustré de crises et de menaces par celui qui fut ministre de l'Intérieur entre 2012 et 2014.

Or, lors de la campagne des Régionales de Manuel Valls à Moirans vendredi,
un homme jeune a fait une "quenelle" face au premier ministre, un défi filmé et immortalisé, "en marge" (selon la presse aux ordres) d'un banal déplacement en Isère.  

La "quenelle", ce salut popularisé par le polémiste Dieudonné, refait parler d'elle. La gendarmerie a interpellé l''individu, comme il se doit, mardi à Rives-sur-Fure (PS), près de Voiron en Isère. Il est accusé d'avoir pratiqué ce geste provoquant. 
Considéré comme un geste anti-système semblable à un bras d'honneur par les proches de l'ancien humoriste, la "quenelle" (bras droit tendu vers le bas et main gauche posée à hauteur du coude opposé) ressemble à un salut nazi inversé, selon ceux qui la dénoncent. 
Aspect des violences urbaines de Moirans

Deux semaines après des scènes d'émeutes, le premier ministre s'est rendu sur place pour assurer que "la République ne pliera pas" et promettre des "sanctions à la hauteur de la violence". Un message de fermeté vécu comme une relance inutile des hostilités. 
Le 20 octobre, une trentaine de voitures avaient été incendiées, certaines jetées sur les voies SNCF. La violence était partie d'un camp de gens du voyage qui souhaitaient que l'un d'entre eux, incarcéré, puisse assister aux obsèques d'un proche. L'autorisation, qui est habituellement automatique, lui avait été refusée.


Huées  et sifflets en guise de bienvenue

Valls garde ses distances avec la "diversité":
la mixité sociale, mais de loin !
A sa sortie de la mairie, plusieurs dizaines de curieux l'attendaient, mêlant appels de bienvenue et sifflets émanant d'une vingtaine de jeunes gens hostiles. C'est à ce moment-là que l'individu aurait adressé frontalement son geste controversé. 

Et depuis, à Calais, les migrants s'opposent aux forces de police...

Le message de fermeté adressé à l'Isère n'est pas parvenu jusque dans le Pas-de-Calais. Depuis plusieurs nuits, aux abords de la "jungle de Calais", des affrontements violents opposent police, habitants et migrants.
La population n'en peut plus de vivre dans ce climat d'insécurité et crie son ras-le-bol de l'inefficacité du pouvoir socialiste.

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