A l'extrême gauche, les activistes sont de vilains garnements..., pas des fachos !
Hollande avait d'abord fait état de 208 interpellations d' "éléments perturbateurs": une analyse fine...
Le président François Hollande a, lui, fustigé l'action "scandaleuse" d'"éléments perturbateurs" (sic) qui ont provoqué des "incidents" (et re-sic) dimanche place de la République à Paris.
200 interpellations ? Selon le préfet de police Michel Cadot, des "petits groupes violents" s'en sont pris aux forces de l'ordre avec des "projectiles" comme des "bougies" ou "une boule de pétanque". Aucun blessé n'a été recensé parmi les manifestants ou les policiers.
Quelque 200 à 300 manifestants ont été "canalisés" par les forces de l'ordre, annonça d'abord la presse et, parmi eux, précisait-elle alors, 208 personnes ont été interpellées, 174 ont été placés en garde à vue, avait annoncé dimanche soir le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, dans une volonté politique de minimiser les violences. Mais, dans le même temps, la préfecture de police de Paris a envoyé dimanche aux journalistes des photos montrant les projectiles qui ont été lancés sur les CRS.
De son côté, le coordinateur politique du Parti de gauche, communiste, Eric Coquerel, a demandé la "libération immédiate des personnes arrêtées place de la République alors qu'elles étaient rassemblées pacifiquement."
1/2 Je demande la liberation immédiate des personnes arrêtés place de la république alors qu'elles étaient rassembles pacifiquement
— Eric Coquerel (@ericcoquerel) 29 Novembre 2015
Réaction instantanée du journaliste socialiste Bruno Masure
@ericcoquerel " rassemblés pacifiquement " !!! Avec foulard et cagoule ??? #foutagedegueule
— bruno masure (@BrunoMasure) 29 Novembre 2015
En vérité, les affrontements ont conduit à 341 interpellations dont 317 gardes à vue
"En marge d'un rassemblement pacifiste" (sic) place de la République: que de gants et de précautions prises par M6 avec des casseurs révolutionnaires accueillis par les altermondialistes, écologistes d'extrême gauche !
Des échauffourées - "rencontres inopinées et confuses", si les mots ont un sens - ont éclaté en début d'après-midi entre des "manifestants", voire des activistes, et les forces de l'ordre déployées pour sécuriser le lieu.
341 personnes ont été interpellées et 317 placées en garde à vue, a indiqué le ministricule de l'Intérieur.
Un rassemblement "pacifiste" débordé par des "casseurs" !
Le commentaire de défense est classique venu de la gauche, mais non mis en doute... Les violences ont éclaté en marge d'une manifestation pacifiste visant à faire pression sur les politiques à la veille de l'ouverture de la COP 21 sur le réchauffement climatique.
A l'issue du rassemblement, des individus - en clair des anarcho-révolutionnaires-, cagoulés et menaçants, avec des projectiles à la main, s'en sont pris aux forces de l'ordre qui ont "répondu" aux attaques par des jets de gaz lacrymogènes: gestes d'auto-défense ? "Aucun amalgame ne saurait être fait entre des manifestants de bonne foi et ces groupes qui n'ont toujours eu qu'un seul dessein : profiter de rassemblements responsables et légitimes pour commettre des violences inacceptables", a déclaré Bernard Cazeneuve, un ministre qui prend la défense les organisateurs d'une marche qu'il a pourtant interdite. Assez amorcer une grimpette bien méritée dans les sondages ?...
Des groupuscules se disant "Anticop21"
Des activistes aguerri(e)s aux techniques
révolutionnaires
de combat de rue et de victimisation
face aux forces de l'ordre qu'ils agressent
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Des centaines de manifestants -en marge de la manif !- ont bravé l'interdiction décrétée dans le cadre de l'état d'urgence après les attentats du 13 novembre, en se donnant rendez-vous à midi sur la place de la République. Cet appel à se rassembler émane de groupuscules para-militaires se disant "Anticop21".
En début d'après-midi, la situation a dégénéré quand une partie d'entre eux, habillés de noir et le visage masqué par un foulard rouge ou une capuche, se sont infiltrés sur l'avenue de la République, en criant "Etat d'urgence, Etat policier".
"On nous enlèvera pas le droit de manifester". "Certains d'entre eux sont même allés plus loin en jetant des chaussures, des bouteilles ou des pierres sur les CRS déployés sur le site pour assurer la sécurité", précise la presse aux ordres. "Des militants radicaux n'ont pas hésité à se servir d'objets déposés en hommage aux victimes pour les jeter sur la police à la veille de la COP21.
Face à cette violence, les forces de l'ordre ont répliqué en chargeant à plusieurs reprises les manifestants.
La police a fait reculer ses agresseurs
La "colère des pacifistes" qui enfreignent un décret préfectoral de rassemblement
Ils sont dans l'illégalité, mais ces militants pacifistes se disent choqués par des comportements violents pourtant prévisibles. "Ils sont "80 énervés", cagoulés, habillés en noir."
Et ils mettent en cause le gouvernement. "Ils sont chauffés parce que la manifestation est interdite. Si elle avait été autorisée, ils auraient été 40," estiment-ils sincèrement. "Ca donne une image catastrophique de ce rassemblement qui est à la base un rassemblement pacifique", a expliqué l'angelot altermondialiste, Julien Bayou, porte-parole d'EELV et expert en subversion.
"C'était une manif pour le climat, ça devient une manif contre la police. Quand tu es violent, personne ne voudra rejoindre ton combat. Ce n'est pas le bon message", a pour sa part regretté Fanja, une jeune Allemande membre d'une ONG, supranationale et donc illégitime.
Le Premier ministre, Manuel Valls, a également fait des phrases sur son compte Twitter pour condamner ces violences. Il a évoqué des incidents "indignes", et a demandé de "respecter la mémoire des victimes" des assassinats de masse islamistes de Paris.
Heureusement que Hollande a décrété l' "état d'urgence"...
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