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jeudi 5 novembre 2015

Impopularité de Hollande: la descente aux enfers continue

Même sa com, intrusive, est une catastrophe

Son omniprésence sature les media et la cote de confiance du président de la République continue à baisser.

Tous les efforts de François Hollande sont ressentis comme une agressionet ne parviennent pas à enrayer sa chute dans le baromètre TNS Sofres. Depuis la rentrée, le chef de l'État a multiplié les déplacements et les interventions pour distribuer des promesses et des millions, mais les Français n'adhèrent pas à la méthode Coué qu'il pratique, affichant à la fois sa proximité avec les Français et sa conviction que son tango politique va finir un jour par porter ses fruits. 
Dix-huit visites à travers la France depuis septembre, du Havre à Marseille et de La Courneuve à Vandœuvre-lès-Nancy, n'ont pas fait chavirer la population. Autant de prises de parole thématiques auxquelles s'ajoutent les entretiens ciblés au magazine Le Chasseur français ou la chaîne de télévision pour enfants Gulli. Une campagne des Régionales déguisée qui ne trompe personne et irrite, car inéquitable et coûteuse, sur les deniers de l'Etat et le dos des contribuables, notamment les retraités et les personnes seules, brutalement ponctionnées.
Le président François n'est pas le roi thaumaturge qu'il croitLe saint roi Robert guérissait, dit-on, les lépreux. Louis VI touchait aussi les écrouelles, mais nous ne sommes plus au XIIe siècle et n'est pas non plus saint Louis qui veut. La parole de Hollande est démonétisée.
Les Français n'accordent plus aucun crédit à ce que peut dire ou faire le président de la République. 

Ils ne tombent plus dans le panneau de ses opérations de communication montées de toutes pièces par l'Élysée, comme cette visite présentée comme improvisée à une retraitée de Vandœuvre et qui s'est avérée minutieusement préparée, comme l'a relevé BFMTV. Cerises sur le flan de ses coups de mentons de politique étrangère, des avancées et reculs de politique intérieure, tout ça pour des échecs chargés en exaspération et en ressentiment de ses victimes, tracassées sur la route, malmenées par une justice et une presse d'idéologues, matraquées par un fisc partial, surendettées sur plusieurs générations et privées de croissance et d'emploi.

Avec une cote de confiance à 15 %, François Hollande retrouve son niveau d'avant les attentats de janvier. 
C'était bien la peine de terroriser la population avec le risque djihadiste créé en France plus que partout ailleurs dans le monde, par une politique d'ingérence et d'esbroufe. Une année de perdue à de la com vide de contenu et de sens, déconnectée des réalités quotidiennes et dépourvues de vision. La liste est longue des trucages et subterfuges qui ont fait perdre du temps et reculer la France.  Hollande n'aura pas su profiter plus de quelques semaines de la hausse inespérée de sa cote de confiance générée par les rassemblements antiterroristes du 11 janvier.

L'entourage du président tente de se convaincre qu'il n'y a pas d'hostilité à son égard. 
"Je ne sens pas de Hollande bashing, se persuade un anonyme parmi ses proches. Les gens hésitent, posent des questions mais ne sont pas hostiles." Pourtant, avec 82 % de Français qui ne lui font pas confiance, difficile d'imaginer qu'il n'y a pas de colère envers un chef de l'État qui, de l'avis de cet ami, n'est pas plus soucieux que ça à un mois des régionales qui s'annoncent perdues pour la gauche: "Il faudrait un cataclysme pour qu'il s'inquiète!" C'est bien le drame des Français, singulièrement celui de ceux - avec la presse partisane - qui l'ont porté aux plus hautes responsabilités, le sachant mou et sans expérience, en toute connaissance de cause et alors que la crise sévissait depuis quatre années. 




La fuite en avant de Hollande ne laisse rien présager de bon

Le retour des couacs ministériels et des critiques sur l'amateurisme gouvernemental trahissent la fébrilité de l'exécutif. Et deux reproches contre le gouvernement Ayrault ont resurgi cette semaine. Pire pour Hollande qui comptait faire passer l'idée qu'il baissait les impôts, l'affaire des retraités qui ont vu leur taxe foncière en hausse a gommé tous les efforts du gouvernement.


Il devrait surtout s'inquiéter d'une comparaison: en novembre 2010, la cote de Nicolas Sarkozy s'établissait à 26 % (11 points de mieux que lui). En mai 2011, elle était à son plus bas, 20 % (le plus bas de Hollande était à 13 % en décembre 2014). Et enfin, en avril 2012, un mois avant la présidentielle, l'ancien président était remonté à 33 %. Malgré une cote finalement plus élevée que celle de Hollande, Sarkozy a été battu. De quoi l'inquiéter ou au moins préoccuper ses troupes…


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