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mardi 10 novembre 2015

La carte scolaire de Najat Vallaud-Belkacem (PS) discrimine les élèves en France

Mixité sociale au collège:  votre enfant servira d'aspirateur vers le haut, mais qu'a-t-il à y gagner ? 

La ministre de l'Education renonce toujours plus à l'intégration des immigrés

La marxisante Najat Vallaud-Belkacem a encore confirmé ses intentions mardi en présentant -sous couvert de la "mixité sociale"- les détails de son plan pour relever le niveau dans les collèges, tout en rabattant: finies l'orientation étatique 1/3, 1/3, 1/3... A quand l'enfant unique pour les couples indigènes depuis plusieurs générations ? 

Une vingtaine de territoires, dans 17 départements pilotes, va notamment mettre en oeuvre
dès la rentrée 2016 des secteurs multi-collèges. 
L'obligation scolaire jusqu'à 16 ans était faite pour favoriser l'accès équitable du jeune scolarisé à l'ensemble de la culture de son pays. Puis, les CAP et les BEP furent dépréciés par l'idée que les métiers manuels étaient dévalorisants. Et montèrent les incivilités et violences scolaires: les jeunes inappétents au bourrage de crane et au brassage des idées commencèrent à faire imploser la marmite. Pas grand chose à voir donc avec l'origine sociale ou ethnique: les chirurgiens ne font pas des chirurgiens: des kinés, peut-être, et l'ascenseur social redémarre à l'entresol... 
Aujourd'hui, les "sachants" qui défendaient hier le choix des 'mathématiques modernes' pour tous ou des thèmes transversaux en défendant la transdisciplinarité et la perte des repères, dénoncent encore aujourd'hui l'enseignement professionnel et les formations en apprentissage réservés aux enfants des autres. Quoi qu'ils en disent, les jeunes sont nombreux à les réclamer, mais se les voient refuser au prétexte qu'ils ont droit, bon gré mal gré, à se frotter à l'abstraction. La vérité est tout autre: ces enseignements professionnels coûtent cher à la collectivité, tout comme les redoublements, dont une nouvelle chance a été retirée aux enfants en difficulté, au nom d'exigences plus comptables que pédagogiques. Les jeunes retenus en otage du système scolaire le prennent en exécration et, avec lui, la société qui lui impose ces brimades "pour leur bien" ! Et on entend maintenant les proches de la Rue de Grenelle (et les journalistes, qui se flattent de les manipuler l'opinion) assurer que l'enseignement professionnel et les formations en apprentissage font obstacle à la mixité sociale dans les établissements scolaires. "Tout le monde trouve ça formidable, mais seulement pour les enfants des autres", affirment les petits porteurs des éléments de langage gouvernementaux, ceux-là même qui se plaignent de ne pas trouver de plombier et placent leurs enfants dans l'enseignement privé. Ca va avec les avantages fiscaux des journalistes: une idée de "marronnier" (sujet de presse récurrent à chaque saison) qui a peu de chances de prendre !

C'est dire si Najat Vallaud-Belkacem, ministre nourrie de marxisme dégénéré, est embarquée sur un mauvais cheval de bataille, un de plus, après la théorie des genres ou ses rythmes scolaires consistant à remettre les enfants aux mains des associations militantes pour leur rééducation. Passons donc sur les cris d'orfraie poussés par les collectivités qui ont dû se plier à cette réforme autoritaire et ne bouclent plus leurs budgets, puisque le "compte n'y est pas" dans la redistribution des dotations gouvernementales aux communes endettées, comme l'est, depuis le 8 novembre, l'Etat socialiste, insolvable...  

Ce mardi, la ministre de l'Education nationale présente les grandes lignes d'
une expérimentation destinée à être étendue pour améliorer la mixité sociale de "certains" collèges. La ministre a prévenu: elle ne veut pas refaire la carte scolaire, mais persuader tous les parents de l'intérêt d'aller collectivement vers plus de mixité, à l'encontre de ce qu'ils perçoivent peut-être comme l'intérêt de leur enfant. En février dernier, il y a seulement huit mois, le ministère envisageait encore de revoir la carte scolaire des collèges pour améliorer la mixité sociale dans les collèges, l'un des objectifs de la loi sur la Refondation de l'école. Aurait-elle changé de méthode ou aurait-elle décider d'imposer sournoisement la mixité, par le biais de conclusions tirées par un groupe d'experts politiques désignés par ses soins ?
Vaste gageure en tout état de cause que de démontrer que les familles ont tout faux et que la ministre a seule raison. N'est-ce pas d'ailleurs une caractéristique des régimes totalitaires?  Tout vient d'en haut et la base doit se soumettre ou craindre les sanctions et représailles.

Une circulaire passée inaperçue (car publiée au Bulletin officiel de l'Education nationale le 8 janvier 2015, dans le brouhaha des attentats par des djihadistes français), invite à se rapprocher des départements, qui financent les collèges et définissent la carte scolaire. L'objectif est de renforcer la mixité sociale, en la rendant plus contraignante pour les familles. C'est ainsi que le cloisonnement des dossiers ne doit pas occulter le fait que les dérogations deviennent de plus en plus difficiles à obtenir et que Najat Vallaud-Belkacem rappelle obstinément l'objectif d'amélioration de la mixité sociale à l'école. On comprend donc que, si complexe soit-il à mettre en oeuvre, ce dossier tient particulièrement à coeur à la ministre franco-marocaine

La réalité des chiffres est d'autant plus dure qu'on leur fait dire ce qu'on veut

La composition sociale de la population des collèges français est mieux connue que l'appartenance religieuse des collégiens... 
  • 21% de collégiens issus des catégories sociales et professionnelles (CSP) très favorisées (cadres supérieurs, professions libérales)
  • 12% de collégiens issus des CSP favorisées (cadres intermédiaires)
  • 28% de collégiens issus des CSP moyennes (employés)
  • 39% des collégiens issus des CSP défavorisées (ouvriers, inactifs, chômeurs)
Le tableau dressé est d'autant frappant qu'il est la représentation concrète de la politique économique de Hollande, marquée par le chômage et la précarité d'une part grandissante de la population, laquelle est d'autant plus exposée qu'elle vient d'ailleurs, ajoutant de la précarité à la précarité des plus défavorisés d'origine. Pour le coup, les familles doivent ce besoin nouveau de mixité sociale à la majorité de gauche au pouvoir depuis plus de trois ans.  
Sur le papier, pour qu'un collège bénéficie d'un bon niveau de mixité sociale, il faudrait donc -outre un vrai contrôle des flux migratoires- que la répartition des élèves de chaque catégorie s'approche au plus prés de cette répartition nationale. Mais, nous en sommes loin. D'après les chiffres du ministère de l'Education nationale, les 7075 collèges publics et privés sont très hétérogènes en termes de composition sociale:
  • 1% des collèges accueillent 82% de collégiens d'origine défavorisée (les collèges "ghettos"),
  • 10% des collèges accueillent plus de 42% d'élèves d'origine sociale très favorisée (collèges de centres-villes dans les quartiers huppés).
Ces collèges "ghettos" sont la résultante de la circulation incontrôlée des migrants qui ne parlent pas la langue pratiquée dans les écoles, mais qui sont pourtant scolarisés dans des établissements déstabilisés par les arrivants qu'ils accueillent tant bien que mal.
"C’est un peu comme un voyage sur place", s'émerveille Vanda Derkac, une enseignante de français langue étrangère ('FLE', dans le jargon de l’école), en se glissant entre les rangées d’élèves. Ce vendredi 10 septembre-2015, elle sert d'alibi à la pseudo-politique d'accueil des migrants, à dose homéopathique, le temps d’une matinée. "Les langues autant que les voix se mêlent : au premier rang [!], si l’anglais et le chinois dominent, l’hindi et le serbe se devinent. A droite, c’est en arabe que les adolescents chuchotent [ils ne s'agitent pas...]; à gauche, ils parlent le russe ou l’italien ; un peu plus loin le coréen…" C'est le récit du journal officieux du PS, Le Monde, qui présente comme une joyeuse Babel cette mascarade de classe, un stage d’une demi-journée dans des locaux du rectorat de Paris, à deux pas de la porte des Lilas (Paris-20e) où une quarantaine d’adolescents se succède chaque matin, depuis la rentrée. Des jeunes que l’Education nationale qualifie, dans sa novlangue, d’ "élèves allophones nouvellement arrivés" – autrement dit, des élèves parlant une autre langue que le français. Et qui ne parviennent pas à échanger entre eux... Vous avez dit ghetto ? Oui, mais un ghetto, à cet égard, de bon aloi... 
C'est aux collégiens autochtones de s'adapter. Pas facile, car cette hétérogénéité varie en fonction des secteurs géographiques mais aussi des types de collèges. Et de pointer ce qui fonctionne: la plupart des collèges privés sont moins "mixtes" socialement parlant que les collèges publics. Dit autrement, "l'entre-soi y est plus courant". Un ghetto de mauvais aloi ?

Liberté, égalité, fraternité, mixité. Et nivellement par le bas ?

NVB renforce le système D et le pouvoir de l'argent
Les chiffres officiels sont posés somme des seuils à respecter. La mixité sociale est donc loin d'être une réalité dans nombre de collèges français publics et privés. Mais pourquoi culpabiliser les communes, bon gré, mal gré, accueillantes? Le pouvoir socialiste n'a-t-il pas aggravé un problème identifié existant ? L'air de ne pas y toucher, la ministre franco-marocaine pointe désormais certains départements. "La mixité sociale n'est ni un slogan, ni une chimère, ou un totem, assure la ministre. Il s'agit de développer le sentiment de tous les enfants de France d'appartenir à la République". Enfants de France et enfants en France, indistinctement. Et la presse établit des liens artificiels pour justifier l'obsession de la ministre, détectant "une nécessité qui a sauté aux yeux de tout le pays dans 'l'après-Charlie' ", selon la journaliste spécialisée de L'Express qui est tout aussi experte en "aurores boréales dans le nord de la France" ou en "transat Jacques Vabre: des marins costauds de l'innovation"...
Une telle récupération politique n'est pas plus acceptable que celle de la mixité sociale tombée d'en haut sur les collèges où tous les parents, allogènes et indigènes mêlés, connaissent les mêmes galères d'emploi, de logement et de pouvoir d'achat. 

Une mixité sociale obligée est-elle un pré-requis approprié à plus de cohésion sociale et à un climat scolaire apaisé ? Nombre d'études françaises (notamment Grande pauvreté et réussite scolaire, mai 2015) ou internationales ont prouvé que les jeunes issus de milieux défavorisés sont plus exposés à l'échec scolaire, et qu'ils ont tout à gagner à fréquenter des classes dans lesquelles règnent une réelle mixité sociale. Une immersion en nombre peu être bénéfique, mais une bombe à plusieurs dans la piscine éclabousse toute la collectivité des nageurs.

17 département volontaires

Reste à passer à la pratique. Pour parvenir à davantage de mixité, l'un des outils retenus par Najat Vallaud-Belkacem est l'instauration desecteurs multi-collèges. 17 départements, bientôt 20 promet la ministre, ont accepté d'expérimenter cette mesure sur une ou deux communes. Des départements aux profils politiques et sociologiques variés: droite, gauche, urbain, rural, etc:
  • le Doubs (DVD), la Haute-Loire (LR), le Puy-de-Dôme (PRG), la Seine-Saint-Denis (PS), la Haute-Savoie (LR), la Loire (LR), l'Hérault (PS), la Meurthe-et-Moselle (PS), le Maine-et-Loire (UDI), l'Eure-et-Loir (LR), l'Indre-et-Loire (UDI), Paris (PS), la Charente-Maritime (LR), l'Ile-et-Vilaine (PS), le Bas-Rhin (LR), le Tarn (PS)et la Haute-Garonne (PS).
Le principe de ces secteurs multi-collèges: dans une commune donnée, les élèves entrants en 6e peuvent être affectés à plusieurs collèges différents, à condition que ceux-ci soient tous suffisamment proches de leur domicile ou accessibles simplement en transport en commun. En fin de primaire, les parents émettent des voeux et les futurs 6es sont affectés en tenant compte de trois éléments discriminants :
  • les voeux des parents,
  • le respect d'un ensemble de critères définis par la communauté éducative (y compris les parents délégués): santé, boursier ou non, rapprochement de fratrie, etc
  • le profil socio-économique de la famille.
L'enseignement privé -catholique- s'est dit prêt (et les autres?) à se montrer solidaire de cette expérimentation qui entrera en vigueur dès la rentrée 2016.

Et les enfants dits favorisés ?

La ministre socialiste, hostile à la notion de "race", redéploie celle, marxiste, de "classe sociale" 
Pour faire avancer la mixité sociale dans les collèges de France, Najat Vallaud-Belkacem veut démontrer aux parents étiquetés 'favorisés' (on disait 'bourgeois') "qu'ils peuvent à la fois être de bons parents et de bons citoyens". La culpabilisation de certains est en marche.   Si la plupart d'entre eux sont -au départ et en théorie- convaincus de l'intérêt de la mixité sociale dans les collèges, ils changent souvent d'avis au contact des réalités, en découvrant que l'établissement qui est désigné à leurs enfants -discriminés parce que privilégiés- est un ghetto notoire. D'où l'obligation de se replier sur un privé en pleine expansion. 

Nombre de parents se posent des questions fondamentales et naturelles.
La mixité sociale tant vantée profite-t-elle aussi bien aux enfants indigènes sur plusieurs générations assimilées, polonais ou portugais, italiens ou espagnols d'origine et donc statistiquement meilleurs élèves, qu'aux allogènes fraîchement arrivés, déracinés et inadaptés ? Sans surprise, "Toutes les études que nous avons pu consulter sur le sujet montrent qu'il n'y a pas d'effet significatif sur les résultats scolaires des bons collégiens suivant qu'ils soient dans une classe de bons ou de moins bons élèves", résume Catherine Moisan, directrice de la Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), balayant toutes les évidences constatées sur le terrain et qui ont échappé aux experts aveuglés d'idéologie. 

Les temps ont changé:
la gauche inverse les inégalités
Et Florence Robine, la directrice de la DGESCO et véritable instigatrice des projets controversés successifs du ministère (théorie du genre, rythmes scolaires, notation, etc), d'interroger: "Comment mesure-t-on la réussite scolaire? Pas seulement avec  les notes. Etudier dans un collège où règne une vraie mixité sociale, c'est aussi avoir l'occasion de rencontre d'autres que soi-même, d'acquérir de nouvelles compétences sociales et psychologiques, de développer son empathie." Un effort exigé des enfants et non pas une aide accordée aux arrivants. Quant à l'école, lieu de rencontres, on ne nous l'avait pas encore fait !
Rendez-vous dans un an pour savoir si cet appel à l'esprit citoyen des parents et au renoncement des enfants soumis à des ralentissements inutiles a porté ses fruits. Ou simplement contribué, dans les territoires-tests, à faire gonfler les rangs du privé et monter le Front national

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