L'Argentine a tourné la page Kirchner ce dimanche
Les Argentins ont élu le libéral Mauricio Macri à la tête du pays
Les Argentins ont élu le libéral Mauricio Macri à la tête du pays
Mauricio Macri, le nouveau président argentin |
La famille Kirchner, Nestor (2003-2007), puis Cristina (2007-2015), est écartée, après 12 ans de pouvoir.
Le libéral Mauricio Macri a remporté l'élection présidentielle en Argentine
dimanche
et prendra ses fonctions le 10 décembre prochain. Une élection qui met fin à 12 ans de gouvernement Kirchner et marque un virage à droite pour le pays, la 3e économie d'Amérique latine. Mais c
e réformateur a du pain sur la planche pour redresser l'économie nationale. "Nous sommes submergés d'émotions. Merci. Merci d'avoir cru que nous pouvions construire l'Argentine dont nous rêvons. Je suis là, car vous l'avez décidé", a lancé le président-élu aux milliers de militants.Le candidat de centre gauche, Daniel Scioli, soutenu par la présidente sortante Cristina Kirchner, était onné favori de la présidentielle.
La présidente de gauche, Cristina Kirchner, à la tête du pays depuis 2007 après avoir succédé à son mari,
ne pouvait pas se présenter pour un troisième mandat consécutif, selon
la constitution.
Au premier tour, Daniel Scioli (Front pour la victoire, gauche), soutenu par la
présidente sortante totalisait 36,12% des voix, devant le conservateur Mauricio Macri (34,97%).
Le député Sergio Massa, dissident
kirchnériste est arrivé en troisième position (21,2%) devant la candidate de gauche Margarita Stolbizer (3,4%),
le trotskyste Nicolas Del Cano (2,6%) et le péroniste Adolfo Rodriguez
Saa (1,7%).
La tenue d'un second tour est une première dans l'histoire de
l'Argentine, pays où il suffit de rassembler 45% des suffrages pour être élu au premier tour, ou seulement 40% si l'écart avec le deuxième atteint 10 points.
Mauricio l'outsider
Mauricio Macri a bâti une coalition victorieuse autour du parti de droite qu'il a fondé, le PRO, en associant notamment les radicaux de l'UCR (centre-gauche), un parti historique diminué qui a offert à Cambiemos son réseau national. L'homme, plébiscité dans le milieu des affaires, est également l'ancien président du club de football de Boca Juniors, le plus prestigieux d'Argentine.
Mauricio l'outsider
Mauricio Macri a bâti une coalition victorieuse autour du parti de droite qu'il a fondé, le PRO, en associant notamment les radicaux de l'UCR (centre-gauche), un parti historique diminué qui a offert à Cambiemos son réseau national. L'homme, plébiscité dans le milieu des affaires, est également l'ancien président du club de football de Boca Juniors, le plus prestigieux d'Argentine.
Remiser les rancoeurs
Après le dépouillement de 91% des bulletins de vote, qui le donnait gagnant avec 52,11% des voix, il a appelé à remiser les rancoeurs après douze
ans de Kirchnérisme. "C'est un jour historique, c'est un changement d'époque qui va être merveilleux", "sans revanche ni règlements de comptes", a assuré Mauricio Macri.Le nouveau président aura pour principale mission de redresser l'économie, au bord de la récession, après 10 ans de forte croissance. Sans majorité à la chambre des députés, ni au Sénat, Mauricio Macri devra
tisser des alliances pour gouverner l'Argentine, avec une opposition péroniste détenant la majorité absolue au Sénat et une majorité relative
de députés.
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