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mercredi 4 novembre 2015

Transavia: les hôtesses et stewards suspendent leur appel à la grève

L'appel à la grève est suspendu pour trois semaines

La filiale à bas coûts d'Air France-KLM échappe à un premier trou d'air
Promise  pour les 7 et 8 novembre "contre la course à la précarisation", la grève des personnels du SNPNC-FO n'aura pas lieu, a annoncé le syndicat minoritaire lundi soir. Cet appel à la grève, lancé jeudi dernier, était une première chez Transavia France, une filiale créée en 2007 et basée à l'aéroport de Paris-Orly de la compagnie aérienne à bas prix néerlandaise, elle-même créée en 1965. Les deux compagnies sont les divisions "loisirs" du groupe Air France-KLM à côté du pôle long-courrier d'Air France et KLM, d'une part, et le pôle court et moyen courrier avec HOP! d'autre part.

Le SNPNAC "s'est finalement rétracté et a indiqué ce jour qu'il ne signerait pas l'accord de contribution à l'amélioration des performances économiques de Transavia France," et le SNPNC-FO renonce donc, disant avoir pris acte de la décision du SNPNAC (Syndicat National du Personnel Navigant de l'Aéronautique Civile), majoritaire.

Les personnels navigants commerciaux restent vigilants

Le SNPNC-FO voulait dénoncer un projet de la direction de "supprimer l'augmentation annuelle contractuelle de 2%", "seule garantie d'évolution" des salaires, ainsi que "divers procédés" pour "amputer la rémunération des hôtesses et stewards en matière d'heures complémentaires et supplémentaires". 

Il refusait une "course à la précarisation des conditions de travail et de rémunération des hôtesses et stewards du groupe AF-KLM". "On avait appelé à la grève vraiment parce qu'on n'avait pas le choix", a dit Grégoire Jacta, délégué du SNPNC-FO. "On ne veut pas abîmer l'image de notre entreprise", a-t-il ajouté.
Le syndicat écrit que la direction est "pour l'instant dans l'incapacité d'appliquer son accord", mais "rien n'indique qu'elle abandonne définitivement ce projet", poursuit-il, en soulignant qu'il "active la clause de veille sociale" pour les trois semaines à venir. "Si la direction maintient ses exigences démesurées", le SNPNC "n'exclut pas de déposer un nouveau préavis". Une réunion direction-syndicats (SNPNAC -ni cogestionnaire ni doctrinaire- et SNPNC-FO) est prévue ce mardi.

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