Pour Noël, le curé de Narbonne fait de l’humour ...spirituel
Comme l’an dernier, l’Église organise une campagne d’affichage pour inciter les paroissiens à se rendre à la messe de la nuit de Noël
"Et si vous veniez à la messe ce dimanche ?"
Comme l’an dernier, l’Église organise une campagne d’affichage pour inciter les paroissiens à se rendre à la messe de la nuit de Noël
"Et si vous veniez à la messe ce dimanche ?"
Tel était le slogan accrocheur de la campagne de publicité lancée l’an dernier par l’Église de Narbonne. Des affiches de deux mètres présentant un jeune prêtre tout sourire étaient placardées sur les abribus de la ville, d’abord avant Noël 2009, puis juste avant Pâques 2010.
« En me baladant dans les rues, je voyais les gens sourire. C’est exactement ce que nous recherchions : provoquer une réaction de sympathie chez les gens, chrétiens ou non, faire tomber quelques a priori et donner une image de l’Église moins vieillotte que celle retransmise par les médias », explique le P. Thierry Ebersohl, vicaire épiscopal du diocèse de Narbonne .
« Le buzz a été très favorable dans la presse nationale. Des prêtres ont appelé pour nous féliciter de cette initiative. Alors, pourquoi ne pas transformer l’essai ! », note Olivier Lavielle, un laïc, ancien d’HEC, qui a mis en œuvre le projet.
Un vrai prêtre s’est prêté au jeu de la séance photo
Une nouvelle campagne de publicité prendra place sur une cinquantaine d’abribus de la ville à la veille de ce Noël.
Place à la passion locale pour le rugby. Cette année, l’affiche présente un jeune prêtre en aube, ballon ovale à la main et crampons aux pieds fonçant sur un vrai terrain de rugby, avec ce slogan :
« Pour Noël marquez l’essai, foncez… à la messe de minuit ! »
« C’est un challenge de promouvoir un tel “produit”.
À ma connaissance, l’Église ne fait pas de publicité. Les valeurs de l’Église dont nous ont parlé les prêtres de Narbonne – simplicité, convivialité et fraternité – nous ont semblé similaires à celles du rugby. Et une publicité décalée est toujours bien perçue », explique Philippe Combe, directeur de l’agence de publicité Igloo Communication.
Le goût de l'authentique
C’est un vrai prêtre qui s’est prêté au jeu de la séance photo. Il était poursuivi par un autre prêtre pour l’inciter à aller de l’avant. « Un moment très rigolo. C’est pour donner cette image souriante de l’Église que j’ai accepté », confie le P. Thibault Remaury, de Carcassonne, le « modèle » choisi pour l’occasion.
« En me baladant dans les rues, je voyais les gens sourire. C’est exactement ce que nous recherchions : provoquer une réaction de sympathie chez les gens, chrétiens ou non, faire tomber quelques a priori et donner une image de l’Église moins vieillotte que celle retransmise par les médias », explique le P. Thierry Ebersohl, vicaire épiscopal du diocèse de Narbonne .
« Le buzz a été très favorable dans la presse nationale. Des prêtres ont appelé pour nous féliciter de cette initiative. Alors, pourquoi ne pas transformer l’essai ! », note Olivier Lavielle, un laïc, ancien d’HEC, qui a mis en œuvre le projet.
Un vrai prêtre s’est prêté au jeu de la séance photo
Une nouvelle campagne de publicité prendra place sur une cinquantaine d’abribus de la ville à la veille de ce Noël.
Place à la passion locale pour le rugby. Cette année, l’affiche présente un jeune prêtre en aube, ballon ovale à la main et crampons aux pieds fonçant sur un vrai terrain de rugby, avec ce slogan :
« C’est un challenge de promouvoir un tel “produit”.
À ma connaissance, l’Église ne fait pas de publicité. Les valeurs de l’Église dont nous ont parlé les prêtres de Narbonne – simplicité, convivialité et fraternité – nous ont semblé similaires à celles du rugby. Et une publicité décalée est toujours bien perçue », explique Philippe Combe, directeur de l’agence de publicité Igloo Communication.
Le goût de l'authentique
C’est un vrai prêtre qui s’est prêté au jeu de la séance photo. Il était poursuivi par un autre prêtre pour l’inciter à aller de l’avant. « Un moment très rigolo. C’est pour donner cette image souriante de l’Église que j’ai accepté », confie le P. Thibault Remaury, de Carcassonne, le « modèle » choisi pour l’occasion.
Les responsables pastoraux observent cette campagne avec lucidité sans en attendre un effet magique sur la fréquentation des assemblées dominicales.
« Rien ne remplace l’évangélisation au contact des gens. Notre but est de parler de la messe, qui reste un mot emblématique très fort dans l’imaginaire des Français. Et dans cette période d’agitation, d’achats, de consommation et d’enfance, on a perdu le sens du message de Noël, de la Nativité, souligne encore le P. Thierry Ebersohl, il nous semble important de remettre en avant le sourire de Dieu. »
Rien à voir avec l'humour de Didier Porte ou de Stéphane Guillon...
La reine Elisabeth II devra faire la preuve de son sens de l'humour
« Rien ne remplace l’évangélisation au contact des gens. Notre but est de parler de la messe, qui reste un mot emblématique très fort dans l’imaginaire des Français. Et dans cette période d’agitation, d’achats, de consommation et d’enfance, on a perdu le sens du message de Noël, de la Nativité, souligne encore le P. Thierry Ebersohl, il nous semble important de remettre en avant le sourire de Dieu. »
Rien à voir avec l'humour de Didier Porte ou de Stéphane Guillon...
La reine Elisabeth II devra faire la preuve de son sens de l'humour
Mais quel est le rapport
entre la paroisse de Narbonne
et ce jeune homme,
vous demandez-vous ?
D'abord, ce sémillant garçon à la droite de la jeune fille n'est autre que celui qui s'expose ci-dessus.
Ensuite, cette jeune fille alanguie n'est autre que Zara Phillips, la fille de ...la princesse Anne d'Angleterre, elle-même, non pas fille aînée de l'Eglise, mais de la reine d'Angleterre soi-même.
Enfin, la damoiselle s'est fiancée à cet Adam, à droite, un rugbyman du nom de Mike Tindall,
que sa Gracieuse Majesté connaît déjà, grâce à la presse (ci-contre),
sous toutes les coutures et points de suture.
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