Trop de laxisme tue le laxisme...
En poste au Tribunal de Grande Instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), une magistrate a été victime d'une "violente agression", selon la presse, le vendredi 17 décembre 2010, à la sortie du palais de justice. Car certaines agressions sont respectueuses et délicates...
En poste au Tribunal de Grande Instance de Bobigny (Seine-Saint-Denis), une magistrate a été victime d'une "violente agression", selon la presse, le vendredi 17 décembre 2010, à la sortie du palais de justice. Car certaines agressions sont respectueuses et délicates...
Vers 18 h 30, deux jeunes hommes dans la force de l'âge, le visage bravement dissimulé sous des capuches - qu'il ne faut surtout pas interdire - , se sont jetés sur cette femme seule - sans doute impure - avant de la précipiter au sol.
Dans l'action, les deux agresseurs - assurément motivés par la faim - se sont emparés de son sac à main - car il est bien connu que les fonctionnaires sont grassement payés - , avant de prendre rapidement la fuite.
La magistrate a été rapidement secourue.
Mais, ses papiers d'identité, une carte bancaire et sa carte professionnelle, elle s'est faite dérober un passe donnant accès au tribunal.
Détail de l'histoire
La victime est une magistrate du Parquet de Bobigny : des réprésailles ?
Le premier magistrat de la ville de Saint-Ouen (9.3) est Jacqueline Rouillon-Dambreville (PCF), poil ras à gauche.
En mars dernier, elle s'exclamait: "Il faut remettre de l'ordre dans la ville, on ne peut pas laisser des zones de non-droit s'installer sur notre territoire", deux jours après la mort de deux jeunes hommes dans la cité Arago.
La maire de Bobigy est Catherine Peyge (PCF), poil ras, à gauche également.
C'est de surcroît une ancienne professeure d'histoire-géographie. D'ailleurs le panégérique de sa vie qu'elle a rédigé pour Wikipedia assure que "sous la direction de Catherine Peyge, la municipalité a pris une initiative-phare concernant la jeunesse : le Contrat de réussite solidaire." La maire et la municipalité ont-ils mis autant de moyens financiers ou matériels au service des projets portés par ces jeunes qu'ils en mettent à leur propagande ? Les faits divers autorisent à en douter.
Mais la faute en revient en tout cas au ministre de la Justice !
On dit que l'amère Royal demande pardon pour ces jeunes "en grande détresse" poussés au désespoir par un pouvoir et que Benoît Hamon réclame la démission de Michel Mercier...
Les syndicats de magistrats sont occupés ailleurs.
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