Paris et Bolloré lancent le grand chantier Autolib'
Comme à Antibes, où dix petites voitures électriques en libre-service permettent de sillonner la ville depuis trois ans, le groupe Bolloré a été choisi pour faire circuler ses voitures électriques dans Paris et sa région. D'ici à la fin 2011, 3000 véhicules seront en libre-service.
Jeudi, adjointe PS chargée des transports à la mairie de Paris et présidente du syndicat mixte Autolib, Annick Lepetit a confirmé que le groupe de Vincent Bolloré a bel et bien remporté le marché de location de véhicules électriques dans la capitale. Le groupe, avec ses voitures BlueCar, a ainsi battu Veolia Transports urbains et le consortium Fourcity (RATP, SNCF, Vinci et Avis).


Un projet d'envergure

D'ici à la fin de l'année 2011, 3000 voitures seront en libre-service dans la capitale, ainsi que sur 27 communes voisines de l'Ile-de-France gérée par le président socialiste Jean-Paul Huchon, pour encore quelques jours, peut-être. Elles seront disponibles dans 1000 stations, dont 700 dans Paris intra muros.
Avec ou sans abonnement, l'automobiliste pourra retirer une voiture et la rendre sur une station de son choix. Un projet qui s'annonce comme un défi pour l'opérateur qui remportera le marché. Deux villes, La Rochelle et Antibes, se sont déjà lancées dans la location de véhicules électriques avec chacune 50 et 10 modèles sur leur territoire. Mais le projet de Paris - Autolib' - est d'une tout autre dimension.
Avec ou sans abonnement, l'automobiliste pourra retirer une voiture et la rendre sur une station de son choix. Un projet qui s'annonce comme un défi pour l'opérateur qui remportera le marché. Deux villes, La Rochelle et Antibes, se sont déjà lancées dans la location de véhicules électriques avec chacune 50 et 10 modèles sur leur territoire. Mais le projet de Paris - Autolib' - est d'une tout autre dimension.
Au point mort
De la voiture électrique voulue par
la présidente socialiste de Poitou-Charentes,
il n'est pas même question.
la présidente socialiste de Poitou-Charentes,
il n'est pas même question.
Une nouvelle ère
Ce programme de transports ambitieux ne fait pas oublier celui de l'agglomération de Nice, qui, en mars prochain, se dotera de 51 voitures électriques et de 17 stations. Objectif annoncé: 210 modèles et 70 stations d'ici à la fin de 2012.
Ce programme de transports ambitieux ne fait pas oublier celui de l'agglomération de Nice, qui, en mars prochain, se dotera de 51 voitures électriques et de 17 stations. Objectif annoncé: 210 modèles et 70 stations d'ici à la fin de 2012.
Avec ces deux initiatives, l'autopartage, qui a le vent en poupe depuis 1999 en France, va basculer dans l'ère de l'écologie. La voiture électrique dégage en effet moins de CO2. Mais elle est aussi plus coûteuse que la voiture thermique.
Un défi pour Bolloré
Dans son récent rapport sur ce mode de déplacement de novembre dernier, le cabinet d'études Xerfi s'interroge sur la rentabilité du dispositif parisien. « Dans le cas du modèle Autolib', la rentabilité paraît même difficilement accessible », est-il écrit, même si des soutiens financiers par les villes et la région sont prévus.

Développement des transports écolo
Bien qu'onéreux, ce choix reste satisfaisant. Pour la ville, tout d'abord. « En dix ans, 20 tonnes de CO2 n'ont pas été rejetées», souligne Denis Leroy. Ensuite, le trafic en ville baisse. Selon une étude européenne, un véhicule partagé remplace 4 à 8 voitures privées. Côté usagers, la voiture en libre-service séduit tous les profils, les professionnels installés en ville comme les étudiants ou encore les mères de famille. Engendrant une dépense mensuelle comprise entre 35 et 150 euros, elle permet aussi des économies notables.

L'autopartage tisse donc peu à peu sa toile. Mais on est loin des 76.000 utilisateurs en Suisse. Les freins à son développement sont nombreux. Parmi eux, la difficile viabilité économique des projets et l'attachement viscéral des Français à la voiture particulière.
Le projet de Sa Cynique Majesté Royal ne tient pas la route
VOIR et ENTENDRE le sketch des Guignols où l'on voit Désirdavenir Royal tomber en panne avec une voiture électrique (émission de Canal+ du 20 octobre 2010)
Dossier de presse
Quelque soit le bout par lequel on prenne le problème on parvient toujours au même résultat en économie néolibérale : la faillite.La servitude volontaire qui prend la forme de la « Délégation de Service Public » (D.S.P.)fonctionne toujours suivant le même principe :les intérêts privés (Bolloré and Co)se partagent les profits tandis que la collectivité (le Bien Public)se partage les dettes.Le néolibéralisme (l’Etat au service des puissants intérêts privés)n’est viable ni économiquement,ni socialement,ni écologiquement,ni internationalement (cf Bolloré and Co qui fait de substantiels profits à l’ombre des dictatures africaines dans le cadre d’un capitalisme colonial rénové).Bref c’est un échec patent.Il convient d’en tirer TOUTES les conclusions.
RépondreSupprimerLe collectivisme est-il une réussite ? Alors pouvons-nous scander "tous ensemble" : "Vive la Traban" !
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