La 'très grande précarité' n'est pas le mobile !...
Trois adolescents de 13 et 14 ans ont été arrêtés et placés en garde à vue dimanche à Blois pour avoir braqué, avec arme et cagoules, une boulangerie de la ville.
Un quatrième jeune, d'origine tchetchène et âgé de 16 ans, a également été interpellé, soupçonné de s'être fait remettre sous la menace le butin du braquage, 300 euros.
On apprend plus vite et mieux à la télé qu'à l'école
Les faits se sont déroulés dimanche matin dans une boulangerie située dans la ZUP de Blois, dont sont originaires deux des braqueurs. Alors qu'un des jeunes faisait le guet dans la rue, les deux autres sont entrés dans le commerce à un moment où il n'y avait pas de client. L'un d'eux, âgé de 13 ans, a menacé la boulangère de 22 ans avec une arme de poing, qui s'est avérée factice, pour se faire remettre le contenu de la caisse.
Un sens élevé du respect de la vie
Le deuxième, qui faisait le guet à l'entrée de la boulangerie, avait apporté un pied de biche qui devait servir à "finir la caissière si elle résistait", a-t-il froidement expliqué lors de sa garde à vue.
Les quatre adolescents ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat central de Blois dans la journée de dimanche, après que le père d'un des braqueurs eut livré son fils à la police. Les trois plus jeunes ont reconnu leur participation au braquage, le Tchétchène, plus âgé, clamant son innocence.
Les quatre délinquants devaient être déférés devant la justice dans la soirée de lundi. Les trois plus jeunes pourraient être placés dans un centre éducatif fermé, selon la même source policière.
Réforme du Code pénal: pas de sanction pénale avant 13 ans...
En mars 2009,le ministre de la Justice, Rachida Dati, a dessiné les grandes lignes du futur Code pénal des mineurs. Elle abandonne l'idée d'incarcérer les délinquants dès 12 ans, mais ils sont soumis à un «régime civil spécial».
La «prise en charge» ne peut être qu’«éducative» avec un panel de sanctions simplifié, passant de 18 à quatre: l’avertissement judiciaire, la remise aux parents, le suivi éducatif en milieu ouvert et le placement dans une structure spécialisée. Avant 13 ans, un jeune soupçonné d’avoir commis une infraction peut être entendu par les enquêteurs et «placé en retenue le temps de son audition».
Les trois mousquetaires tourangeaux l'ont échappé belle, mais le problème reste entier.
La réforme n'a-t-elle pas été trop timorée: elle est déjà dépassée !
Trois adolescents de 13 et 14 ans ont été arrêtés et placés en garde à vue dimanche à Blois pour avoir braqué, avec arme et cagoules, une boulangerie de la ville.
Un quatrième jeune, d'origine tchetchène et âgé de 16 ans, a également été interpellé, soupçonné de s'être fait remettre sous la menace le butin du braquage, 300 euros.
On apprend plus vite et mieux à la télé qu'à l'école
Les faits se sont déroulés dimanche matin dans une boulangerie située dans la ZUP de Blois, dont sont originaires deux des braqueurs. Alors qu'un des jeunes faisait le guet dans la rue, les deux autres sont entrés dans le commerce à un moment où il n'y avait pas de client. L'un d'eux, âgé de 13 ans, a menacé la boulangère de 22 ans avec une arme de poing, qui s'est avérée factice, pour se faire remettre le contenu de la caisse.
Un sens élevé du respect de la vie
Le deuxième, qui faisait le guet à l'entrée de la boulangerie, avait apporté un pied de biche qui devait servir à "finir la caissière si elle résistait", a-t-il froidement expliqué lors de sa garde à vue.
Les quatre adolescents ont été interpellés et placés en garde à vue au commissariat central de Blois dans la journée de dimanche, après que le père d'un des braqueurs eut livré son fils à la police. Les trois plus jeunes ont reconnu leur participation au braquage, le Tchétchène, plus âgé, clamant son innocence.
Les quatre délinquants devaient être déférés devant la justice dans la soirée de lundi. Les trois plus jeunes pourraient être placés dans un centre éducatif fermé, selon la même source policière.
Réforme du Code pénal: pas de sanction pénale avant 13 ans...
En mars 2009,le ministre de la Justice, Rachida Dati, a dessiné les grandes lignes du futur Code pénal des mineurs. Elle abandonne l'idée d'incarcérer les délinquants dès 12 ans, mais ils sont soumis à un «régime civil spécial».
La «prise en charge» ne peut être qu’«éducative» avec un panel de sanctions simplifié, passant de 18 à quatre: l’avertissement judiciaire, la remise aux parents, le suivi éducatif en milieu ouvert et le placement dans une structure spécialisée. Avant 13 ans, un jeune soupçonné d’avoir commis une infraction peut être entendu par les enquêteurs et «placé en retenue le temps de son audition».
Les trois mousquetaires tourangeaux l'ont échappé belle, mais le problème reste entier.
La réforme n'a-t-elle pas été trop timorée: elle est déjà dépassée !
A Nantes, début novembre également, deux collégiennes armées de 15 et 13 ans ont menacé leur chef d'établissement. (lien PaSiDupes)
En février 2009, deux mineurs de 11 et 12 ans, étaient soupçonnés d'agression sexuelle sur une mineure de 13 ans dans un collège d'Arras. (lien PaSiDupes)
Pas de quoi en faire tout un plat ?
Bien qu'incomplet, ce listing confirme que nos jeunes ados d'aujourd'hui ne sont plus exactement ce qu'imaginent les soixante-huitards aux responsabilités.
Pas de quoi en faire tout un plat ?
Bien qu'incomplet, ce listing confirme que nos jeunes ados d'aujourd'hui ne sont plus exactement ce qu'imaginent les soixante-huitards aux responsabilités.
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