Olivennes quitte la direction de l'hebdomadaire, où il était directeur général délégué, pour devenir PDG d'Europe 1
Il prend en charge la direction opérationnelle du nouveau pôle d'information de Lagardère, marquant ainsi une volonté de réorganisation de ce secteur, et sera directement rattaché à Arnaud Lagardère.
Denis Olivennes, 50 ans , sera directeur opérationnel de Paris Match, du Journal du Dimanche et de Newsweb, pôle internet de Lagardère, a annoncé mardi soir Lagardère. En revanche, Lagardère Active, la branche media du groupe, reste actuellement dirigée par Didier Quillot.
Il prend en charge la direction opérationnelle du nouveau pôle d'information de Lagardère, marquant ainsi une volonté de réorganisation de ce secteur, et sera directement rattaché à Arnaud Lagardère.
Denis Olivennes, 50 ans , sera directeur opérationnel de Paris Match, du Journal du Dimanche et de Newsweb, pôle internet de Lagardère, a annoncé mardi soir Lagardère. En revanche, Lagardère Active, la branche media du groupe, reste actuellement dirigée par Didier Quillot.
Lien PaSiDupes: Olivennes et Hadopi
Jeu de chaises musicales
A la tête d'Europe 1, Denis Olivennes remplacera Alexandre Bompard, lui-même partant pour la direction de la FNAC (PPR), d'où est venu Olivennes.
"Denis Olivennes va nous quitter. Je le regrette, mais je comprends son départ", a déclaré dans un communiqué Claude Perdriel, président du conseil de surveillance de l'hebdomadaire. En deux ans et demi, avec courage et talent, il a réussi à redresser les comptes de l'Observateur et à dynamiser notre hebdomadaire. Nous lui devons beaucoup et je lui en suis très reconnaissant". "Il avait préparé une relance du journal que nous allons mener à bien", a ajouté Claude Perdriel.
Le parcours de Denis Olivennes
LCR un jour, trotskiste toujours
Jeu de chaises musicales
A la tête d'Europe 1, Denis Olivennes remplacera Alexandre Bompard, lui-même partant pour la direction de la FNAC (PPR), d'où est venu Olivennes.
"Denis Olivennes va nous quitter. Je le regrette, mais je comprends son départ", a déclaré dans un communiqué Claude Perdriel, président du conseil de surveillance de l'hebdomadaire. En deux ans et demi, avec courage et talent, il a réussi à redresser les comptes de l'Observateur et à dynamiser notre hebdomadaire. Nous lui devons beaucoup et je lui en suis très reconnaissant". "Il avait préparé une relance du journal que nous allons mener à bien", a ajouté Claude Perdriel.
Le parcours de Denis Olivennes
LCR un jour, trotskiste toujours
Proche de la LCR (Ligue communiste révolutionnaire, depuis maquillée en NPA), selon Henri Weber (eurodéputé PS, mais ancien membre de l'Union des étudiants communistes et du PCF et co-fondateur de la Ligue communiste révolutionnaire), et neveu de Claude Olievenstein, psychanalyste et médecin spécialisé en toxicomanie, Denis Olivennes, 50 ans, est diplômé de l'IEP de Paris et ancien élève de l'ENA (promotion Michel de Montaigne). Il sera auditeur à la Cour des Comptes, puis directeur général adjoint d'Air France en 1993.
En 1992, il est le conseiller du ministre de l'économie et des finances, puis du Premier ministre, Pierre Bérégovoy.
Président de Canal+ France en juin 2000, puis patron de la FNAC en 2003, il arriva à la tête du Nouvel Observateur en 2008.
Avec Inès de la Fressange (40 ans), Denis Olivennes forme une famille recomposée. Il a trois fils de 12 à 19 ans et Inès de la Fressange deux filles de 10 et 15 ans. Ils font cause commune et appartement à part.
D. Olivennes avait quitté la direction de la FNAC pour prendre la tête de l'hebdomadaire socialiste en mars 2008.
Considéré comme un manager et non comme un journaliste par la rédaction, son arrivée n'avait pas été vue d'un bon oeil. Son éditorial hebdomadaire était régulièrement décrié en interne. "Il a mené une politique de réduction des coûts et de restructuration indispensable", selon un de ses proches.
Il n'avait toutefois pas les coudées franches , le véritable patron étant Claude Perdriel, fondateur du groupe, avec lequel il était en désaccord, a-t-on appris auprès de la rédaction. "Il avait été présenté il y a deux ans, comme l'héritier de Claude Perdriel (...) Son départ est exceptionnel, car il était promis à un bel avenir", a commenté le président de la société des rédacteurs (SDR) Sylvain Courage, ajoutant que la rédaction voyait "partir son directeur au quotidien et aussi la solution devant incarner son avenir pour les 25 futures années".
Lien PaSiDupes: Perdriel, le bonze qui fige le Nouvel Obs dans le bronze
Pour sa part, l'autre figure emblématique du journal, Jean Daniel, a déclaré que le départ de Denis Olivennes "s'était fait avec sa bénédiction"...
"Denis Olivennes n'était pas seulement patron de la rédaction du Nouvel Obs, président du directoire de la société qui édite le Nouvel Obs mais aussi l'associé de Claude Perdriel dans la société d'assainissement SFA", a précisé Sylvain Courage.
Pour le président de la SDR, Denis Olivennes "a été efficace sur le plan managérial, avec des départs bien gérés en 2009, qui ont permis de faire baisser la masse salariale". L'hebdomadaire compte actuellement 160 journalistes.
Le gestionnaire devient manager
Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe Lagardère (presse, audiovisuel, livre, distribution, publicité, multimédia, sport) s'est établi à 5,8 milliards d'euros, sans changement sur celui de l'année précédente. Il a notamment progressé de 5,1% dans la presse magazine et la radio et de 5,5% dans la distribution.
En arrivant à Europe 1, Denis Olivennes va trouver une radio aux audiences stables, aux recettes publicitaires en hausse. Il devra poursuivre les chantiers de la diversifications des recettes et celui du numérique, mis en route par son prédécesseur Alexandre Bompard.
En 1992, il est le conseiller du ministre de l'économie et des finances, puis du Premier ministre, Pierre Bérégovoy.
Président de Canal+ France en juin 2000, puis patron de la FNAC en 2003, il arriva à la tête du Nouvel Observateur en 2008.
Avec Inès de la Fressange (40 ans), Denis Olivennes forme une famille recomposée. Il a trois fils de 12 à 19 ans et Inès de la Fressange deux filles de 10 et 15 ans. Ils font cause commune et appartement à part.
D. Olivennes avait quitté la direction de la FNAC pour prendre la tête de l'hebdomadaire socialiste en mars 2008.
Considéré comme un manager et non comme un journaliste par la rédaction, son arrivée n'avait pas été vue d'un bon oeil. Son éditorial hebdomadaire était régulièrement décrié en interne. "Il a mené une politique de réduction des coûts et de restructuration indispensable", selon un de ses proches.
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Pour sa part, l'autre figure emblématique du journal, Jean Daniel, a déclaré que le départ de Denis Olivennes "s'était fait avec sa bénédiction"...
"Denis Olivennes n'était pas seulement patron de la rédaction du Nouvel Obs, président du directoire de la société qui édite le Nouvel Obs mais aussi l'associé de Claude Perdriel dans la société d'assainissement SFA", a précisé Sylvain Courage.
Pour le président de la SDR, Denis Olivennes "a été efficace sur le plan managérial, avec des départs bien gérés en 2009, qui ont permis de faire baisser la masse salariale". L'hebdomadaire compte actuellement 160 journalistes.
Le gestionnaire devient manager
Sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe Lagardère (presse, audiovisuel, livre, distribution, publicité, multimédia, sport) s'est établi à 5,8 milliards d'euros, sans changement sur celui de l'année précédente. Il a notamment progressé de 5,1% dans la presse magazine et la radio et de 5,5% dans la distribution.
En arrivant à Europe 1, Denis Olivennes va trouver une radio aux audiences stables, aux recettes publicitaires en hausse. Il devra poursuivre les chantiers de la diversifications des recettes et celui du numérique, mis en route par son prédécesseur Alexandre Bompard.
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