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samedi 23 avril 2016

Rama Yade s'est déclarée candidate à l’élection présidentielle

La Franco-sénégalaise  avoue une candidature orientée vers la diversité

Rama Yade a
annoncé sa candidature à la présidentielle de 2017 à une heure de grande écoute

L’ancienne secrétaire d’Etat de Nicolas Sarkozy a également  précisé sur TF1 jeudi 21 avril qu’elle ne passera  pas par la primaire des Républicains et du Centre. Elle lance en effet un mouvement indépendant appelé 'La France qui ose'.

"C’est un moment important pour moi. Je ne suis pas candidate à la primaire des Républicains, fidèle en cela à l’esprit du général de Gaulle", a ajouté R. Yade, 40 ans, qui a aussi été ambassadrice de France à l’Unesco et conseillère régionale d’Ile-de-France.

"Je vous remercie de m’inviter pour annoncer ma candidature à la présidence de la République française", a lancé l’ex-membre du Parti Radical, définitivement exclue de celui-ci en octobre, qui a été titulaire  entre 2007 et 2010 des portefeuilles des droits humains, puis des sports.
Elle espère recueillir les 500 signatures


Il ne semble pas qu'elle ait commencé à prospecter
les cinq cents signatures nécessaires pour se présenter à la candidature dans un an. "Dès demain, je m’engagerai dans tous les territoires de France pour porter le projet, notre projet."

Marquée par les stigmates du 21 avril 2002 qui a vu l'élimination de Jospin dès le premier tour, avec la contribution de Christiane Taubira, l’ancienne secrétaire d’Etat poseuse de 2009 avait été quelques mois considérée par les sondeurs comme la "personnalité politique préférée des Français". Elle a lié sa candidature à "la crise démocratique profonde" et à la date du 21 avril 2002, lorsque Jean-Marie Le Pen élimina le candidat de la gauche et resta seul au second tour de la présidentielle face à Jacques Chirac.

"Depuis, rien n’a changé", affirme  R. Yade. "On rejoue toujours la même pièce de théâtre, avec les mêmes mauvais acteurs. Il est important, pour
moi qui ai rêvé la France avant de la connaître, de retrouver la France que j’aime, celle qui ose", glissant ainsi le nom de sa "coopérative politique", 'La France qui ose', composée de "plusieurs mouvements citoyens et politiques".

Yade mise sur "50.000 sympathisants"

Sur son site figurent les noms de
l’"Alliance écologiste et indépendante (un mouvement politique laïc, indépendant de toute idéologie, animé par Jean-Marc Governatori qui n'avait pas réussi à réunir les 500 parrainages en 2012),
le Parti libéral démocrate (issu de Démocratie libérale, formation disparue en 2002 avec le retrait progressif d'Alain Madelin, présidé depuis avril 2008, par Aurélien Véron, un militant libéral, ancien président de Liberté Chérie, d'Alternative Libérale et aussi  membre du bureau de Réforme et Modernité, association présidée par le député Hervé Mariton),
Démocratie 21 (démocratie pour le 21e siècle),
le Rassemblement éco-citoyen, qui se positionne à gauche,
le Cercle de la diversité"
Démocratie 21 (démocratie pour le 21e siècle) est une association à but non lucratif fondée en Guadeloupe pour rassembler les consciences écologiques...
Le Cercle de la Diversité a quant à lui été créé en tant que club de réflexion sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy.
Avec l’aide d’une équipe d’élus locaux, de secrétaires nationaux et Conseillers exécutifs de l’UMP, le CDR a vu le jour en septembre 2006 pour soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy à l’élection présidentielle de 2007.
Animé de janvier 2007 à novembre 2010, par son porte-parole ivoirien Dogad Dogoui, à gauche, conseiller exécutif de l’UMP et fondateur du Club Africagora des Entrepreneurs, le CDR s’est transformé le 20 décembre 2008 en une association à caractère politique.
Lucien Kemkeng, à droite, qui considère qu'il est faux de parler de la France comme d'un "pays de race blanche", préside aujourd’hui le mouvement.
Sur cette base, R. Yade a d’ores et déjà revendiqué "cinquante mille sympathisants dans tout le pays, cent deux comités dans chaque département de France", et a "invité les Français à [la] rejoindre".

Désormais isolée dans le champ politique depuis son exclusion définitive du Parti radical, Rama Yade  s’est définie comme "sans mandat et sans parti  mais libre de lancer un nouveau mouvement".
A la fin de son intervention sur TF1, elle a appelé les internautes à
venir lui poser des questions sur Facebook et Twitter.


Quelques condamnations à son actif
En novembre 2012, Rama Yade est poursuivie en justice par Philippe Sarre, maire socialiste de Colombes, pour des propos tenus sur son blog un an auparavant et à l'annonce de la candidature du maire socialiste de Colombes aux législatives. Elle est condamnée pour diffamation par le tribunal de Nanterre en appel, le 4 décembre 2013,  à 2.000 euros d'amende et 4.000 euros de dommages et intérêts.

Le , le tribunal correctionnel de Nanterre décide de la relaxer dans une affaire de liste électorale.

Le 25 avril 2013, elle est déclarée coupable et condamnée par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation et injure contre l'ancien député Manuel Aeschlimann.

En janvier 2014, elle est condamnée à 800 euros d'amende, un euro symbolique de dommages et intérêts et 1.000 euros de frais de justice pour avoir injurié Marine Le Pen et Jean-Marie Le Pen sur son blog.

Ayant contesté l'élection à la présidence du Parti radical à laquelle elle était candidate, elle est condamnée en mai 2015 pour avoir déposé un recours jugé irrecevable au tribunal de grande instance de Paris. Elle devra payer 51.000 euros en frais d'avocats du parti et de son nouveau président Laurent Hénart.

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