Evacuation des manifestants de 'Nuit Debout', place de la République à Paris
La police a dû intervenir une nouvelle fois, tôt ce samedi matin
Ce collectif, inspiré des Veilleurs du Mariage pour Tous, mais idéologiquement plus proche des Indignés en Espagne (!), a passé sa deuxième nuit, debout ou assis, pour protester contre le projet socialiste de loi Travail. Sur la durée de la nuit de vendredi à samedi, quelques centaines de militants, essentiellement des jeunes, ont répondu à l'appel. Ils ne disaient pas de prières, non ! Mais des slogans.
La mobilisation contre le projet Valls de réforme du droit du travail a pris de l'ampleur jeudi 31 mars malgré de premières concessions du gouvernement sur le texte : entre près de 390.000 personnes selon les autorités, 1,2 million, dont 200.000 jeunes, selon les organisateurs, ont manifesté dans 250 villes, "avec plusieurs milliers d'arrêts de travail", à l'appel de sept syndicats de salariés et d'étudiants (CGT, FO, Solidaires, FSU, Unef, FIDL, UNL). Plusieurs défilés ont été émaillés de heurts avec les forces de l'ordre qui ont interpellé plus d'une centaine de personnes.
Une première "Nuit debout" s'était déjà déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi, dans la foulée de la manifestation contre la loi travail. Une cinquantaine de manifestants qui avaient passé la nuit place de la République avait été délogée par les forces de l'ordre vendredi matin.
Photo tweetée par O. Dartigolles,
porte-parole du PCF
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Lors de la précédente journée de mobilisation, le 9 mars, à l'appel des mêmes organisations, les autorités avaient recensé 224.000 manifestants, et les organisateurs entre 400.000 et 500.000.
Vendredi matin, ces militants d'extrême gauche avaient déjà été évacués. "La loi travail a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase de notre indignation, explique la page Facebook du collectif.
Ce nouveau rassemblement n'était pas autorisé, précise une source policière.
Ils n'étaient plus que quelques dizaines vers 5 heures, lorsque les forces de l'ordre sont intervenues, samedi matin.
A la convergence des luttes sociales et écologistes, puis de la mobilisation étudiante, notre mobilisation vise d'abord à rassembler et à libérer une parole citoyenne inaudible dans les cadres étriqués de la représentation politique traditionnelle. Pour passer du clavier au pavé, nous avons décidé d'occuper pacifiquement des places publiques". 
La maire PS de Paris n'aime plus cette jeunesse rebelle
Anne Hidalgo est devenue défenseur de l'ordre
"Les lieux publics ne peuvent pas être privatisés; il y a des mesures de sécurité. On est obligé de faire respecter un peu d'ordre dans cette ville", a-t-elle déclaré vendredi matin, sur France Inter. Il fallait donc s'attendre à ce qu'elle donnât son accord à une intervention de la police.
Le trotskiste Olivier Besancenot, a protesté contre cette évacuation. 
L'ancien porte-parole du NPA (Nouveau parti anticapitaliste) a ensuite appelé les manifestants à revenir dès 14 heures,
avec l'association Droit au Logement qui organise un rassemblement contre les expulsions locatives, au lendemain de la trêve hivernale.
Le compte twitter 'Nuit Debout' a également appelé à réinvestir la place de la République ce samedi.
Malgré l'interdiction et l'état d'urgence, deux rendez-vous avaient lieu aujourd'hui à 13h30 contre la fin de la trêve hivernale et à 18h00 contre la loi Valls soutenue par El Khomri, sa mère porteuse.
Pour @edwyplenel et ses groupies de @mediapart Hollande et Valls, c'est Franco et Salazar #32mars #NuitDebout pic.twitter.com/y3MaJa825q— Bruno Roger-Petit (@B_Roger_Petit) 2 avril 2016
Vendredi, l'"homme fort" du gouvernement a annoncé une nouvelle reculade
Le gouvernement de Valls recevra "prochainement" les organisations de jeunes.
Il s'est dit "prêt à regarder" certaines propositions de l'Unef, syndicat étudiant.
🔵 Lois injustes, insoumission et lutte des classes, voici les slogans de la #NuitDebout >> https://t.co/CFayITSZ9g pic.twitter.com/aNhL7xOl2C— Le Figaro (@Le_Figaro) 3 avril 2016
"P'tit Zizi" est-il prêt à regarder ou écouter ?
Il me semblait que L'etat d'urgence interdisait les rassemblements, donc les manif?????????
RépondreSupprimerJe me demande ce que valls a à négocier avec les jeunes trouducul qui n'ont jamais comme lui exercer une profession.......