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lundi 11 avril 2016

Par peur, Hollande et Valls se font racketter par les organisations de jeunes

Les syndicats d’étudiants et de lycéens se félicitent des  concessions de Valls, mais restent mobilisés

Aide à la recherche d’emploi, bourses, couverture santé, logement
, etc...,  par peur de la rue
Les jeunes pavoisent dans une atmosphère de plomb
Manuel Valls a cédé une série de mesures aux organisations de lycéens et d’étudiants pour sécuriser l’entrée des jeunes sur le marché du travail. Réunies à l’hôtel Matignon lundi 11 avril en fin de matinée, elles se sont félicitées des "avancées" du gouvernement qui a reculé sur le front de leur premier emploi. Mais les syndicats d’étudiants et de lycéens ne lâchent rien et affichent toujours leur opposition à la réforme du code du travail.   

Ces concessions seront intégrées au projet de loi égalité et citoyenneté, présenté mercredi, ou feront l’objet d’un amendement au projet de réforme du code du travail. Matignon chiffre à entre 400 et 500 millions d’euros par an le coût de ces mesures, qui n’ont pas pour objectif d’ "éteindre une contestation", mais de "répondre à des inquiétudes profondes qui nécessitent une réponse dans la durée", a assuré le premier ministre, ex-homme fort devenu "petit zizi", selon les agriculteurs. Et "il ne s’agit pas de modifier ou de faire évoluer la loi travail", actuellement dans sa phase parlementaire, nie le pouvoir.

Le président de l’UNEF affiche sa satisfaction 

Les organisations de lycéens et d’étudiants, dont plusieurs font partie de l’
intersyndicale contre le projet Valls de loi Travail depuis plus d’un mois – l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), l’Union nationale lycéenne (UNL), le Syndicat général des lycéens (SGL) et la Fédération indépendante et démocratique lycéenne (FIDL) – ont en effet salué les annonces de Valls.  

"Nous avons franchi un cap important"
, pavoise William Martinet à l'issue du rendez-vous à Matignon. "Parce que les jeunes se sont mobilisés et ont relevé la tête, ils ont réussi à obtenir des mesures fortes pour leur insertion professionnelle et leurs conditions de vie. Nous avons franchi un cap important, nous avons réussi à obtenir satisfaction sur des revendications."

Les jeunes entendent profiter de leur avantage
Pour autant, "tout ça ne lève pas tous les désaccords, notamment sur la loi travail", a poursuivi William Martinet, "c’est pour ça que l’UNEF reste solidaire de l’intersyndicale" et de son appel à manifester le 28 avril.

Même son de cloche du côté de la FIDL. "Il y a clairement des mesures positives pour la jeunesse, notamment pour les apprentis et les lycées professionnels", s'est enthousiasmée Zoïa Guschlbauer, présidente de la FIDL, qui appelle les étudiants à rester mobilisés, notamment pour le mouvement du 28 avril.

Une position partagée par les syndicats d’étudiants. "Ça va dans le bon sens", a approuvé l’UNL. Les organisations de lycéens ont aussi confirmé leur participation, avec des syndicats de travailleurs, à cette nouvelle journée de mobilisation pour obtenir le retrait de la réforme du code du travail.

Les jeunes font leur malheur

Valls, avaleur de couleuvres
Surtaxation des CDD
Le gouvernement amendera le projet de réforme du code travail pour rendre obligatoire la surtaxation des CDD, lesquels concernent 87 % des premières embauches, afin de favoriser les embauches en CDI. A moins qu'elle ne bloque toute embauche... Cela passera par la "modulation" des contributions patronales à l’assurance-chômage, dont les partenaires sociaux sont invités à définir les conditions.

Cette escalade des aides et des allocations a un coût. 
Outre la garantie jeunes pour les 16-25 ans peu ou pas diplômés, une aide à la recherche du premier emploi sera créée dès la rentrée 2016 pour les seuls diplômés "d’origine modeste", du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au diplôme d’ingénieur, qui entrent sur le marché du travail en situation d’inactivité. Ainsi, les boursiers bénéficieront d'un allongement de leur bourse jusqu'à quatre mois après leur diplôme. Cela représente une dépense potentielle de 130 millions d’euros par an. Pourvu que les fraudeurs fiscaux ne soient pas plus longtemps frappés de phobie administrative... 
 
D’autres mesures viendront améliorer les conditions de vie des petits bourgeois. Une garantie locative universelle sera mise en place. 
L’Etat -c'est-à-dire le contribuable- et 'Action logement' se porteront garants de tous les moins de 30 ans souhaitant louer un logement. Cela pourrait concerner 300.000 d’entre eux et coûter la bagatelle d'une centaine de millions d’euros répartis sur une moitié seulement de Français
En outre, 25.000 étudiants ne perçoivent aucune aide financière mais ont obtenu une dispense de payement des droits d’inscription à l’université, sans obligation de résultats... Ils percevront désormais 1.000 euros par an et pendant plusieurs années, sans condition d'assiduité... La mesure, destinée à aider les classes moyennes, représente 25 millions d’euros. Les bourses versées aux lycéens sur critères sociaux seront revalorisées de 10 %, pour un coût de 28 millions d’euros.

Les jeunes en rupture avec leur famille bénéficieront d’une couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C). Un moyen pour les familles de se désengager. La mesure, qui devrait concerner 30.000 à 50.000 jeunes, représente une dépense de 15 à 20 millions d’euros.

La rémunération des apprentis les plus jeunes, moins bien payés, sera revalorisée. Une enveloppe de 80 millions d’euros dans le budget de 2017 permettra une augmentation de 300 à 400 euros par an pour les apprentis de moins de 20 ans.
 
Enfin, un plan de création de 2.000 places en section de technicien supérieur (qui délivre le BTS) par an pendant cinq ans sera lancé à la rentrée 2016, pour un coût de 120 millions d’euros sur cinq ans. Renouvelables.

Dure journée pour la dette publique et le contribuable...

1 commentaire:

  1. Dure journée pour la dette publique et le contribuable...
    et ça continue,augmentation du salaire des instit..........dés juillet 2016?
    TOUT CELA N EST QU ELECTORALISTE.............et c'est pas grave, c'est l'état qui paie!

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