Air France leur reproche le non-respect du 'protocole de la veille sociale'
Les syndicats ont annoncé en assemblée générale en début d'après-midi qu'ils avaient été assignés par la direction d'Air France pour "non-respect du protocole de la veille sociale", qui oblige syndicats et direction à négocier pendant un préavis de grève.
La direction a confirmé cette assignation, précisant que le protocole législatif "relatif aux conditions et modalités de la négociation portant sur l'exercice du droit syndical à Air France" avait été signé le 19 juin 2007 par les syndicats.
Air France, selon les syndicats, demande notamment à FO 14 millions d'euros, au SNPNC 15 millions d'euros et à l'Unsa 14 millions d'euros en "réparation du préjudice matériel" dû à la grève et un euro à chacun au titre du préjudice commercial.
Ces syndicats d’Air France ont choisi le moment des départs en vacances de la Toussaint pour perturber le trafic, avec de nombreuses annulations de vols, vendredi matin dans les aéroports parisiens de Roissy-CDG (Val-d'Oise) et Orly (Val-de-Marne) où on pouvait voir des files d'attente importantes et des passagers français et étrangers agacés devant les comptoirs d'enregistrement d'Air France dont les navigants sont en grève pour le deuxième jour.
A quelques heures des départs liés aux vacances scolaires de la Toussaint, qui débutent samedi, quelque 75% des personnels navigants commerciaux (PNC, hôtesses et stewards) d'Air France à Roissy-CDG et 80% à Orly, étaient en grève vendredi matin, selon Cyril Jouan, secrétaire de la CFDT-PNC pour qui le "mouvement se durcit". "La grève est partie pour être aussi forte, voir plus, qu'hier", a déclaré Eyal Jonas de la CGT.
Les syndicats ont annoncé en assemblée générale en début d'après-midi qu'ils avaient été assignés par la direction d'Air France pour "non-respect du protocole de la veille sociale", qui oblige syndicats et direction à négocier pendant un préavis de grève.
La direction a confirmé cette assignation, précisant que le protocole législatif "relatif aux conditions et modalités de la négociation portant sur l'exercice du droit syndical à Air France" avait été signé le 19 juin 2007 par les syndicats.
Air France, selon les syndicats, demande notamment à FO 14 millions d'euros, au SNPNC 15 millions d'euros et à l'Unsa 14 millions d'euros en "réparation du préjudice matériel" dû à la grève et un euro à chacun au titre du préjudice commercial.
Ces syndicats d’Air France ont choisi le moment des départs en vacances de la Toussaint pour perturber le trafic, avec de nombreuses annulations de vols, vendredi matin dans les aéroports parisiens de Roissy-CDG (Val-d'Oise) et Orly (Val-de-Marne) où on pouvait voir des files d'attente importantes et des passagers français et étrangers agacés devant les comptoirs d'enregistrement d'Air France dont les navigants sont en grève pour le deuxième jour.
A quelques heures des départs liés aux vacances scolaires de la Toussaint, qui débutent samedi, quelque 75% des personnels navigants commerciaux (PNC, hôtesses et stewards) d'Air France à Roissy-CDG et 80% à Orly, étaient en grève vendredi matin, selon Cyril Jouan, secrétaire de la CFDT-PNC pour qui le "mouvement se durcit". "La grève est partie pour être aussi forte, voir plus, qu'hier", a déclaré Eyal Jonas de la CGT.
Air France, qui s'en tient pour l'instant à sa prévision annoncée jeudi de 70% de ses vols maintenus "dans les prochains jours", donnera ses propres estimations sur le suivi de la grève vendredi après-midi.
Vendredi à 09H30, à Roissy, 50 moyens-courriers et 13 long-courriers avaient été annulés, selon une source aéroportuaire. Les vols à destination de Genève, Londres, Rome, Beyrouth, Vienne, Washington, Madrid ou encore Caracas ont été annulés, pouvait-on constater sur les écrans du terminal 2E. Le vol de Sa Cynique Majesté Royal vers l'Amérique du Sud (Argentine et Chili) a manifestement été épargné...
A Orly, 40% des vols Air France, dont de nombreuses navettes à destination de la province, avaient été annulés à 10H00, selon une source aéroportuaire. On pouvait constater vendredi matin des retards allant jusqu'à une heure à Orly et Roissy.
Dans les deux aéroports parisiens on a pu voir de longues files d'attente de passagers pris au piège devant les comptoirs d'Air France. Parmi eux, à Roissy, une mère de famille excédée, Corinne, vient d'apprendre que son vol pour New-Delhi a été annulé. "Avec toute ma famille on devait retrouver mon fils qui vit en Inde, pour les vacances de la Toussaint. Le vol est annulé. Air France nous a dit 'on peut rien faire, il faut attendre demain'".
Selon elle, le ton monte et des policiers sont intervenus dans le terminal 2E vendredi matin quand un passager qui attendait devant un comptoir d'Air France a saisi une pile de prospectus pour les jeter sur des hôtesses d'accueil.
Le préavis déposé par l'intersyndicale CFTC-FO-SNPNC-SUD-Unsa (60% des PNC), de jeudi à lundi, renforcé par celui déposé pour vendredi et samedi par la CGT et la CFDT (21%) vise à réclamer des hausses de salaires et des améliorations des conditions de travail des personnels navigants commerciaux.
Les syndicats ont appelé les PNC grévistes à se rassembler devant le siège d'Air France à Roissy, vendredi à 14H00 "pour faire le point".
Vendredi, Air France a annoncé dans un communiqué qu'elle avait annulé 298 vols sur 1761 (soit 17%) pour la journée de mardi dont 30 long-courriers sur les 164 prévus (soit 18%).
Des vols annulés, mais combien de passagers et de familles ont-elles été perturbées? Quels frais supplémentaires pour les passagers bloqués?
La compagnie invite sa clientèle à consulter son site internet (airfrance.fr) et le numéro de téléphone vert mis en place à l'attention des passagers résidant en France: 0800 240 260.
La compagnie invite sa clientèle à consulter son site internet (airfrance.fr) et le numéro de téléphone vert mis en place à l'attention des passagers résidant en France: 0800 240 260.
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