Les citoyens ne veulent pas marcher
Les syndicats radicaux de privilégiés ne sont d’accord que sur la grève. Xavier Bertrand, le ministre du Travail, a annoncé qu'il n'y aurait « quasiment pas de train, de bus ou de métro jeudi ». La SNCF a même annoncé que la circulation de ses trains « serait très perturbée dès mercredi soir » et recommande à ses clients « de différer leurs déplacements jusqu'à… vendredi soir ». De son côté, la RATP a indiqué qu'elle attendait « un trafic fortement perturbé ».
Le taux de participation ne devrait cependant pas atteindre les sommets de certaines journées de 1995 où aucun train n'avait roulé en France
L’objectif est essentiellement politique, malgré l’expression du vote populaire et démocratique lors des élections présidentielles, confirmé par les Législatives de 2007. Des prises de positions solidaires parfaitement injustifiées se sont déclarées qui sont une atteinte à l’esprit républicain.
Des préavis de grève ont en effet été déposés dans 27 réseaux régionaux dont ceux de Toulouse, Montpellier et Clermont-Ferrand. « Il s'agit d'un mouvement de solidarité d'agents qui ne sont pas concernés par les régimes spéciaux, admet Bruno Gazeau, délégué général de l'Union des transports publics, qui fédère des entreprises de transport. Ils veulent aussi se faire entendre sur le sujet de leur temps de travail et de leurs salaires. » Amalgame politique et corporatiste. La loi du plus fort !
La FSU, largement communiste, veut entraîner les professeurs dont les retraites ont pourtant été déjà alignées sur le secteur privé. Les nouvelles contraintes sont déjà appliquées. Les enseignants n’ont aucun intérêt à sacrifier une journée de traitement : ils n’en ont pas les moyens. Qu’ils arrêtent de jouer les cocus ravis ! Ils se sont fait aligner avec le consentement du marxiste Gérard Aschiéri de la FSU et se sacrifier maintenant pour les privilèges des dinosaures n’a rien de romantique : le Che est mort et les profs nostalgiques de mai 68 ne sont pas de grands ados retardés.
La question est maintenant de savoir si le mouvement sera prolongé ou non au-delà de la journée de jeudi. Il n'y a pas d'unité syndicale sur le sujet. « Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un peu le bazar, explique un cheminot de la SNCF. C'est regrettable car tout ce qui n'est pas lisible nuit à l'efficacité de ce mouvement. »
Ils ne savent pas où ils vont mais ils y courent, comme un seul homme, comme des moutons. Les Français ne marchent pas !
Une solidarité de façade fondée sur la diversité proche de la division
À la SNCF, la majorité des syndicats, à commencer par la CGT majoritaire, a appelé à une grève « carrée », c'est-à-dire limitée à 24 heures, ce qui est déjà une tromperie, car la direction de la SNCF ne prévoit pas un retour à la normal avant vendredi soir. « Si rien ne bouge après jeudi, nous prendrons les dispositions utiles pour prolonger le mouvement », menace néanmoins Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. Une réunion intersyndicale est prévue le 22 octobre. Les syndicats y dresseront le bilan de la journée du 18 pour décider de la suite à donner au mouvement.
Aux Français d’exprimer leur réprobation d’ici là.
Car trois organisations radicales –non représentatives, pour certaines- ont d'ores et déjà appelé à une grève illimitée : FO, la Fgaac (le syndicat des conducteurs) et SUD-rail. D'autre part, les fédérations CGT-cheminots de Lyon, Marseille et Paris-Nord sont en rupture avec leur direction et n'ont pas suivi leur syndicat national : elles ont aussi déposé des préavis pour une grève illimitée. Le désordre interne étendu au pays !
Les 2 journées de grève –du mercredi soir au vendredi soir, date du retour annoncé à la normale- seront-elles payées par la collectivité, les précaires et les plus défavorisés, indifféremment, solidaires et tous ensemble, bon gré mal gré, au nom de la démocratie, pour le maintien des privilèges des régimes spéciaux de retraites. Nous sommes tous égaux, mais certains le sont un peu moins que les autres…
RESISTONS ! Exprimons notre ras-le-bol des prises d’otages ?
Les syndicats radicaux de privilégiés ne sont d’accord que sur la grève. Xavier Bertrand, le ministre du Travail, a annoncé qu'il n'y aurait « quasiment pas de train, de bus ou de métro jeudi ». La SNCF a même annoncé que la circulation de ses trains « serait très perturbée dès mercredi soir » et recommande à ses clients « de différer leurs déplacements jusqu'à… vendredi soir ». De son côté, la RATP a indiqué qu'elle attendait « un trafic fortement perturbé ».
Le taux de participation ne devrait cependant pas atteindre les sommets de certaines journées de 1995 où aucun train n'avait roulé en France
L’objectif est essentiellement politique, malgré l’expression du vote populaire et démocratique lors des élections présidentielles, confirmé par les Législatives de 2007. Des prises de positions solidaires parfaitement injustifiées se sont déclarées qui sont une atteinte à l’esprit républicain.
Des préavis de grève ont en effet été déposés dans 27 réseaux régionaux dont ceux de Toulouse, Montpellier et Clermont-Ferrand. « Il s'agit d'un mouvement de solidarité d'agents qui ne sont pas concernés par les régimes spéciaux, admet Bruno Gazeau, délégué général de l'Union des transports publics, qui fédère des entreprises de transport. Ils veulent aussi se faire entendre sur le sujet de leur temps de travail et de leurs salaires. » Amalgame politique et corporatiste. La loi du plus fort !
La FSU, largement communiste, veut entraîner les professeurs dont les retraites ont pourtant été déjà alignées sur le secteur privé. Les nouvelles contraintes sont déjà appliquées. Les enseignants n’ont aucun intérêt à sacrifier une journée de traitement : ils n’en ont pas les moyens. Qu’ils arrêtent de jouer les cocus ravis ! Ils se sont fait aligner avec le consentement du marxiste Gérard Aschiéri de la FSU et se sacrifier maintenant pour les privilèges des dinosaures n’a rien de romantique : le Che est mort et les profs nostalgiques de mai 68 ne sont pas de grands ados retardés.
La question est maintenant de savoir si le mouvement sera prolongé ou non au-delà de la journée de jeudi. Il n'y a pas d'unité syndicale sur le sujet. « Le moins que l'on puisse dire, c'est que c'est un peu le bazar, explique un cheminot de la SNCF. C'est regrettable car tout ce qui n'est pas lisible nuit à l'efficacité de ce mouvement. »
Ils ne savent pas où ils vont mais ils y courent, comme un seul homme, comme des moutons. Les Français ne marchent pas !
Une solidarité de façade fondée sur la diversité proche de la division
À la SNCF, la majorité des syndicats, à commencer par la CGT majoritaire, a appelé à une grève « carrée », c'est-à-dire limitée à 24 heures, ce qui est déjà une tromperie, car la direction de la SNCF ne prévoit pas un retour à la normal avant vendredi soir. « Si rien ne bouge après jeudi, nous prendrons les dispositions utiles pour prolonger le mouvement », menace néanmoins Didier Le Reste, secrétaire général de la CGT-cheminots. Une réunion intersyndicale est prévue le 22 octobre. Les syndicats y dresseront le bilan de la journée du 18 pour décider de la suite à donner au mouvement.
Aux Français d’exprimer leur réprobation d’ici là.
Car trois organisations radicales –non représentatives, pour certaines- ont d'ores et déjà appelé à une grève illimitée : FO, la Fgaac (le syndicat des conducteurs) et SUD-rail. D'autre part, les fédérations CGT-cheminots de Lyon, Marseille et Paris-Nord sont en rupture avec leur direction et n'ont pas suivi leur syndicat national : elles ont aussi déposé des préavis pour une grève illimitée. Le désordre interne étendu au pays !
Les 2 journées de grève –du mercredi soir au vendredi soir, date du retour annoncé à la normale- seront-elles payées par la collectivité, les précaires et les plus défavorisés, indifféremment, solidaires et tous ensemble, bon gré mal gré, au nom de la démocratie, pour le maintien des privilèges des régimes spéciaux de retraites. Nous sommes tous égaux, mais certains le sont un peu moins que les autres…
RESISTONS ! Exprimons notre ras-le-bol des prises d’otages ?
Sur les quais.
Dans les files d’attente.
Devant les écoles fermées et les compagnies de cars de ramassage scolaire des Conseils généraux complices.
Auprès des Maisons des Syndicats et du siège de la CGT
et Place du Colonel Fabien .
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