Chacun pour soi !
La démographie médicale est, au sens propre, l'étude statistique de la population de la profession médicale, ou au sens large, des professions de santé. Elle est aussi la pratique de la régulation de la population de ces professions dans le cadre plus large de la gestion du système de soins d'un pays.
Situation en France
· En France, en 2004, il existe un peu plus de 208 887 médecins actifs, à comparer avec 112 000 en 1979.
· Leur répartition est cependant géographiquement très inégale : globalement, déficit dans les villes non universitaires du centre et du nord de la France. Certains départements ont une densité médicale inférieure à 143 médecins pour 100 000 habitants ; d'autres ont une densité supérieure à 184 médecins pour 100 000 habitants.
· Il existe une féminisation certaine de la profession, la proportion de ces dernières atteignant 57% pour la tranche d'âge des moins de 34 ans. Mais plus on progresse dans les classes d'âge et plus cette proportion diminue.
· Ces statistiques reflètent la situation au 1er janvier 2004 (statistiques de l'Ordre des Médecins, disponibles sur le site de l'Ordre, cf. infra).
Moyens de régulations
Le numerus clausus : Régulation quantitative
Le numerus clausus ("nombre fermé" en latin) conditionne le nombre de places offertes au concours de fin de première année de médecine. Il est à la fois national, pour fixer le nombre de praticiens, et local, pour déterminer le nombre d’étudiants poursuivant leurs études dans chaque UFR de médecine. Le numerus clausus est le plus favorable dans les UFR situées dans les régions les plus « dévastées » en terme de démographie médicale (exemple : Lille) et le plus strict dans les régions surpeuplées (exemple : Nice). Le numerus clausus suit un double objectif : limiter le nombre de professionnels, et empêcher les sureffectifs d'étudiants hospitaliers. Se pose actuellement le problème suivant : le numerus clausus ne peut pas suffisamment augmenter pour compenser les départs en retraite ("papy boom") car les "terrains de stages" hospitaliers manquent. La généralisation des stages hors-CHU ("périphérie") tend à résoudre ce problème même si elle en créera peut-être d'autres (les médecins de ces hôpitaux n'ayant aucune formation spécifique à l'encadrement d'étudiants).
Epreuves classantes nationales : Régulation quantitative
Le concours de l’Internat (remplacé dès 2004 par les ECN), devenu obligatoire pour accéder à une spécialité dans les années 1990, régule quant à lui la répartition des étudiants dans les différentes sections de spécialités :
· spécialités médicales
· spécialités chirurgicales
· gynécologie médicale
· gynécologie obstétrique
· pédiatrie
· biologie médicale
· médecine du travail
· santé publique
· psychiatrie
La filiarisation, à savoir le fait de transformer une spécialité en section autonome choisie dès le début, a permis une régulation plus fine et la sauvegarde de certaines spécialités comme la pédiatrie ou la gynécologie.
Situation en France
· En France, en 2004, il existe un peu plus de 208 887 médecins actifs, à comparer avec 112 000 en 1979.
· Leur répartition est cependant géographiquement très inégale : globalement, déficit dans les villes non universitaires du centre et du nord de la France. Certains départements ont une densité médicale inférieure à 143 médecins pour 100 000 habitants ; d'autres ont une densité supérieure à 184 médecins pour 100 000 habitants.
· Il existe une féminisation certaine de la profession, la proportion de ces dernières atteignant 57% pour la tranche d'âge des moins de 34 ans. Mais plus on progresse dans les classes d'âge et plus cette proportion diminue.
· Ces statistiques reflètent la situation au 1er janvier 2004 (statistiques de l'Ordre des Médecins, disponibles sur le site de l'Ordre, cf. infra).
Moyens de régulations
Le numerus clausus : Régulation quantitative
Le numerus clausus ("nombre fermé" en latin) conditionne le nombre de places offertes au concours de fin de première année de médecine. Il est à la fois national, pour fixer le nombre de praticiens, et local, pour déterminer le nombre d’étudiants poursuivant leurs études dans chaque UFR de médecine. Le numerus clausus est le plus favorable dans les UFR situées dans les régions les plus « dévastées » en terme de démographie médicale (exemple : Lille) et le plus strict dans les régions surpeuplées (exemple : Nice). Le numerus clausus suit un double objectif : limiter le nombre de professionnels, et empêcher les sureffectifs d'étudiants hospitaliers. Se pose actuellement le problème suivant : le numerus clausus ne peut pas suffisamment augmenter pour compenser les départs en retraite ("papy boom") car les "terrains de stages" hospitaliers manquent. La généralisation des stages hors-CHU ("périphérie") tend à résoudre ce problème même si elle en créera peut-être d'autres (les médecins de ces hôpitaux n'ayant aucune formation spécifique à l'encadrement d'étudiants).
Epreuves classantes nationales : Régulation quantitative
Le concours de l’Internat (remplacé dès 2004 par les ECN), devenu obligatoire pour accéder à une spécialité dans les années 1990, régule quant à lui la répartition des étudiants dans les différentes sections de spécialités :
· spécialités médicales
· spécialités chirurgicales
· gynécologie médicale
· gynécologie obstétrique
· pédiatrie
· biologie médicale
· médecine du travail
· santé publique
· psychiatrie
La filiarisation, à savoir le fait de transformer une spécialité en section autonome choisie dès le début, a permis une régulation plus fine et la sauvegarde de certaines spécialités comme la pédiatrie ou la gynécologie.
A l’heure actuelle la répartition entre internes de spécialité et de médecine générale est de 60 % - 40 %, mais le ministre Douste-Blazy visait, à terme, une répartition 50-50.
Mesures de régulation géographique
A l'heure actuelle, contrairement aux pharmacies (pourquoi cette spécificité en faveur des médecins et au détrimentdes malades?), la liberté d'installation de cabinet médical est totale: ça risque de durer, malgré les besoins.... Aucune mesure coercitive n'existe pour forcer le rééquilibrage géographique de la densité médicale. Les déséquilibres géographiques sont façonnés par plusieurs gradients :
· un gradient Nord - Sud
· un gradient Métropoles/villes universitaires - Petites villes
· un gradient Villes - Campagne/Banlieues
Mesures de régulation géographique
A l'heure actuelle, contrairement aux pharmacies (pourquoi cette spécificité en faveur des médecins et au détrimentdes malades?), la liberté d'installation de cabinet médical est totale: ça risque de durer, malgré les besoins.... Aucune mesure coercitive n'existe pour forcer le rééquilibrage géographique de la densité médicale. Les déséquilibres géographiques sont façonnés par plusieurs gradients :
· un gradient Nord - Sud
· un gradient Métropoles/villes universitaires - Petites villes
· un gradient Villes - Campagne/Banlieues
L'URCAM (Union Régionale des Caisses d'Assurance Maladie) met a disposition sur chaque site régional l'accès à deux services pour les infirmiers et les médecins généralistes en vue de réguler ce déséquilibre:
· c@rtoSanté : propose la consultation en ligne de données statistiques et cartographies (le site du nord pas de calais) grâce à l 'interface en flash geoclip.
inst@lsanté accompagne les professionnels de santé dans leur démarche d’installation, et les informe sur les différents dispositifs d’aide à la pratique professionnelle (le site nord pas de calais).
· c@rtoSanté : propose la consultation en ligne de données statistiques et cartographies (le site du nord pas de calais) grâce à l 'interface en flash geoclip.
inst@lsanté accompagne les professionnels de santé dans leur démarche d’installation, et les informe sur les différents dispositifs d’aide à la pratique professionnelle (le site nord pas de calais).
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