20 à 18 pour l'équipe de France contre la Nouvelle Zélande
Tout simplement bravo! Merci pour la joie que vous nous avez offerte, les p'tits gars. Votre courage nous a regonflés à bloc.
Ce n'était pas gagné, tant les critiques ont été désobligeantes et injustes.
Les joueurs n'ont pas été appréciés comme ils le méritent. Une défaite, et les bons Français bottent en touche. Il n'était pourtant pas infamant de se faire battre par une équipe d'Argentine sous-estimée, mais qui parvient néanmoins en demi-finale... On a pourtant entendu les arrogants affirmer que c'est une petite équipe...
Le sélectionneur a également été plaqué par les experts et stratèges de comptoirs: il est incapable et n'a pensé qu'à faire de l'argent, comme Michalak.
La presse française a fait mieux encore: elle a évidemment persiflé et l'équipe et le sélectionneur. C'est d'ailleurs une spécialité. Rappelez-vous comment Aimé Jacquet avait déjà été mis plus bas que terre avant de mener l'équipe de France de football au sommet mondial.
Bernard Laporte fait entrer Michalak -qui accessoirement fait de la pub- et change la physionomie du match: la France marque avec Jauzion à 20 mn de la fin, prend la tête au score devant l'invincible hémisphère sud et gagne.
Maintenant, cette presse impertinente crie à l'exploit mais commente du point de vue néo-zélandais: même si elle est battue, le respect va à l'équipe à la meilleure équipe du monde. Elle le restera à jamais. Que devra faire l'équipe de la France pour mériter cet honneur réservé aux étrangers? La presse aime et entretient les mythes. Alors, le doute subsiste encore sur la valeur des Français, joueurs et 'staff' ...
Ils ont tous les mérites, les All Blacks. Pour les pacifistes du Mouvement pour la Paix, 'Qu'un sang impur abreuve nos sillons' est insupportable, mais que le haka néo-zélandais -démonstration intempestive sur un terrain de sport- soit un peu guerrier est nettement moins perturbant que les paroles de notre Marseillaise . De nombreux Français -silencieux, sur le sujet aussi- ont gardé leur confiance et supporteront leur équipe, contre vents et marées, contre l'Angleterre et les journalistes.
Le dénigrement est le sport où les médias sont vraiment les champions du monde.
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