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samedi 13 octobre 2007

Présidentielles 2007 : commentaires de Mennucci, porte-bagages de Royal

Mennucci tente un petit sursaut perso
Les municipales 2008 en ligne de mire, Patrick Mennucci refait parler de lui, le contrevenant socialiste au Code Electoral qui distribue personnellement des tracts entre les deux tours de la Présidentielle crée à nouveau la polémique.
Revenant sur l’échec royal du canasson PS, dont il avait revêtu les couleurs, casaque bleue et toque rose, Mennucci ajoute à la pile de livres parus contre Sa Cynique Majesté Royal, mais pour prendre sa défense. Ce qui représente une bonne dose d’inconscience et en dit long sur la capacité d’autocritique de l’équipe Royal.
Ce soutien servile de la présidente de Poitou-Charentes avait des Désirs d’avenir personnel : mais ils se sont évanouis avec le mirage des sondages et dans l'aridité du scrutin. Il reste un peu de braise au bûcher de sa vision rose sur lesquelles il souffle encore. Sans réussir à l’éteindre. Il voudrait ranimer la flamme qu’il ne s’y prendrait pas autrement.
Il ne s’agit pas seulement de sa nostalgie du temps révolu de la campagne présidentielle, mais surtout de l’avenir du couple Don Quichotte et Rossinante à qui il manqua un Sancho Pança. Image grotesque inversée de Rossinante, Mennucci accuse le PS, et au premier chef François Hollande, d’avoir fait perdre la Don Quichotte en jupons.
Celle-ci n’a-t-elle pas réservé ses premières flèches aux « éléphants » : « Ils ne m’auront pas aidée quand même… » s’était-elle plainte aussitôt après sa défaite. Les personnels de la Rue de Solférino, siège du PS, ont même été récompensés d’une prime à la défaite !
Réaction syndicale des personnels ? Non pas une grève, mais un communiqué stigmatisant « pour la première fois, un responsable politique [qui] s’attaque aux permanents. » Tous ensemble, tous ensemble, tous !
Le Fabiusien Claude Bartolone vole au secours de Sancho Pança et du Bureau national. « Ce n’est pas un problème d’organisation qui a amené le PS à connaître la défaite, mais des raisons politiques ». Mennucci, renvoyé dans les cordes. Qu’il aille prendre des coups à Marseille !
Dans la perspective des municipales à Marseille qui peut très bien se passer de lui, Patrick Mennucci continue de lutter pour sa survie et celle du PS. Il tient des propos indispensables et pour le moins ‘fondateurs’. Le penseur que le PS attendait a parlé : le Parti socialiste doit devenir "un grand parti de la transformation" pour être en adéquation avec ce que les Français [les socialistes, en tout cas...] attendent. "Le PS doit maintenant aller vers le réformisme, il doit se transformer, il doit devenir un grand parti de transformation, il doit être capable de convaincre les Français", a déclaré sur Europe 1, l'ex-directeur adjoint de campagne de Marie-sEGOlène Royal, chargé de ses bagages. Il sait ce que le PS doit faire, comme il savait ce que la cynique susnommée devait faire?
La suite de ses propos est révélatrice de ce que fut la lutte pour le pouvoir à gauche. "On n'est pas dans la course aux egos ; le plus important c'est de savoir si nous sommes capables les uns et les autres de constituer une motion réformiste qui va transformer les choses et transformer le PS", a-t-il poursuivi. Y-a-qu’à, yaka !
Pour le très influent Patrick Mennucci, la galéjade marseillaise, ce qui est "essentiel, c'est la capacité de rassemblement réformiste pour transformer la ligne politique du PS, pour la rendre en adéquation avec ce que les Français, aujourd'hui, attendent." La rénovation est en bonne voie au PS !…
Et PaSiDupes ne pouvait priver ses lecteurs du récit des dernières convulsions de la bande à Royal.

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