Royal est ‘grave’: ‘Non, je n’ai pas changé !’
‘Je n’ai rien à dire, mais je le dis…’
Le monde entier l’a noté, et l’Allemagne ne cesse de s’en étonner : la France est sous la menace permanente de grèves que les syndicats assimilent au dialogue social. Effarement des pays évolués qui juge primitif ce mode opératoire syndical.
Le monde entier l’a noté, et l’Allemagne ne cesse de s’en étonner : la France est sous la menace permanente de grèves que les syndicats assimilent au dialogue social. Effarement des pays évolués qui juge primitif ce mode opératoire syndical.
Mais, sortie de son Poitou-Charentes d’adoption, Sa Cynique Majesté Royal n’a rien appris des mœurs hexagonales. Sa campagne présidentielle a été marquée pour longtemps par un flou peu artistique sur tous les tableaux: des volte-face caractérielles, des velléités d’indépendance et de collectif éléphantin, le tout émaillé de son éternel sourire figé mais carnassier, rectifié Colgate, comme le reste de son visage factice et son pacte modulable.
Dans un entretien à Libération paru ce lundi, l’impudique rend la monnaie de sa pièce à son champion. Attaquée sur le terrain de ses fiches non assimilées et de son improvisation hasardeuse et catastrophique, en France et en Navarre, en Chine et au Proche-Orient, la battue critique en retour "l'improvisation totale" du gouvernement sur les dossiers sociaux, à l'orée d'une nouvelle semaine de négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Elle se croit obligée d'effectuer un virage verbal à gauche et se positionner en leader putatif du PS. Alors, elle ne s’embarrasse pas de nuance : selon elle et objectivement, l’improvisation serait ‘totale’, ce qui en dit long sur l’impact de cette critique, lorsqu’elle lui était adressée. "Conduire un pays moderne à la grève est la marque d'un pays mal gouverné", assène l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, un soupçon excessive et donc d'autant moins audible. Feindre de penser en effet que les syndicats n’ont pas plus d’arguments, hormis la grève, qu’elle n’a de propositions, hormis le dénigrement, relève de la bassesse. Marie-sEGOlène est une petite joueuse, dont les Français(es) se défient, mais qui tente néanmoins des plaquages, plus convaincants par l'équipe de France de rugby. Les Français ont nettement désapprouvé ce mouvement syndical désordonné du 18 octobre dernier qui n’en finit pas de s’achever: Royal tente un essai de relance.
La gauche avait promis au vainqueur des lendemains qui déchanteraient et tenait prête sa froide vengeance. Mais les citoyens de France se sont adaptés: ils ont l'expérience de ce type d'agression saisonnière, des syndicats comme de la grippe. Ainsi, Royal se positionne donc dans le sillage des syndicats, comme le vautour sur la proie abandonnée par les hyènes. "Nicolas Sarkozy, pendant la campagne, avait expliqué que tout était prêt. Or, on est dans l'improvisation totale. On aurait pu penser qu'on allait échapper à l'affrontement social, à la grève des transports. Mais à l'arrivée, on a un pouvoir qui ressemble piteusement à tout ce qu'il y a de plus archaïque", estime la présidente de la région Poitou-Charentes. Une occasion perdue de se taire, si ses silences font vraiment plus de bruit que des déclarations comme celle-là.
"Les oppositions sociales se cristallisent, même si elles sont partiellement occultées par une opération d'ouverture médiatiquement réussie", poursuit-elle. Elle mélange encore tout dans sa même petite tambouille de rancoeur.
Dans un entretien à Libération paru ce lundi, l’impudique rend la monnaie de sa pièce à son champion. Attaquée sur le terrain de ses fiches non assimilées et de son improvisation hasardeuse et catastrophique, en France et en Navarre, en Chine et au Proche-Orient, la battue critique en retour "l'improvisation totale" du gouvernement sur les dossiers sociaux, à l'orée d'une nouvelle semaine de négociations sur la réforme des régimes spéciaux de retraite. Elle se croit obligée d'effectuer un virage verbal à gauche et se positionner en leader putatif du PS. Alors, elle ne s’embarrasse pas de nuance : selon elle et objectivement, l’improvisation serait ‘totale’, ce qui en dit long sur l’impact de cette critique, lorsqu’elle lui était adressée. "Conduire un pays moderne à la grève est la marque d'un pays mal gouverné", assène l'ancienne candidate socialiste à la présidentielle, un soupçon excessive et donc d'autant moins audible. Feindre de penser en effet que les syndicats n’ont pas plus d’arguments, hormis la grève, qu’elle n’a de propositions, hormis le dénigrement, relève de la bassesse. Marie-sEGOlène est une petite joueuse, dont les Français(es) se défient, mais qui tente néanmoins des plaquages, plus convaincants par l'équipe de France de rugby. Les Français ont nettement désapprouvé ce mouvement syndical désordonné du 18 octobre dernier qui n’en finit pas de s’achever: Royal tente un essai de relance.
La gauche avait promis au vainqueur des lendemains qui déchanteraient et tenait prête sa froide vengeance. Mais les citoyens de France se sont adaptés: ils ont l'expérience de ce type d'agression saisonnière, des syndicats comme de la grippe. Ainsi, Royal se positionne donc dans le sillage des syndicats, comme le vautour sur la proie abandonnée par les hyènes. "Nicolas Sarkozy, pendant la campagne, avait expliqué que tout était prêt. Or, on est dans l'improvisation totale. On aurait pu penser qu'on allait échapper à l'affrontement social, à la grève des transports. Mais à l'arrivée, on a un pouvoir qui ressemble piteusement à tout ce qu'il y a de plus archaïque", estime la présidente de la région Poitou-Charentes. Une occasion perdue de se taire, si ses silences font vraiment plus de bruit que des déclarations comme celle-là.
"Les oppositions sociales se cristallisent, même si elles sont partiellement occultées par une opération d'ouverture médiatiquement réussie", poursuit-elle. Elle mélange encore tout dans sa même petite tambouille de rancoeur.
Sur la question malicieuse du divorce présidentiel annoncé jeudi dernier, Marie-sEGOlène Royal reste coite. Allez savoir pourquoi tant de pudeur soudaine. L’annonce officielle est intervenue le jour de la mobilisation nationale des syndicats contre la réforme des régimes spéciaux. Mais on ne choisit pas, quoi qu’en pensent les exégètes finauds, en réalité malsains. En juin, Royal n’avait-elle pas annoncé sa séparation de son compagnon et futur ex-premier secrétaire du Parti socialiste, François Hollande, avant la fin de la campagne des législatives ?
Les spécificités françaises sont-elles à ce point glorieuses qu’il faille les pointer à satiété, qu’il s’agisse de l’étalage médiatique de la vie privée des responsables politiques ou de l’abus du droit de grève?
Royal attaque les personnes, mais élude toujours les questions fond. La 'femme debout' ne se prononce pas sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.
Elle est vraiment ‘reloud’ ! On ne se refait pas…
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