Le maire de Tulle est amateur de passe-droits
François Hollande, le futur ex-Premier secrétaire du PS, qui pourrait devenir le futur ex-maire de Tulle, fait chanter Rachida Dati, l’actuelle ministre de la Justice. Il ne scelle pas que si la Garde des Sceaux fait supprimer le tribunal de grande instance de sa bonne ville de Tulle, il ne la présumerait pas innocente et considérerait sa décision comme un casus belli ! Que le Premier secrétaire du parti à la rose le dise avec des épines est-il un comble?…
Comme si la guerre n’était pas déjà déclarée ! Le maire de Tulle administre sa ville depuis Paris, ce qui lui permet de faire pression sur les ministères, en compensation de son absence chronique. Abus de pouvoir ? Abus de position politique dominante ? C’est le risque, quand trop de pouvoir est concentré dans les mains d’un seul : à la tête d’un parti et d’une ville, mais aussi de syndicats par secrétaires dévoués interposés, et de médias militants, sans assez de critique publique et de sanctions.
François Hollande, le futur ex-Premier secrétaire du PS, qui pourrait devenir le futur ex-maire de Tulle, fait chanter Rachida Dati, l’actuelle ministre de la Justice. Il ne scelle pas que si la Garde des Sceaux fait supprimer le tribunal de grande instance de sa bonne ville de Tulle, il ne la présumerait pas innocente et considérerait sa décision comme un casus belli ! Que le Premier secrétaire du parti à la rose le dise avec des épines est-il un comble?…
Comme si la guerre n’était pas déjà déclarée ! Le maire de Tulle administre sa ville depuis Paris, ce qui lui permet de faire pression sur les ministères, en compensation de son absence chronique. Abus de pouvoir ? Abus de position politique dominante ? C’est le risque, quand trop de pouvoir est concentré dans les mains d’un seul : à la tête d’un parti et d’une ville, mais aussi de syndicats par secrétaires dévoués interposés, et de médias militants, sans assez de critique publique et de sanctions.
Une vingtaine de bâtonniers venant de tribunaux qui se sentaient menacés par la réforme en préparation de la carte judiciaire s’étaient présentés lundi 8 octobre devant la Chancellerie pour demander à être reçus, a annoncé dimanche 7 celui de Millau (Aveyron), Me Jérôme Alirol. Cette délégation de bâtonniers -chefs élus des avocats d'un barreau- a déposé aux abords de la Chancellerie un parterre de 2.500 roses blanches (100 par site menacé) à l'attention de la garde des Sceaux, Rachida Dati, "en signe d'espoir et d'ouverture au dialogue", selon un communiqué. Parmi les barreaux représentés figuraient ceux de Millau (Aveyron), Montluçon (Allier), Montbrison (Loire), Riom (Puy-de-Dôme), Alès (Gard), Tarascon (Bouches-du-Rhône), Dole (Jura), Belfort, Fontainebleau (Seine-et-Marne) et Lure (Haute-Saône), et aussi Brive et Tulle (Corrèze).
En Corrèze, département de parachutage de François Hollande, il existe deux tribunaux de grande instance à Tulle et Brive-la-Gaillarde: l'un des deux tribunaux -Brive ou Tulle- devrait disparaître. "A Brive, on est quatre fois plus important que Tulle, préfecture qui vit sous perfusion avec les administrations, alors que la vie économique est chez nous", remarque Maryvonne Murat, ancien bâtonnier. Les villes sont distantes de moins de ... 30 kilomètres.
Or, il ne semble plus question, pour l’instant, de mettre fin à cette situation privilégiée…
C'est bientôt le moment de faire livrer des roses blanches...
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