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lundi 22 octobre 2007

Ecole de Magistrature : favoritisme pour les ‘défavorisés’ !

Les nouvelles inégalités sociales se mettent en place
Les postes de la fonction publique ne sont pas pour les petits bourgeois…
Dieu a dit : « Il y aura des hommes blancs, il y aura des hommes noirs, il y aura des hommes jaunes, il y aura des hommes grands, il y aura des hommes petits, il y aura des hommes beaux, il y aura des hommes moches et tous seront égaux, mais ce sera pas facile ! » Et puis il a dit : « Y en aura même qui seront blancs, de classe moyenne et abandonnés de l’Etat, et pour eux ça sera très dur ! » (Coluche légèrement détourné).
Car pour la classe moyenne, parents et enfants, la vie s’annonce de plus en plus dure. Il va leur falloir s’intégrer à la société nouvelle. Dieu a dit : « Il y aura des enfants de parents divorcés, il y aura des immigrés, il y aura des sans papiers, et il y aura des enfants d’immigrés, divorcés et sans papiers et, pour eux, ce sera galette ! »
Le ministère de la Justice a en effet précisé jeudi avoir reçu une quinzaine de candidatures pour intégrer la nouvelle classe préparatoire au concours de l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) voulue par Rachida Dati, la terreur des magistrats et avocats réunis, au titre d'une politique … d'égalité des chances. C’est le clou !
Cette classe préparatoire intégrée à l'Ecole Nationale de la Magistrature, située à Paris, devrait donc accueillir quinze candidats issus des classes défavorisées. Pour commencer. Et une classe de quinze, c’est encore un privilège que leurs congénères désormais défavorisés leur envient déjà. Les professeurs de lycées et collèges vont revendiquer sous peu… Or, ce n’est pas un précédent, mais la suite logique de ce qui se passe déjà pour accéder de Sciences Po à l’ENA. Les critères de recrutement seront fonctions du diplôme du candidat, de son origine géographique et de ses ressources et de celle de sa famille. A l’époque où les bourses étaient devenues rares avant que les classes moyennes et laborieuses en soient définitivement exclues, les défavorisés en question connaissaient tous des cas d’interprétation douteuse des critères. Ca continue…
Les quinze élus au favoritisme seront choisis en décembre. Leur formation durera neuf mois avant la présentation au concours 2008 de l'ENM.
Est-ce qu’ils devront passer les épreuves de sortie? Ou ce serait injuste, pour des 'défavorisés'?


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