Franchises médicales: tentative de mobilisation pas franchement réussie
Des rassemblements contre le projet gouvernemental d'instauration de franchises médicales, dans plusieurs villes de France, ont réuni samedi 30/09 au total quelques milliers de personnes, pour un modeste galop d'essai avant une autre mobilisation le 13 octobre. Dans la foulée, mais sans harcèlement? Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 prévoit d'instaurer une franchise, c'est à dire une part non remboursée, sur
- les médicaments (50 centimes),
- les actes paramédicaux (50 centimes)
- et les transports sanitaires (2 euros), ce qui devrait permettre de réaliser une économie de 850 millions d'euros par an.
Des rassemblements contre le projet gouvernemental d'instauration de franchises médicales, dans plusieurs villes de France, ont réuni samedi 30/09 au total quelques milliers de personnes, pour un modeste galop d'essai avant une autre mobilisation le 13 octobre. Dans la foulée, mais sans harcèlement? Le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2008 prévoit d'instaurer une franchise, c'est à dire une part non remboursée, sur
- les médicaments (50 centimes),
- les actes paramédicaux (50 centimes)
- et les transports sanitaires (2 euros), ce qui devrait permettre de réaliser une économie de 850 millions d'euros par an.
Un collectif (encore un...) rassemblant des partis de gauche héréroclites (PS, LCR, en particulier) des organisations professionnelles comme l'Amuf (Association des Médecins Urgentistes de France) menée par Patrick Pelloux, ci-contre, qui tient une chronique dans Charlie Hebdo, des syndicats qui veulent sauver leurs pompes à fric (FSU, Sud) et des associations extrémistes(Act Up, Attac, Familles laïques,...), avaient appelé à la "mobilisation" contre "cette remise en cause de la solidarité". L’orientation partisane radicale fait-elle un doute ?
Des centaines de personnes, 2.100 selon les organisateurs, ont ainsi participé à Paris à un meeting pour dire "non aux franchises, non à l'impôt sur la maladie". Les estimations de la police ne sont pas communiquées, pour empêcher de relativiser l’information.
Plusieurs centaines de personnes (350 selon la police) se sont rassemblées à Toulouse, devant le Capitole, sous une banderole proclamant "les franchises, non, la solidarité oui ; accès aux soins pour toutes et pour tous", entre les stands de la fête annuelle des associations et la pyramide de chaussures contre les mines de Handicap International. Nous n’avons pas droit, cette fois, aux estimations des organisateurs, avec la même intention d’empêcher de relativiser l’information.
A Marseille, entre 200 personnes, selon la police, et 500, selon les organisateurs, donc 350 militants extrémistes, s'étaient réunies près de la porte d'entrée de la Foire de Marseille pour sensibiliser le public aux "risques majeurs" que feraient peser les franchises sur les plus pauvres.
Des rassemblements analogues se sont tenus à Nantes (600 à 1.500 personnes, ce qui n’a pas de sens), Caen, Le Havre, Grenoble, Tarbes, Albi, Strasbourg, Rennes (100 à 150, selon quelle source ?), Clermont-Ferrand (100 à 150, selon quelle source ?), Nîmes (environ 200, selon quelle source ?), Périgueux (100 à 150, selon quelle source ?), Guéret et Limoges (environ 300 dans les deux cités, selon quelle source ?). Dans d'autres villes, comme Lille et Bordeaux, des réunions publiques confidentielles ont également été organisées.
L'opposition aux franchises a été renforcée par le report à 2010 au plus tôt, d'un "bouclier sanitaire" permettant de limiter les dépenses de santé non remboursées des ménages modestes, même si cette mesure n'avait pour but que de "faire passer la pilule" des franchises, selon Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques (Ufal) et l'un des porte-parole du collectif. L’UFAL, pour la situer, est l'une des associations fondatrices d'Attac.
Le collectif compassionnel (?) de récupération des accidentés de la vie et de l'entreprise, compte participer à la manifestation contre les franchises et pour de meilleurs conditions de travail, organisée par l'Andeva (victimes de l'amiante) et la Fnath (accidentés de la vie), le 13 octobre à Paris. Il entend aussi faire pression auprès des parlementaires pour qu'ils proposent des amendements de suppression des franchises lors de la discussion du PLFSS 2008. Les Mutuelles de France, l’Andeva et la Fnath étaient présents les trois jours que dura la fête de l’Humanité, les 14, 15 et 16 septembre 2007.
Rappel de l'affaire qui a opposé Jean-Pierre Brard (député-maire apparenté PCF de Montreuil, Seine-Saint-Denis) à Patrick Pelloux (président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuhf), et sous-chef des urgences de l'hôpital Saint-Antoine (Paris XII e ) ). ‘Le docteur PELLOUX va-t-il enfin nous dire qui il est réellement, ce que sont réellement ses convictions ? Va-t-il clairement condamner les pratiques des Témoins de Jéhovah qu'il côtoie dans les colloques. Acceptera-t-il de répondre à cet appel que nous lui lançons pour que, fidèle au serment d'Hippocrate qu'il a prêté, il condamne sans ambiguïté la position des Témoins de Jéhovah sur le refus de la transfusion sanguine qui peut, dans biens des cas, conduire à la mort.’ Sommes-nous là devant un cas de stratégie de guerre théocratique?
Des centaines de personnes, 2.100 selon les organisateurs, ont ainsi participé à Paris à un meeting pour dire "non aux franchises, non à l'impôt sur la maladie". Les estimations de la police ne sont pas communiquées, pour empêcher de relativiser l’information.
Plusieurs centaines de personnes (350 selon la police) se sont rassemblées à Toulouse, devant le Capitole, sous une banderole proclamant "les franchises, non, la solidarité oui ; accès aux soins pour toutes et pour tous", entre les stands de la fête annuelle des associations et la pyramide de chaussures contre les mines de Handicap International. Nous n’avons pas droit, cette fois, aux estimations des organisateurs, avec la même intention d’empêcher de relativiser l’information.
A Marseille, entre 200 personnes, selon la police, et 500, selon les organisateurs, donc 350 militants extrémistes, s'étaient réunies près de la porte d'entrée de la Foire de Marseille pour sensibiliser le public aux "risques majeurs" que feraient peser les franchises sur les plus pauvres.
Des rassemblements analogues se sont tenus à Nantes (600 à 1.500 personnes, ce qui n’a pas de sens), Caen, Le Havre, Grenoble, Tarbes, Albi, Strasbourg, Rennes (100 à 150, selon quelle source ?), Clermont-Ferrand (100 à 150, selon quelle source ?), Nîmes (environ 200, selon quelle source ?), Périgueux (100 à 150, selon quelle source ?), Guéret et Limoges (environ 300 dans les deux cités, selon quelle source ?). Dans d'autres villes, comme Lille et Bordeaux, des réunions publiques confidentielles ont également été organisées.
L'opposition aux franchises a été renforcée par le report à 2010 au plus tôt, d'un "bouclier sanitaire" permettant de limiter les dépenses de santé non remboursées des ménages modestes, même si cette mesure n'avait pour but que de "faire passer la pilule" des franchises, selon Bernard Teper, président de l'Union des familles laïques (Ufal) et l'un des porte-parole du collectif. L’UFAL, pour la situer, est l'une des associations fondatrices d'Attac.
Le collectif compassionnel (?) de récupération des accidentés de la vie et de l'entreprise, compte participer à la manifestation contre les franchises et pour de meilleurs conditions de travail, organisée par l'Andeva (victimes de l'amiante) et la Fnath (accidentés de la vie), le 13 octobre à Paris. Il entend aussi faire pression auprès des parlementaires pour qu'ils proposent des amendements de suppression des franchises lors de la discussion du PLFSS 2008. Les Mutuelles de France, l’Andeva et la Fnath étaient présents les trois jours que dura la fête de l’Humanité, les 14, 15 et 16 septembre 2007.
Rappel de l'affaire qui a opposé Jean-Pierre Brard (député-maire apparenté PCF de Montreuil, Seine-Saint-Denis) à Patrick Pelloux (président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuhf), et sous-chef des urgences de l'hôpital Saint-Antoine (Paris XII e ) ). ‘Le docteur PELLOUX va-t-il enfin nous dire qui il est réellement, ce que sont réellement ses convictions ? Va-t-il clairement condamner les pratiques des Témoins de Jéhovah qu'il côtoie dans les colloques. Acceptera-t-il de répondre à cet appel que nous lui lançons pour que, fidèle au serment d'Hippocrate qu'il a prêté, il condamne sans ambiguïté la position des Témoins de Jéhovah sur le refus de la transfusion sanguine qui peut, dans biens des cas, conduire à la mort.’ Sommes-nous là devant un cas de stratégie de guerre théocratique?
Le PCF va-t-il enfin nous dire qui il est réellement ?
Amis de l’humanité Patrick Pelloux invité (25/02/2006):
Le président de l’Association des médecins urgentistes de France sera l’invité, le vendredi 3 mars, à 18 heures, à Paris, du Café des Amis de l’Humanité, au 146, rue Montmartre (1).
Patrick Pelloux a été en pointe dans l’alerte lancée, durant l’été 2003, contre les conséquences de la sécheresse sur la santé, particulièrement sur les personnes âgées, la suite montrant hélas qu’il ne s’était pas trompé. Mais ce sens de l’alerte ne l’a pas quitté, concernant la situation qui se dégrade et le recul programmé par le gouvernement avec son plan « Hôpital 2007 ». Le leader des urgentistes précisera également l’idée qu’il se fait de l’hôpital en particulier, de la santé en général, et répondra aux questions du public.
(1) Café du Croissant, 146, rue Montmartre, vendredi 3 mars, 18 heures.
Patrick Pelloux a été en pointe dans l’alerte lancée, durant l’été 2003, contre les conséquences de la sécheresse sur la santé, particulièrement sur les personnes âgées, la suite montrant hélas qu’il ne s’était pas trompé. Mais ce sens de l’alerte ne l’a pas quitté, concernant la situation qui se dégrade et le recul programmé par le gouvernement avec son plan « Hôpital 2007 ». Le leader des urgentistes précisera également l’idée qu’il se fait de l’hôpital en particulier, de la santé en général, et répondra aux questions du public.
(1) Café du Croissant, 146, rue Montmartre, vendredi 3 mars, 18 heures.
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