Accusées d’avoir aidé des sans papiers, à l’insu de leur plein gré
Ce n’est pas en France que ça arriverait…
Ce mardi matin, devant un tribunal de Portsmouth, s'est ouvert le procès de deux jeunes Françaises accusées d'avoir aidé deux clandestins chinois à entrer au Royaume-Uni en les cachant dans le coffre de leur voiture. Leur procès s'est ouvert en fin de matinée, en présence de plusieurs membres des familles des deux accusées. Il est prévu pour durer au moins quatre jours.
Hanane Cherigui, une Franco-Marocaine de 27 ans, et Samia Bellazouz, une Franco-Algérienne de 29 ans, sont soupçonnées d'appartenir à un réseau de passeurs aidant des immigrants clandestins à entrer au Royaume-Uni.
Les deux amies, originaires de Bondy dans le 9.3 (Seine-Saint-Denis), étaient parties en voiture le 2 juin à Londres, pour y faire -nous assure-t-on, quelques menues emplettes avant le mariage d'Hanane, prévu le 23 juin. Trois semaines seulement avant l'heureux jour. Les commerces français ne semblent pas faire leur affaire et les jeunes du 9.3 vont communément faire leurs achats à Londres, en toute simplicité, pour soutenir l'économie française. Elles doivent aujourd'hui regretter de ne pas avoir pris l’avion : le mal de l’air probablement… Embarquées sur un ferry au départ de Caen (port plutôt calme auquel on ne pense pas ausitôt, mais où s’étend manifestement leur vaste réseau d’amis), elles ont été contrôlées à Portsmouth par des douaniers, qui ont découvert deux clandestins chinois cachés dans le coffre de leur voiture. A l’évidence une belle grosse voiture de défavorisés des banlieues encore plus défavorisées, qui peut contenir dans son coffre des bagages pour deux, mais aussi deux adultes. Rien d'extraordinaire.
Les délicieuses Hanane et Samia assurent que les deux hommes sont montés à leur insu, pendant qu'elles achetaient leurs billets ou pendant le trajet. Que le coffre de deux jeunes filles peu averties des risques encourus par les véhicules dans le 9.3 soit resté ouvert est bien naturel. Mais mises en accusation le 4 juin, elles ont depuis été maintenues en détention provisoire à la prison pour femmes de Bronzefield, à Ashford, au sud-ouest de Londres. Ca ne rigole pas au Royaume-Uni socialiste.
Les deux jeunes femmes, qui ont vu leur demande de libération sous caution rejetée, ont décidé de plaider non coupables! Elles encourent, selon la loi, une peine de prison maximale de 14 ans. Mais au regard de la jurisprudence, elles pourraient, si elles étaient reconnues coupables par le jury, être condamnées à une peine de 18 à 30 mois. Pour l'avocate franco-britannique Me Marie-Claire Sparrow, de notre franco-algérienne Samia, ce genre de procès est "courant, même banal".
L’avocate, Me Sparrow [moineau], manifestement spécialisée dans ce type d’affaires, a expliqué qu'elle avait déjà eu à traiter d'une affaire de six clandestins chinois retrouvés cachés dans la cabine d'un camion, dont le chauffeur a finalement été acquitté. Faute de preuves ? Pour vice de forme ? Ou s’agirait-il plutôt d’une filière ?
Pourquoi M° Moineau distrait-elle ensuite notre attention, en ajoutant : "Dans le même style, on a beaucoup de cas reliés au trafic de drogue", avec d'importantes quantités de stupéfiants retrouvées dans des voitures traversant la Manche, selon elle. "On est dans les mains du jury, il y a eu des acquittements mais tout dépend du jury, c'est imprévisible". L’avocate semble avoir une bonne opinion de la justice et des jurys de son pays ! La justice serait, selon elle, versatile et quelque peu injuste, que ça ne l'étonnerait pas. Serait-elle militante d’un quelconque collectif international ? Est-elle recommandée par un réseau français de soutien aux sans-papiers ?
Selon Me Florent Hauchecorne (1), qui défend Hanane, sa cliente n'a "pas du tout le profil de la délinquance". Remarquablement convaincant ! Nous tombons dans la subjectivité la plus navrante.
"Il existe une présomption de culpabilité aujourd'hui selon laquelle elle ferait partie d'un réseau de passeurs mais elle n'a pas du tout le profil", a-t-il commenté peu avant le début de l'audience. M° Hauchecorne lui donnerait donc son dieu sans confession; voilà comment la justice devrait être rendue. Au lieu de ça, nous allons vers le délit de faciès... "Hanane a fait des études, ses parents sont parfaitement intégrés, elle devait se marier trois semaines plus tard, elle devait signer une promesse d'achat pour une maison". Respectable, en effet.
Ce n’est pas en France que ça arriverait…
Ce mardi matin, devant un tribunal de Portsmouth, s'est ouvert le procès de deux jeunes Françaises accusées d'avoir aidé deux clandestins chinois à entrer au Royaume-Uni en les cachant dans le coffre de leur voiture. Leur procès s'est ouvert en fin de matinée, en présence de plusieurs membres des familles des deux accusées. Il est prévu pour durer au moins quatre jours.
Hanane Cherigui, une Franco-Marocaine de 27 ans, et Samia Bellazouz, une Franco-Algérienne de 29 ans, sont soupçonnées d'appartenir à un réseau de passeurs aidant des immigrants clandestins à entrer au Royaume-Uni.
Les deux amies, originaires de Bondy dans le 9.3 (Seine-Saint-Denis), étaient parties en voiture le 2 juin à Londres, pour y faire -nous assure-t-on, quelques menues emplettes avant le mariage d'Hanane, prévu le 23 juin. Trois semaines seulement avant l'heureux jour. Les commerces français ne semblent pas faire leur affaire et les jeunes du 9.3 vont communément faire leurs achats à Londres, en toute simplicité, pour soutenir l'économie française. Elles doivent aujourd'hui regretter de ne pas avoir pris l’avion : le mal de l’air probablement… Embarquées sur un ferry au départ de Caen (port plutôt calme auquel on ne pense pas ausitôt, mais où s’étend manifestement leur vaste réseau d’amis), elles ont été contrôlées à Portsmouth par des douaniers, qui ont découvert deux clandestins chinois cachés dans le coffre de leur voiture. A l’évidence une belle grosse voiture de défavorisés des banlieues encore plus défavorisées, qui peut contenir dans son coffre des bagages pour deux, mais aussi deux adultes. Rien d'extraordinaire.
Les délicieuses Hanane et Samia assurent que les deux hommes sont montés à leur insu, pendant qu'elles achetaient leurs billets ou pendant le trajet. Que le coffre de deux jeunes filles peu averties des risques encourus par les véhicules dans le 9.3 soit resté ouvert est bien naturel. Mais mises en accusation le 4 juin, elles ont depuis été maintenues en détention provisoire à la prison pour femmes de Bronzefield, à Ashford, au sud-ouest de Londres. Ca ne rigole pas au Royaume-Uni socialiste.
Les deux jeunes femmes, qui ont vu leur demande de libération sous caution rejetée, ont décidé de plaider non coupables! Elles encourent, selon la loi, une peine de prison maximale de 14 ans. Mais au regard de la jurisprudence, elles pourraient, si elles étaient reconnues coupables par le jury, être condamnées à une peine de 18 à 30 mois. Pour l'avocate franco-britannique Me Marie-Claire Sparrow, de notre franco-algérienne Samia, ce genre de procès est "courant, même banal".
L’avocate, Me Sparrow [moineau], manifestement spécialisée dans ce type d’affaires, a expliqué qu'elle avait déjà eu à traiter d'une affaire de six clandestins chinois retrouvés cachés dans la cabine d'un camion, dont le chauffeur a finalement été acquitté. Faute de preuves ? Pour vice de forme ? Ou s’agirait-il plutôt d’une filière ?
Pourquoi M° Moineau distrait-elle ensuite notre attention, en ajoutant : "Dans le même style, on a beaucoup de cas reliés au trafic de drogue", avec d'importantes quantités de stupéfiants retrouvées dans des voitures traversant la Manche, selon elle. "On est dans les mains du jury, il y a eu des acquittements mais tout dépend du jury, c'est imprévisible". L’avocate semble avoir une bonne opinion de la justice et des jurys de son pays ! La justice serait, selon elle, versatile et quelque peu injuste, que ça ne l'étonnerait pas. Serait-elle militante d’un quelconque collectif international ? Est-elle recommandée par un réseau français de soutien aux sans-papiers ?
Selon Me Florent Hauchecorne (1), qui défend Hanane, sa cliente n'a "pas du tout le profil de la délinquance". Remarquablement convaincant ! Nous tombons dans la subjectivité la plus navrante.
"Il existe une présomption de culpabilité aujourd'hui selon laquelle elle ferait partie d'un réseau de passeurs mais elle n'a pas du tout le profil", a-t-il commenté peu avant le début de l'audience. M° Hauchecorne lui donnerait donc son dieu sans confession; voilà comment la justice devrait être rendue. Au lieu de ça, nous allons vers le délit de faciès... "Hanane a fait des études, ses parents sont parfaitement intégrés, elle devait se marier trois semaines plus tard, elle devait signer une promesse d'achat pour une maison". Respectable, en effet.
Il reste que M° Hauchecorne est déjà connu pour ce type d'imparable argumentation. Il a en effet déjà sévi dans l’affaire des bandes rivales de la gare du Nord… Comme par hasard?Ousmane Dembélé, 18 ans, et Amara Dramé, 19 ans, comparaissaient le 4 /10/07 devant le tribunal de Paris. Ils étaient soupçonnés d'avoir participé le 2 septembre à une bagarre entre bandes près de la gare du Nord, qui avait abouti à l'interpellation de 18 personnes dont onze mineurs. Banal encore, tout cela. Le ténor du barreau avait déjà fait état de ses impressions personnelles : « Je pense que c’est une bagarre comme il y en a beaucoup d’autres ». L’affrontement cependant était armé ! Toujours banal? Pour laisser à Hanane et Samia toutes leurs illusions, nous ne signalerons pas que les deux petites frappes de la Goutte d'Or ont écopé de six mois de prison, dont quatre fermes, malgré le pouvoir de conviction de M° Hauchecorne...
VOIR et ENTENDRE M° Hauchecorne et son distingué collègue commentant le procès de la Gare du Nord:
proces Gare du nord bagarres
Me Hauchecorne poursuit maintenant sa trajectoire et affirme à Portsmouth que « bien intégrées, avec chacune un emploi, Hanane et Samia, [deux cervelles de moineaux, vraiment ?] vont plaider l'absence de motivations et la simple "négligence", pour n'avoir pas fermé leur coffre. C'est aussi simple que ça! Il déplore aussi que les deux clandestins, qui, solidaires, n'ont pas directement mis en cause les Françaises, aient apparemment été expulsés et ne puissent témoigner.
La presse française est encore admirable sur ce coup-là encore!
Tout aussi indépendante que la justice, comme on se doute, elle se garde de prendre parti. Enfin, il faut y voir de plus près.
VOIR et ENTENDRE le reportage partisan de France 3 (16/10/07), par ailleurs modèle d'éthique professionnelle une seule version des faits, celle des proches. La presse impertinente à ses heures dévoile son indépendance, à d’autres. Le document est utilisé par la famille pour animer un comité de soutien aux victimes de la démocratie britannique:
En passant, on observera la voiture qui ne semble pas être un petite cylindrée comme il en brûle dans le 9.3 et le décor du modeste hôtel ‘pas cher’ qui accueille toute la famille présente de Samia et du fiancé d’Hanane. La journaliste nous assène que les douces jeunes filles risquent 14 ans de prison.
VOIR et ENTENDRE ensuite le reportage de i>télé (20 juin 2007)
La chaîne télé dans laquelle Le Monde possède des parts annonce la peine minimale encourue,18 mois de prison. C’est moins saisissant !
La chaîne télé dans laquelle Le Monde possède des parts annonce la peine minimale encourue,18 mois de prison. C’est moins saisissant !
Hanane et Samia sur iTélé - 20/06/2007
Un ‘détail’ interpelle néanmoins : on a trouvé 500€ en possession des damoiselles. Or, un passage rapporte justement 500€. Troublante coïncidence et motivation que la défense n'a pas envisagée? Car 500€ X 2, ça doit aller chercher dans les 1000€. Combien de fois par mois ? Pendant combien d’années ? La tête nous tourne…
Sur Dailymotion, le texte d’accompagnement de la vidéo est le même que celui sur France3… Toutes ces vidéos partisanes sont donc issues du même comité de soutien !
VOIR et ENTENDRE enfin le reportage de LCI (09 juin 2007)
Le texte d’accompagnement est enfin différent. Pas de militantisme.
Dans le coffre de leur voiture, la police britannique avait trouvé deux Chinois. Elles affirmaient ignorer sa présence. Leurs proches se mobilisent.
Le texte d’accompagnement est enfin différent. Pas de militantisme.
Dans le coffre de leur voiture, la police britannique avait trouvé deux Chinois. Elles affirmaient ignorer sa présence. Leurs proches se mobilisent.
(1) M° Hauchecorne n’est pas un inconnu. Voyez qu’il n’est pas, mais pas du tout, engagé à gauche. Son assistance à nos deux innocentes tracassées par la justice britannique pourrait se retourner contre les deux victimes, tant le parti-pris du cher Maître discrédite leur cause. Une affaire plombée par la gauche radicale. Un simple avatar parmi tant d’autres?
Document Le Monde,dont voici le texte, au cas où notre démonstration serait soudainement amputée, et pour vous éviter d'avoir bientôt à payer pour vous informer (il ne faudrait pas que la lecture du Monde soit réservée aux nantis!):
Nous refusons la "régression judiciaire"
LE MONDE 01.10.07
La tribune de MM. Repiquet et Magendie (Le Monde du 19 septembre -2007) nous a, à proprement parler, scandalisés. Que le bâtonnier des avocats de Paris et le premier président de la cour d'appel de Paris apportent leur soutien aux réformes judiciaires de Nicolas Sarkozy et de Rachida Dati, pourquoi pas. Mais qu'ils prennent au moins la précaution élémentaire de préciser que cela n'engage que leurs personnes.
De nombreux confrères se sont en effet élevés, ces dernières semaines, contre des réformes résolument attentatoires aux libertés individuelles et au principe fondateur de l'individualisation des peines. Ils ont eu raison : de l'instauration des peines planchers qui ligotent les magistrats au projet de juger des irresponsables mentaux, de la création des "hôpitaux prisons" à la tentation du tout sécuritaire, le devoir des avocats, notre devoir, était de dénoncer un populisme pénal jusqu'alors inégalé.
Le blanc-seing du représentant des avocats du barreau de Paris à la régression politique et judiciaire à l'oeuvre ne saurait emporter l'adhésion, tant le silence qui l'entoure demeure assourdissant : pas un mot sur les déclarations qui stigmatisent toute ou partie de la population pénale et carcérale, pas un mot sur l'état des prisons, pas un mot sur l'intention affichée de juger les irresponsables mentaux. Et pas un mot, bien entendu, sur ce fantastique retour en arrière orchestré par des responsables politiques dont l'ambition personnelle semble être à l'aune de leur dédain pour l'intérêt général et de leur aveuglement devant les dérives civilisationnelles en cours.
Il fut un temps où la profession tout entière s'élevait contre les lois Perben II, prémices de ce qui est aujourd'hui assumé dans la plus grande légèreté et sans le moindre scrupule. Il fut un temps aussi où le bâtonnier de Paris ne pouvait plus se réfugier derrière son titre et sa fonction pour faire état ne serait-ce que d'une simple "compréhension" envers les pouvoirs publics. Le soutien officiel de M. le bâtonnier n'appartient donc qu'à lui. Il doit toutefois savoir qu'il nous scandalise, pour cette raison simple qu'il trahit, dans un silence bien ordonné, ce qu'il est censé représenter : l'ensemble d'une profession qui a prêté et doit porter le même serment que lui.
Et qui trouve-t-on parmi les pétitionnaires de ce réglement de compte politique? Elisa Aboucaya, Alexandre Albin, Patrick Arapian, Céline Astolfe, Laurent Benarrous, Antoine Comte, Elsa Correia, Talia Coquis, Françoise Cotta, Thomas Delanoe, Marie Dose, Gaëlle Dumont, Charline Elkind, Carole Foissy, Elisabeth Grabli, Emmanuelle Hauser-Phelizon, Florent Hauchecorne, Josée Israel, Michel Konitz, Romain Kail, Laurence Lehman, Patrick Maisonneuve, Caroline Mecary, Nicole Marxon-Milhaud, Anne Picou, Eric Plouvier, Frédérique Pons, Michel Stansal, Karima Tajine, Eric Turcon, Arthur Vercken, Zohor Ziani Cherif, sont avocats à la cour.
La tribune de MM. Repiquet et Magendie (Le Monde du 19 septembre -2007) nous a, à proprement parler, scandalisés. Que le bâtonnier des avocats de Paris et le premier président de la cour d'appel de Paris apportent leur soutien aux réformes judiciaires de Nicolas Sarkozy et de Rachida Dati, pourquoi pas. Mais qu'ils prennent au moins la précaution élémentaire de préciser que cela n'engage que leurs personnes.
De nombreux confrères se sont en effet élevés, ces dernières semaines, contre des réformes résolument attentatoires aux libertés individuelles et au principe fondateur de l'individualisation des peines. Ils ont eu raison : de l'instauration des peines planchers qui ligotent les magistrats au projet de juger des irresponsables mentaux, de la création des "hôpitaux prisons" à la tentation du tout sécuritaire, le devoir des avocats, notre devoir, était de dénoncer un populisme pénal jusqu'alors inégalé.
Le blanc-seing du représentant des avocats du barreau de Paris à la régression politique et judiciaire à l'oeuvre ne saurait emporter l'adhésion, tant le silence qui l'entoure demeure assourdissant : pas un mot sur les déclarations qui stigmatisent toute ou partie de la population pénale et carcérale, pas un mot sur l'état des prisons, pas un mot sur l'intention affichée de juger les irresponsables mentaux. Et pas un mot, bien entendu, sur ce fantastique retour en arrière orchestré par des responsables politiques dont l'ambition personnelle semble être à l'aune de leur dédain pour l'intérêt général et de leur aveuglement devant les dérives civilisationnelles en cours.
Il fut un temps où la profession tout entière s'élevait contre les lois Perben II, prémices de ce qui est aujourd'hui assumé dans la plus grande légèreté et sans le moindre scrupule. Il fut un temps aussi où le bâtonnier de Paris ne pouvait plus se réfugier derrière son titre et sa fonction pour faire état ne serait-ce que d'une simple "compréhension" envers les pouvoirs publics. Le soutien officiel de M. le bâtonnier n'appartient donc qu'à lui. Il doit toutefois savoir qu'il nous scandalise, pour cette raison simple qu'il trahit, dans un silence bien ordonné, ce qu'il est censé représenter : l'ensemble d'une profession qui a prêté et doit porter le même serment que lui.
Et qui trouve-t-on parmi les pétitionnaires de ce réglement de compte politique? Elisa Aboucaya, Alexandre Albin, Patrick Arapian, Céline Astolfe, Laurent Benarrous, Antoine Comte, Elsa Correia, Talia Coquis, Françoise Cotta, Thomas Delanoe, Marie Dose, Gaëlle Dumont, Charline Elkind, Carole Foissy, Elisabeth Grabli, Emmanuelle Hauser-Phelizon, Florent Hauchecorne, Josée Israel, Michel Konitz, Romain Kail, Laurence Lehman, Patrick Maisonneuve, Caroline Mecary, Nicole Marxon-Milhaud, Anne Picou, Eric Plouvier, Frédérique Pons, Michel Stansal, Karima Tajine, Eric Turcon, Arthur Vercken, Zohor Ziani Cherif, sont avocats à la cour.
Guerre des gangs au tribunal!Toutes ces affaires sont d’une banalité qui dépasse les honnêtes citoyens!
Et la politique n’a rien à y voir, mais alors rien !…
Et la politique n’a rien à y voir, mais alors rien !…
Merci d'avoir repondu avec beaucoup d'humour a la question que je me posais: Pourquoi cette affaire a-t-elle ete autant mediatisee? Je n'arrivais pas a comprendre.
RépondreSupprimerMon job comme avocate est de presenter la version de mes clientes de la meilleure maniere possible, le job de l'accusation est de presenter ma cliente de la pire maniere possible et c'est au jury a decider.
le fait que l' accusation se debarasse des clandestins au plus vite au lieu de les faire juger avec les accuses explique la reaction du jury (surtout dans ce cas ou toutes les deux avaient fait 4 mois et demi de preventive)
marie-Claire Sparrow, Barrister de Samia