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mercredi 23 octobre 2019

Forte hausse des prix du gaz (3%) au 1er novembre

4 millions de clients d'Engie sont ciblés par l'Etat français, principal actionnaire de l'ex-GDF

L'Etat détient un quart du capital et, dès mai 2017, Macron a insisté : "C'est moi le patron !"

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Après les prix des carburants, Macron met le feu aux tarifs du gaz
Les tarifs d'Engie sont-ils une variable d'ajustement du gouvernement ? 
Bien que "réglementés", ces tarifs varient d'un mois sur l'autre - plus que la concurrence - en fonction des coûts liés aux approvisionnements en gaz, aux infrastructures et à la commercialisation, ainsi qu'à... diverses taxes. C'est là que Darmanin assure qu'il n'y est pour rien...

Mauvaise nouvelle donc pour les millions de foyers français encore clients d'Engie : après une baisse de 2,4% en octobre, les prix tarifs réglementés de vente (TRV) du gaz vont augmenter de 3% au 1er novembre, annonce ce mardi 22 octobre la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Parce que c'est la CRE qui conseille Bercy où le ministre se décharge de toute responsabilité.

Dimanche on passe à l'heure d'hiver et il sera rude pour les budgets des ménages.

Pourvu que le réchauffement climatique ait une incidence positive sur nos factures... 
Jean-François Carenco 2 (20730280934) (cropped).jpg
"Cette augmentation est de 0,8% pour les clients qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1,8% pour ceux qui ont un double usage, cuisson et eau chaude, et de 3,2% pour les foyers qui se chauffent au gaz", détaille le régulateur, entité grise : qui connaît sa tête? Malgré cette hausse, les TRV d'Engie ont baissé de 11,5% cette année, précise Jean-François Carenco, ci-contre, par ailleurs. 
Si les usagers ne comprennent pas ce qui leur arrive, c'est aussi que la transparence promis n'est pas à leur service précisons donc, si ça peut aider, que les TRV sont les tarifs réglementés de vente.

Cette "évolution" - car ce n'est plus vraiment une "hausse", traduit l'application d'une formule tarifaire définie fin juin par un arrêté du gouvernement, rappelle la CRE. Mince ! Alors, Macron est dans le coup ? L'Edouard va devoir assumer...

Les tarifs réglementés d'Engie varient en fonction des diverses taxes sur lesquelles un pouvoir responsable peut peser, ne serait-ce qu'en anticipant et en budgétant les hausses des coûts liés aux approvisionnements en gaz, aux infrastructures et à la commercialisation. Mais, dans le "monde nouveau" de Macron, on continue à se trouver des boucs émissaires et cette fois ce sont les Gilets jaunes coupables de tous les maux depuis l'hiver dernier.

Via l'Edouard, Macron avait demandé au groupe énergétique qu'il "lisse" les prix pour le premier semestre 2019, afin de garantir qu'ils n'augmentent pas. Le gouvernement avait profité de l'été et de la canicule pour se faire mousser en décidant de prolonger cette mesure de lissage sur plusieurs mois. Mais l'hiver et les besoins énergétiques de chauffage arrivent et Macron se trouve fort dépourvu quand vient la bise.

Les tarifs réglementés de vente du gaz doivent disparaître au cours des prochaines années, au nom de la concurrence. 
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Depuis la dérégulation et l'ouverture du marché du gaz pour les particuliers à la concurrence, le 1er juillet 2007, de nombreux fournisseurs alternatifs ont fait leur apparition proposant des tarifs gaz compétitifs pour concurrencer le fournisseur français historique. Certains proposent des réductions sur le prix gaz par rapport justement à ce tarif Engie. C'est le cas notamment d'ENI (fournisseur historique de gaz en Italie mais présent également en France), Total Direct Energie et Happ-e. C'est pourquoi il est intéressant de comparer les différentes offres de gaz.
D'après le site Eurostat, le prix moyen du gaz TTC dans l'ensemble de l'Union Européenne est de 0,06€ / kWh alors que le prix moyen en France est de 0,07€ / kWh.
Dès son élection - par défaut, pour barrer Marine Le Pen -, les Français n'étaient que 45 % à accorder leur confiance à Macron, selon un sondage Elabe, soit une cote inférieure à tous ses prédécesseurs. En octobre 2019, selon l'IFOP, ils n'étaient plus que 34% la semaine dernière, mais, contre toute vraisemblance,  Dabi sentait une "légère hausse"... 

Cette fois, que ressent-il ? 
Si ça le chatouille, nous, ça nous grattouille. Même que ça nous démange ...

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