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lundi 14 octobre 2019

Face aux violences scolaires, Blanquer promet des ...statistiques

Le ministre de l’Education Nationale de Macron va publier des chiffres de la violence scolaire "département par département" chaque trimestre

Cette réplique du gouvernement Philippe va faire peur aux délinquants...


 « Depuis deux semaines, s’est produite une succession de faits, pas plus nombreux que d’habitude, mais d’une gravité exceptionnelle », déplore Jean-Michel Blanquer, le 12 octobre au ministère de l’Education nationaleElle intervient après l’assassinat d’un lycéen de 15 ans à l’entrée d’un stade où se tenaient des cours d’EPS aux Lilas, Seine-Saint-Denis...
Depuis, le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer (ci-dessus) a annoncé la parade, dans un entretien au Parisien dimanche : une plus grande transparence sur les violences dans les établissements scolaires
" Il faut que les pouvoirs publics puissent être transparents sur les enjeux de sécurité. J’ai décidé de faire un point national régulier sur ce sujet, chaque trimestre", a déclaré le docte Blanquer, qui a précisé sa volonté de "publier les chiffres de la violence scolaire département par département".

Quel est l'échelle de "gravité" retenue par Blanquer ?
"Il y a chaque jour entre 20 et 30 incidents graves, à mettre en regard des 63.000 implantations scolaires de France ", a relativisé le ministre qui va envoyer dès lundi [sic] des inspecteurs à Sarcelles (Val-d’Oise), où un professeur a été frappé à coups de poing par un élève le 30 septembre parce qu’il lui demandait d’enlever sa casquette. Un incident ?

La mise en place du plan violences décidé fin août commence en octobre, assure Blanquer 

Le placement d’office des élèves violents dans des dispositifs relais va pouvoir débuter, a-t-il annoncé, alors que Kewi Yikilmaz, un adolescent du Pré-Saint-Gervais âgé de 15 ans, a été mortellement poignardé le 4 octobre à l’entrée du stade municipal des Lilas, sous les yeux d’élèves en cours d’EPS.

 Kewi Yikilmaz, 15 ans, un jeune du Prè-Saint-Gervais, a été tué d'un coup de couteau aux Lilas
Kewi s'était déjà "fait agresser deux fois aux Lilas alors qu'il se rendait à l'entraînement de football", révèle son grand frère. Menacé, l'ado avait récemment demandé à son père de quitter son club de football. « On en avait parlé à l'entraîneur et il s'était finalement inscrit ici, au Près-Saint-Gervais. Puis il avait passé des tests et devait rejoindre le centre de formation du Red Star". 
Les trois jeunes assassins du jeune Turc - mineurs de 16 ans (âgés de 14 et 15 ans), parmi lesquels deux lycéens - ont été mis en examen et placés en détention provisoire pour "assassinat en bande organisée".

Il y a un an, presque jour pour jour, le 13 octobre 2018, un collégien de 13 ans, Aboubakar, avait "perdu la vie" (comme dit la presse : il a en fait été assassiné) lors d'une rixe entre jeunes des Lilas (PS), déjà, et de Bagnolet (PCF, puis PS), du Pré-Saint-Gervais (PS) et de Romainville (PCF), quatre communes de Seine-Saint-Denis. Ces mineurs étaient armés de bâtons, de barres de fer et d'un pistolet de paintball.

Le jeune victime est le troisième lycéen poignardé depuis la rentrée devant son établissement et aux abords précise le quotidien. 
Trois jeunes privés de la vie depuis que le plan de lutte contre les violences scolaires a été publié au BO, le 5 septembre 2019.
La transparence statistique fera-t-elle quoi que ce soit contre ces tragédies quand les personnes sensées et responsables s'étonnent, quant à elles, que "des enfants puissent aller à l'école avec des couteaux alors que l'on veut leur interdire le téléphone portable".

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