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mercredi 23 octobre 2019

Djihadisme médiatique : Pascal Praud se fait agresser par une jeune activiste voilée

Une jeune musulmane voilée développe sa conception de la laïcité face à  Pascal Praud et Elisabeth Lévy

CNews avait accordé la tribune de 'L'Heure des pros' à une fanatique d'Allah 



Invitée de Pascal Praud dans son émission ce lundi 21 octobre 2019, Sara El Attar a pris possession du débat sur la laïcité et le port du voile dans l'espace public.

La provocation d'une accompagnatrice voilée de jeunes enfants du centre social de Belfort a fonctionné. La petite troupe avait fait le voyage à Dijon pour découvrir le fonctionnement du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté en séance plénière, une ambition suspecte s'agissant de gosses d'une dizaine d'années.  Julien Odoul, élu du Rassemblement National, avait vivement réagi à la vue de cette mère de famille voilée, accompagnée de son fils et de gamins de son âge, relançant à eux deux le débat national et médiatique sur le port du voile, dans les sorties scolaires d'une part, et plus généralement dans l'espace public.

Pascal Praud avait invité une jeune femme en hidjab.
Pour évoquer ce débat, l'émission de CNews "L'Heure des pros" présentée par Pascal Praud, rassemblait plusieurs experts et journalistes devant les caméras, ainsi que une Française musulmane qui portait un voile couvrant la tête en laissant le visage apparent, Sara El Attar, consultante en gestion de projet, venue pour défendre la conception de la laïcité qu'elle voudrait pour la France.

Les questions  des chroniqueurs allèrent droit au but comme il se doit sur un phénomène nouveau et donc méconnu sous notre latitude. Pascal Praud et Elizabeth Levy commencèrent par le commencement, interrogeant tour à tour l'invitée sur s
es motivations ("Pourquoi portez-vous le voile ?") ou sur les points controversés de la pratique de l'islam ("Le voile n'est pas mentionné dans le Coran : il n'existe pas?")

Un  prosélytisme religieux sous-tendu par l'islam politique


Sara El Attar est visiblement fin prête à répondre. 

Elle a prévu de répondre en évoquant sa propre histoire, en tant que jeune femme : la jeunesse est la cible prioritaire des islamistes. "Le voile que je porte, c'est le fruit d'un cheminement personnel, c'est une démarche religieuse, c'est un respect pour Dieu, donc j'en profite pour dire [prosélytisme] que ce n'est pas un signe de soumission. Moi je suis issue d'une fratrie de quatre soeurs, donc je n'ai pas de frères, je n'ai jamais eu de discussion avec mon père autour du voile, il n'est pas intervenu dans ce choix (...) et donc quand j'entends des discours où on dit que la femme est soumise, je me demande à qui je suis soumise ?" A ses soeurs ?
Résultat de recherche d'images pour "hiqab sur Champs elysees"Le débat se centre ensuite sur le principe global de laïcité, qui aurait, sondage à l'appui, selon l'un des journalistes présents, changé de définition pour les Français : il correspondrait désormais à une pratique de la religion seulement et uniquement autorisée dans la sphère privée et donc pas dans l'espace public.


L'activiste subordonne la loi aux opinions personnelles, singulièrement religieuses.
"Vous devez différencier la loi des opinions personnelles", lui répond la jeune femme. "La laïcité, comme vous le savez, repose sur trois principes et valeurs, à savoir la liberté de conscience, c'est à dire de pouvoir manifester ses convictions sans perturber l'ordre public, ce qui n'était je pense pas le cas au sein du conseil régional, récite-t-elle. 
Son discours étant bien structuré, elle poursuit : "vous avez également la séparation entre les institutions publiques et les organisations religieuses et enfin l'égalité de tous face à la loi, quelles que soient les convictions ou les croyances. Donc, moi, je me demande "est-ce qu'on défend la laïcité, ou est-on en train de tomber dans le laïcisme", puisque la laïcité n'est pas une nouvelle religion qui tend à effacer toutes les autres, mais c'est l'art de vivre ensemble."

Le voile, signe privé d'appartenance religieuse, et de soumission, s'affiche pourtant hors de la sphère privée, dans les quartiers et dans les conseils régionaux...
Jamais prise au dépourvu par les questions des débatteurs, Sara El Attar témoigne de son vécu dans les "quartiers" : "vous pouvez dire que dans les quartiers, il n'y aucune jeune fille qui subit les pressions de son père ou de ses frères ou des gens du quartier ? Ça n'existe pas ?" veut savoir un invité. "Pas la majorité," assure, sur la défensive, Sara El Attar qui verse dans le procès d'intention, l'amalgame et la victimisation. "On a l'impression que vous voulez généraliser ce phénomène isolé et nous coller cette étiquette. (...) Quand on associe le port du foulard [il peut s'agir du hiqab] à l'inégalité homme/femme, moi je me sens oppressée par la vision de certaines personnes misogynes et machistes [islamophobes?] qui veulent définir à ma place la notion de liberté".

Islam conquérant des démocraties faibles

Elizabeth Levy, rédactrice en chef de Causeur, ne marche pas dans cette victimisation. Elle tente alors de faire comprendre à l'invitée que "le voile heurte une certaine façon de vivre en France" et le vivre ensemble. Souvent "le voile va de pair avec la détestation de la France," insiste-t-elle, en pure perte. D'autant que les islamistes qui passent à l'acte et exterminent des mécréants n'affichent pas leur haine : ils pratiquent la taqiyya, pratique de mensonge et dissimulation recommandée par le Coran en milieu hostile ou de conquête.


Sara El Attar maintient face à la journaliste et aux caméras que la loi républicaine ne peut prétendre définir ses opinions personnelles. 
"La femme doit être libre de se vêtir comme elle le veut, d'un chapeau, d'un couvre-chef d'une mini-jupe ou d'un voile ou de ce qui lui chante, sans que qui que ce soit ne puisse lui imposer de faire autrement". Une affirmation que contredit la réalité du terrain en zone de non-droit où la loi du milieu interdit la jupe et impose le pantalon aux femmes de  France qui y vivent. 
"L'islam ce n'est pas une paella dans lequel on doit regrouper le voile, le terrorisme, etc... il faut bien distinguer les débats et ne pas faire d'amalgame. On ne représente même pas un quart de la population, mais dès que vous allumez la télévision, on occupe les trois quarts du débat public. Ce n'est pas normal, c'est de l'acharnement médiatique", conclut la jeune femme.
Pour complaire aux musulmans, les attentats islamistes doivent-ils être censurés par les media ?




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