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mardi 15 octobre 2019

Les Républicains : Christian Jacob élu dans un fauteuil à la tête du parti

La droite républicaine s'est choisie un chiraquien 

Grand favori, le président du groupe LR à l'Assemblée nationale a été élu au premier tour (62,58 %),
ce dimanche, devant le souverainiste Julien Aubert (21,28 %)



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Le favori de la consultation, Christian Jacob a été élu dimanche président des Républicains, devenant à cinq mois des municipales le patron d'un parti en reconstruction après deux années de flottement. Le chef de file des députés LR l'a emporté dès le premier tour avec 62,58 % des voix contre 21,28 % au député souverainiste du Vaucluse Julien Aubert et 16,14 % au plus libéral Guillaume Larrivé, député de l'Yonne.

La participation a été plus forte que prévu.
62.401 adhérents à jour de leur cotisation ont voté, soit 47 % de participation. A titre de comparaison, en 2017, la participation avait atteint 42,46 %, lorsque Laurent Wauquiez avait été élu avec près de 75 % des voix, mais en pleine tourmente de l'après-présidentielle. LR comptait alors 235.000 adhérents, 100. 000 de plus qu'aujourd'hui. Cette mobilisation devrait asseoir la légitimité de Ch. Jacob, même s'il est déjà acquis qu'il ne se présentera pas à la présidentielle de 2022 : c'était en effet un engagement de tous les candidats.
🇫🇷 Je voudrais exprimer toute ma reconnaissance à nos militants et leur dire toute ma gratitude. J’ai énormément reçu de ma famille politique @lesRepublicains & je veux aujourd’hui lui rendre avec tout mon engagement et toutes mes convictions. C’est ensemble que nous gagnerons !



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"Les Républicains ne rependront leur place de grand parti de droite populaire et ouvert que s'ils renouent avec la promesse du rassemblement", a assuré Ch. Jacob, depuis le siège du parti à Paris. Opposé au système des primaires, il a appelé sa famille politique à mettre "de côté" les querelles d'ego. 
Félicitant ses concurrents, le nouveau président a assuré qu'ils aura "évidemment toute leur place dans l'équipe dirigeante" à venir. "Je continuerai, au sein des Républicains et à Oser La France, à défendre nos valeurs pour une Droite patriote, républicaine et sociale
L'aventure continue !" a réagi J. Aubert sur Twitter, tandis que M. Larrivé promettait de continuer "à tracer une voie, en homme libre de défendre (ses) convictions".
Chers compagnons, merci à tous ceux qui ont voulu . Fier de ce résultat et d’avoir fait renaître nos idées. Je continuerai au sein de @lesRepublicains et à @OserLaFrance à défendre nos valeurs pour une Droite patriote, républicaine et sociale. L’aventure continue !

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"Et maintenant, au travail !"

La victoire de cet ancien responsable syndical agricole a été saluée dans les rangs républicains qui n'ont pas caché l'ampleur de la tache : "victoire du rassemblement dans la clarté et la fidélité à nos valeurs", a estimé le député Eric Ciotti, tandis que Bruno Retailleau lançait : "Et maintenant, au travail !" "La tâche est immense, nous serons à ses côtés pour engager le redressement de notre mouvement", a assuré le président du Sénat Gérard Larcher. 

Ch. Jacob, 59 ans, trois fois ministre, et qui revendique de son passé d'agriculteur un ancrage dans la ruralité et un "bon sens paysan", devra en effet reconstruire un parti, héritier de l'UMP, mais qui a accumulé les revers : défaite de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2012, éviction historique du deuxième tour à celle de 2017, jusqu'à la gifle de 8,5 % aux Européennes de mai, qui a provoqué la démission de Laurent Wauquiez et précipité cette élection interne.

Le nouveau président devra trouver une voie dans un espace politique réduit : d'un côté La République en Marche, qui s'attaque à des thèmes régaliens marqueurs de la droite, mais aussi  à des réformes sociétales clivantes, et de l'autre, l'extrême-droite où l'on prône le rapprochement. 

Jacob a promis un "projet d'alternance au macronisme" autour de "quelques valeurs fortes", telles que "restaurer l'autorité de l'Etat", "lutter contre une forme de délitement de la cohésion nationale et le poison du communautarisme et de l'immigration incontrôlée", et "combattre la paupérisation des classes moyennes et des retraités".

Pour le parti, le premier objectif sera les municipales de mars 2020
"Moment de vérité entre le lepenisme et le macronisme d'un côté, et nous de l'autre", a ajouté Jacob, en promettant que cela se fera "dans la clarté et sans compromission, en étant fiers de nos valeurs"
Pour LR, à l'approche des municipales, il faut aussi stopper l'hémorragie qui a vu partir Valérie Pécresse et Xavier Bertrand. "Christian Jacob est celui qui peut, par sa personnalité, par une certaine sagesse mais aussi une certaine hauteur de vue, convaincre Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, des gens qui ont énormément de valeur, de revenir travailler avec nous pour reconstruire le parti ", a estimé avant la clôture du scrutin le maire de Saint-Etienne, Gaël Perdriau. L'ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin a attendu dimanche pour affirmer qu'il "va évidemment" quitter LR : un non événement, puisque tout le monde le croyait déjà parti... Et vendredi, c'est le sénateur de l'Hérault Jean-Pierre Grand (République solidaire, 13 adhérents, dont Azouz Begag) qui a pris ses cliques et ses claques.
Alain Juppé lors des «Vendanges de Bordeaux» de l’an passé, le 8 septembre 2018.
La situation est clarifiée et la route dégagée des juppéistes (ci-dessus) : Riester, Raffarin,Juppé, Fabienne Keller et Pierre-Yves Bournazel, ainsi que, au second rang, Dominique Bussereau, et hors champ, Valérie Pécresse, etc.

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