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samedi 5 octobre 2019

Attentat au couteau dans la Préfecture de police de Paris : l'assaillant islamiste avait été habilité "secret défense"...

Quand les théories vertueuses d'intégration et d'égalitarisme aveugles sont criminelles 

La taqîya, concept coranique préconisant le mensonge en milieu hostile, a encore fonctionné...

On a aussitôt recommencé à dire que l'individu était connu comme discret, introverti et gentil: Castaner a même affirmé que la hiérarchie - des pros du Renseignement -  n'avait jamais détecté des "difficultés comportementales" sur seize années passées à la Préfecture de police de Paris... 

Vendredi 4 octobre, le Parquet antiterroriste a fini par se saisir de l'enquête sur l'attaque au couteau céramique par
Mickaël H. (Harpon), technicien informaticien à la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), un converti habilité "secret défense". Le préfet de police lui avait ainsi accordé l'accès aux fichiers les plus sensibles...

La police frappée au coeur. 
L'Antillais occupait ce poste de confiance à la DRPP depuis 2003 et avait fini par être "habilité au secret défense". Il était "en règle avec les obligations inhérentes à ce type d'habilitation", a justifié l'actuel préfet de police, Didier Lallement.

Avant d'intégrer la DRPP, l'"auteur" de l'attaque  - notons que pour la presse ce n'est ni un criminel, ni un quadruple assassinat - au couteau, acheté le  jeudi matin même en se rendant à la préfecture de police de Paris, s'est soumis à un "criblage" de sa vie privée - un profilage - censé s'assurer de la probité requise pour avoir accès à des données sensibles. 

"Secret défense" ? Cette habilitation permet l'accès "aux informations et supports dont la divulgation est de nature à nuire gravement à la défense nationale", explique sur son site le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN).

Comment s'obtient l'habilitation "secret défense" ?
Cette habilitation est délivrée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) pour les agents relevant du ministère de l'Intérieur, et s'obtient après un passage au tamis soi-disant scrupuleux de la vie du candidat. On ignore jusqu'ici pour quel motif officiel il postulait.
Le futur agent doit d'abord remplir un dossier avec notamment "toute une série d'informations sur son parcours, les pays qu'il a visités, mais aussi sur ses parents, ses frères et sœurs, ses cousins, ses oncles", énumère Eric Dénécé, directeur du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R). Une déclaration sur l'honneur ? Ce qui en dit long sur l'ignorance des services de police de la tolérance (un encouragement)coranique en matièrede  dissimulation en territoire ennemi.


De son côté, la DGSI est supposée mener des investigations, consultant son casier judiciaire, scrutant ses activités politiques, listant les sociétés dont il est mandataire et le nombre de ses comptes en banque, vérifiant ses diplômes et adresses, voire menant une enquête de voisinage, incluant les employeurs, développe le chercheur. Les services peuvent également demander les "factures téléphoniques détaillées", exploiter ses "recherches électroniques" ou éplucher "la liste de ses amis sur les réseaux sociaux", assure Eric Dénécé. L'intrusion dans la vie privée peut même aller, selon la confidentialité du poste, jusqu'à "une mise sous surveillance" ou des "filatures", ajoute-t-il. 
Mais rien n'impose à la DGSI de prendre des renseignement sur l'activité religieuse du demandeur : laïcité et liberté d'opinion obligent ?


Une radicalisation possible entre deux renouvellements d'habilitation ? 

C'est la thèse officielle, pour se disculper de toute négligence. L'enquête, aussi poussée soit-elle, n'est pas infaillible, insiste-t-on d'ailleurs, notamment durant la période qui s'écoule entre deux renouvellements d'habilitation, d'une durée variable selon les missions et le niveau de classification de l'agent : d'abord après cinq ans, puis sept... "Si l'individu a une vie dissimulée, qu'il se soit converti à l'islam (comme c'est le cas de Michael H. le presse elle-même dissimule le patronyme du fonctionnaire, Harpon, accessible partout sur l'internet !) ou devenu membre d'une structure clandestine d'extrême gauche, ça ne sera pas détecté", convient Eric Dénécé. Le ministère de l'Intérieur se satisfait de remplir des "fiches S" fourre-tout et inexploitables et n'a rien appris de la période chaude des attentats islamistes.

Résultat de recherche d'images pour "taqîya"On apprend d'ailleurs après coup que des preuves d'une radicalisation ont été trouvées dans le téléphone portable de l'assaillant. 
Certaines de ses fréquentations "appartenant à la mouvance salafiste", intriguent désormais les enquêteurs. L'ensemble de ces éléments a conduit le Parquet antiterroriste à se saisir de l'enquête vendredi.

"Une immense faille", dénoncée par les syndicats de police, bien que co-gestionnaires.
Le syndicat Unité SGP Police FO a dénoncé vendredi sur Franceinfo une "faille immense". 


"On s'aperçoit qu'on a eu une faille immense dans le système, une faille criminelle, terroriste. Et aujourd'hui, la question à se poser c'est comment cela a-t-il pu arriver ? s'interroge ce syndicat, tandis que les autres continuent, pour la plupart, de couvrir ces failles, notamment les commissaires et les cadres. On va attendre de voir un peu plus loin dans l'enquête, mais aujourd'hui ça crée un climat encore plus anxiogène. On savait que la menace était particulièrement palpable depuis 2015, mais à l'intérieur, on ne pensait pas que ça puisse nous arriver, même s'il y avait quelques cas de radicalisation signalés", a ainsi déclaré Yves Lefebvre, secrétaire général du syndicat Unité SGP Police-FO. 
Résultat de recherche d'images pour "taqîya"
"Un certain nombre de policiers sont connus pour être radicalisés et font l'objet d'un suivi administratif, raconte de son côté le syndicat Alternative Police (CFDT). Le ministère est au courant et tolère. 
"Ce suivi est-il efficace et quelles mesures doivent être prise au regard de cette situation pour éviter tout nouveau drame ? Les autorités ont le devoir et la responsabilité d'éviter qu'un nouveau bain de sang se produise", poursuit ce syndicat qui en est toujours à s'interroger samedi, dans un communiqué.
Une incurie généralisée.

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