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lundi 7 octobre 2019

47e samedi de mobilisation des Gilets Jaunes : l'AFP boycotte !

Le Monde ne retient que les quelques incidents à Amiens et Besançon pour le 47e samedi de mobilisation des Gilets Jaunes

Quelques centaines d'opposants se sont mobilisés à Amiens, Besançon, Toulouse, Montpellier et Paris.

A Paris, des Gilets Jaunes, dont le mutilé Jérôme Rodrigues,
se sont joints à
une action du groupe Extinction Rebellion dans le centre commercial Italie 2, "symbole du capitalisme", sans incidents 
Le 47e samedi de mobilisation des Gilets Jaunes a été marqué, samedi 5 octobre, par des incidents en marge des défilés organisés à Amiens (Somme) et à Besançon, (Doubs) conduisant à des interpellations, selon la presse malveillante, de Ouest France et La Dépêche au Point, Libération et Le Monde, en passant par CNews, tous alignés sur la dépêche de l'AFP, qui consacre plus d'espace au mouvement écologiste Extinction Rebellion (XR) et aux manifestations de Hong Kong. Rien sur le compte Twitter de l'AFP... Pas mieux sur le site de l'agence de presse ! 
L'AFP boycotterait-elle donc le mouvement des Gilets jaunes, histoire de faire croire qu'il n'en finit pas de s'essouffler ?
Plusieurs centaines de personnes à Toulouse

A Toulouse, l’un des bastions du mouvement, plusieurs centaines de manifestants, GJ, militants anarchistes et écologistes ont défilé dans le centre-ville. La mobilisation était dédiée à la lutte contre la répression policière et judiciaire en vue notamment du procès, vendredi à Toulouse, d’une militante en fauteuil roulant, jugée pour "violences" envers des policiers avec pour "arme" son fauteuil roulant.
La tension est brièvement montée, sans  déboucher sur des dégradationsà l’approche de la place du Capitole, de nouveau interdite d’accès par la préfecture, quand des policiers de la BAC ont chargé la foule, avant de faire usage de gaz lacrymogènes. Trois policiers ont été légèrement blessés, selon un bilan provisoire de la préfecture, qui a signalé une interpellation pour "outrage".

300 manifestants à Montpellier

A Montpellier, 300 GJ ont défilé, selon la préfecture, qui a fait état de trois interpellations pour dissimulation du visage, mais n’a pas relevé d’incident particulier.

A Paris, quelques GJ dont Jérôme Rodrigues ont participé à une action du groupe Extinction Rebellion dans le centre commercial Italie 2, "symbole du capitalisme", sans incidents "notables", un détail qui insinue que le calme n'était pas parfait.

Les exceptions d'Amiens et Besançon, dont la presse fait une généralité

Ce samedi 5 octobre aurait donc été marqué par des incidents en marge des défilés organisés à Amiens et à Besançon, conduisant à des interpellations. Les titres de la presse choisissent de reléguer l'information sur les mobilisations pacifiques. 
450 personnes à Amiens, selon la préfecture

A Amiens, ville sacrifiée lors de la fermeture de l'usine Goodyear, la mobilisation a tourné vinaigre: les plaies ne sont pas refermées. Les séquelles de la liquidation de l'usine de pneus Continental à Clairoix (à 80 minutes dans l'Oise) incitent toujours  les Contis à la mobilisation également, huit années plus tard. 
Tout avait pourtant commencé en fin de matinée dans une ambiance festive (mot à mot le texte de l'AFP, comme ce qui suit), "avec la mise en place d’un "village militant" et des prises de parole liées aux revendications des GJ et aux conséquences de l’incendie de l’usine Lubrizol de Rouen, dans le département voisin de Seine-Maritime(à 80 minutes par la route).

Dans l’après-midi, la police a été la cible de jets de bâtons et de pierre et a répliqué avec des gaz lacrymogènes. Ou inversement. Le cortège, de "450 personnes dont 30 Black Blocs", selon la préfecture, s’était élancé sur l’itinéraire autorisé autour du centre-ville avec comme mot d’ordre d’"aller chercher" le président Emmanuel Macron, qui a grandi dans le chef-lieu de la Somme. Certains Blacks Blocs s’en sont également pris à un McDonald’s, au bout du parcours.
Le pluralisme de la presse, un mythe

Neuf interpellations ont eu lieu, selon la préfecture. Aucun blessé n’a été signalé parmi les manifestants. Un fonctionnaire de police a été victime d’un malaise et 2 CRS ont été blessés "par des jets de pavés". La mairie a déploré les dégradations ayant visé "trois abribus, des conteneurs ainsi que les devantures de quatre établissements bancaires".

500 personnes à Besançon, selon le préfet, représentant du gouvernement.

A Besançon, cinq personnes ont été interpellées en marge d’une manifestation « pour les services publics" ayant réuni 500 personnes et où "un noyau dur d’une centaine de GJ (ou pas !) s’en est pris "à coups de barre de fer" à un... échafaudage installé sur la façade de la préfecture, selon la préfecture du Doubs.
Les gendarmes mobiles, appuyés par des policiers locaux, ont "au moins à deux reprises" fait usage de gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants, selon la même source, qui ajoute qu’il n’y a eu aucun blessé. Environ "50 à 60" personnes ont ensuite tenté d’investir la gare de Besançon, qui avait été fermée, mais ont pu être stoppés "sans heurts" par les forces de l’ordre, a-t-on ajouté.
Pour information à l'AFP, à une heure de route de Besançon, General Electric a supprimé plus de 1.000 emplois à Belfort.

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