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vendredi 25 octobre 2019

"Zone de non-droit" : des policiers visés par des tirs de projectiles

Nuit de tension dans la cité du Val Fourré à Mantes-la-Jolie: plusieurs blessés de part et d'autre 

Laurent Nuñez assure que la police "a été victime d'un véritable guet-apens organisé"
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Les policiers qui s'étaient déplacés pour un véhicule en feu à Mantes-la-Jolie se sont retrouvés encerclés et visés par des tirs de projectiles. Lors de l'agression, deux blessés, dont upolicier, sont à déplorer, ainsi qu'un jeune, grièvement blessé à l’oeil par un tir d'origine non identifiée.  

Peu avant 23 heures, trois policiers sont appelés pour éteindre une voiture incendiée au Val-Fourré, quartier sensible de Mantes-la-Jolie, dans les Yvelines, selon une source policière. Les fonctionnaires de police font leur devoir en se rendant sur les lieux à pied, habillés en civil. C'est alors qu'une centaine d'individus ont tiré de nombreux projectiles sur les forces de l'ordre, une trentaine, jeudi soir à Mantes-la-Jolie. 

Sur place, ils sont assaillis par "plusieurs dizaines" d'individus qui les visent avec des projectiles, des tirs de mortier d'artifice et des cocktails Molotov.
es affrontements durent une demi-heure. Les policiers appelés en renforts ont répliqué avec leurs moyens de défense, lanceurs de balles de défense (LBD), grenades de désencerclement et grenades lacrymogènes.

L'un des policiers a été légèrement blessé à la cuisse par un tir de mortier d'artifice. Un jeune agresseur de 20 ans a été touché à l'oeil et transporté au centre hospitalier de la ville. Il se pourrait qu'il en perde l'usage. Un autre, a également été admis pour une blessure aux testicules. 

Ce guet-apens n'a donné lieu à aucune interpellation pour l'instant. 
Deux enquêtes ont été ouvertes: une en flagrance pour violences avec guet-apens, arme et en réunion, participation à un groupement formé en vue de la commission de violences, et outrage à personne dépositaire de l'autorité publique. Une seconde a été confiée à l'IGPN sur les conditions d'usage des armes de défense par les policiers. 

D'autres violences concertées dans les Yvelines 

Au lendemain de ces événements,
le syndicat Alliance dénonce une "banalisation de ces guet-apens et de ces violences urbaines" dans le département des Yvelines.

"Dans la même soirée, une heure plus tôt, c'était le commissariat des Mureaux qui était attaqué à coup de jets de mortiers.

Quelques minutes après le traquenard de Mantes-la-Jolie c'est un véhicule de BAC sur Trappes qui était attaqué par une quinzaine d'individus avec des tirs de projectiles", révèle Julien Le Cam, secrétaire départemental Alliance dans les Yvelines. 

Ces affrontements "violents par le nombre de personnes qu’on avait en face de nous (...) sont assez inhabituels", a pourtant prétendu le patron de la Direction départementale de la sécurité publique, le contrôleur général Ludovic Kauffman, conseiller du préfet pour la sécurité et l'ordre public.
Un dispositif de maintien de l’ordre supplémentaire doit être mis en place à partir de vendredi soir
avec l’appui d’une compagnie de CRS.

En l'absence de Castaner,  Nuñez, son secrétaire d'Etat, a pris la parole:

Les policiers mettent en cause un manque d'effectifs et "un sentiment d'impunité des jeunes"
Est-ce "l'affaire" de Macron?

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