Crise de confiance: polémique sur le dispositif de sécurité suite à l'attentat de Nice
Le jour de la tuerie de Nice l'accès à la zone piétonne sur la promenade des Anglais n'était pas sécurisé par la police nationale
Libération dénonce ainsi l'affirmation de Bernard Cazeneuve jeudi 21 juillet.
Plusieurs versions s'affrontent depuis l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes).
D'abord, celle de la préfecture détaillée dès le 16 juillet et validée par le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, quelques heures plus tard. Selon le ministère, la zone piétonne de la promenade des Anglais était sécurisée par des barrières et des véhicules de police nationale, contournés par le camion qui passa sur le trottoir.
Version officielle contestée par les vidéos et les témoins. A l'endroit du franchissement du 19 tonnes, il n'y avait qu'un seul véhicule -celui de la police municipale- , dénonce le journal Libération qui publie, ce 21 juillet, des photos (ci-dessus). Devant les barrières, seuls deux agents de police municipaux, mais aucune voiture de police nationale disposée en travers de la chaussée pour empêcher le franchissement du barrage.
Hollande n'est pas convaincu du mensonge de Cazeneuve...
Le ministre de l'Intérieur, très critiqué pour son traitement des attaques terroristes en France ces derniers mois, a néanmoins reçu le soutien du Président de la République, malgré les preuves matérielles de défaillance et de mensonge. Ce matin, le ministre défaillant a franchi le perron de l'Elysée, le portable visé à l'oreille pour ne pas répondre aux questions pressantes des journalistes. Aveu d'embarras, voire de culpabilité ?
Le pouvoir socialiste s'agite pour créer une diversion
Alors qu'un nouveau Conseil de défense a déjà eu lieu vendredi à l'Elysée, le chef de l'Etat a tenu à mettre en avant les mesures prises par son gouvernement en matière de lutte contre le terrorisme. Il a également réaffirmé son soutien total au ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, sous le coup d'une accusation de mensonge, après l'attentat de Nice.
Alors que la fusillade de Munich est du pain béni pour Hollande et Valls, l'Elysée réunit aussi un "séminaire gouvernemental" ce samedi -sorte de rideau de fumée- pour définir les priorités de rentrée. Et la campagne présidentielle de son locataire fragilisé par le chaos général dans lequel il a plongé le pays. Projections délicates en période de tourmente mortifère.
"Au gouvernement, la rentrée se prépare tôt", commente l'AFP ! Ce séminaire s'est ouvert vers 10 heures sous la présidence de Hollande, a indiqué l''entourage du président à l'Agence France-Presse.
"L'ordre du jour, c'est de définir les priorités de la rentrée. En matière de sécurité, de défense, de justice, avec le contexte d'aujourd'hui", celui de l'attentat du 14 juillet à Nice, qui a fait 84 morts, a indiqué l'entourage de François Hollande, présenté comme le "protecteur" de la France.
Pour mémoire, rappelons que l'un des saints patrons de la France, outre Jeanne d'Arc, n'est pas saint François, mais Saint Martin de Tours, originaire de Hongrie...
Trois autres domaines seront étudiés: "l'Europe, dans le contexte du Brexit; la consolidation économique; et l'engagement, la participation, autour de la réserve citoyenne", a-t-on indiqué de même source.
Premier séminaire depuis les attentats du 13 novembreLors du compte-rendu du Conseil des ministres, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll avait indiqué que "l'ordre du jour de ce séminaire, c'est ce qui c'est passé la semaine dernière, l'état d'urgence, mais aussi la préparation de l'ensemble du travail parlementaire et gouvernemental sur la fin de l'année, avec une loi de finances, et la préparation de la position française sur la question européenne" après le Brexit.
"Il n'y a pas d'ordre du jour formel, avoue-t-on d'ailleurs à l'Elysée qui reconnaît donc implicitement que ce séminaire annoncé en grande pompe est une coquille vide. C'est un moment d'échange, de réflexion, pour définir les priorités de la rentrée", mais ce n'est pas "décisionnel", a-t-on pris soin de préciser de même source, rappelant qu'il y a encore "deux conseils des ministres" à l'agenda avant la pause estivale. Une anticipation de la débandade estivale, alors.
Trois autres domaines seront étudiés: "l'Europe, dans le contexte du Brexit; la consolidation économique; et l'engagement, la participation, autour de la réserve citoyenne", a-t-on indiqué de même source.
Premier séminaire depuis les attentats du 13 novembreLors du compte-rendu du Conseil des ministres, mercredi, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll avait indiqué que "l'ordre du jour de ce séminaire, c'est ce qui c'est passé la semaine dernière, l'état d'urgence, mais aussi la préparation de l'ensemble du travail parlementaire et gouvernemental sur la fin de l'année, avec une loi de finances, et la préparation de la position française sur la question européenne" après le Brexit.
"Il n'y a pas d'ordre du jour formel, avoue-t-on d'ailleurs à l'Elysée qui reconnaît donc implicitement que ce séminaire annoncé en grande pompe est une coquille vide. C'est un moment d'échange, de réflexion, pour définir les priorités de la rentrée", mais ce n'est pas "décisionnel", a-t-on pris soin de préciser de même source, rappelant qu'il y a encore "deux conseils des ministres" à l'agenda avant la pause estivale. Une anticipation de la débandade estivale, alors.
Le dernier séminaire de ce type s'était tenu le 19 décembre 2015, un mois après les attentats de novembre, une semaine après le second tour des régionales. Trois autres séminaires gouvernementaux s'étaient tenus en 2015. Un stratagème, puisque personne n'a en tête une quelconque mesure saillante qui en serait ressortie.
L'exécutif se serre les coudes dans la tourmente
Chef de guerre ou gestionnaire comptable ? Hollande se retranche derrière les effectifs chiffrés du dispositif déployé sur le territoire français - en état d'urgence - qui implique déjà 10.000 policiers - avec l'"efficacité" que constate et déplore le pays entier - mais aussi des militaires de l'opération Sentinelle -détournés de leurs missions de défense contre l'étranger-, qui recevront des renforts avant la fin du mois par 15.000 personnes supplémentaires mobilisées dans le cadre de la "réserve opérationnelle" de la police et de la gendarmerie, sans formation spécifique, et exposés à tous les soi-disant déprimés et déséquilibrés (comme à Munich) et islamistes avérés (comme à Paris ou Nice).
"Effrayer pour désunir", tel est l'objectif des groupes terroristes, décrypte super-François, expert monteur-démonteur de stratégies, qui souhaite symboliser l'unité nationale, mais Hollande peine à assurer l'intégrité de son propre gouvernement enfoncé dans les faux-semblants et le mensonge. Funestes séminaristes...
L'exécutif se serre les coudes dans la tourmente
Chef de guerre ou gestionnaire comptable ? Hollande se retranche derrière les effectifs chiffrés du dispositif déployé sur le territoire français - en état d'urgence - qui implique déjà 10.000 policiers - avec l'"efficacité" que constate et déplore le pays entier - mais aussi des militaires de l'opération Sentinelle -détournés de leurs missions de défense contre l'étranger-, qui recevront des renforts avant la fin du mois par 15.000 personnes supplémentaires mobilisées dans le cadre de la "réserve opérationnelle" de la police et de la gendarmerie, sans formation spécifique, et exposés à tous les soi-disant déprimés et déséquilibrés (comme à Munich) et islamistes avérés (comme à Paris ou Nice).
"Effrayer pour désunir", tel est l'objectif des groupes terroristes, décrypte super-François, expert monteur-démonteur de stratégies, qui souhaite symboliser l'unité nationale, mais Hollande peine à assurer l'intégrité de son propre gouvernement enfoncé dans les faux-semblants et le mensonge. Funestes séminaristes...
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