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mercredi 27 juillet 2016

Le Barcarès: un individu brandit un pistolet en criant "Vive Daesh"

L'Etat islamique rend-il fou et faut-il être détraqué pour suivre Daesh ?

Avatar des théories 
du communautarisme, du "post-colonialisme" ou du "repli identitaire"
Gros mot dans l'idéologie de gauche
Après avoir insulté le personnel d'un restaurant à dos, l'individu est revenu armé en hurlant qu'il allait tous les "buter".
On apprend le 27 que, samedi 23, un passant s'est mis à invectiver le personnel d'un restaurant du Barcarès attablé avant le début du service. "Il est fou ?", interroge le maître d'hôtel. Du coup, le passant s'est emporté comme un Valls, devenant menaçant. L'employé se leva pour le repousser. 
Quelques minutes plus tard, l'individu est revenu exhibant un pistolet et le braquant sur le personnel et les clients. 

"Je vais vous tuer, les Français, vous mettre une balle dans la tête. Vive Daesh," cria-t-il, rapportent plusieurs témoins

Il finit par repartir après avoir semé une panique épouvantable. 
L'un de ces dessins caricaturaux
qui génèrent de la haine
Il sera interpellé sans résistance à son domicile un peu plus tard. Présenté mardi au tribunal, trois jours plus tard. Il nie toute allusion au groupe terroriste, mais estime avoir été invectivé par les serveurs et raconte qu'il est revenu pour leur faire peur avec une arme à grenailles non chargée.

Chrétien, bouddhiste, puis musulman
Il explique avoir été chrétien, puis bouddhiste et s'être converti récemment à un islam ...modéré. "Je suis citoyen français [bi-national], mais mon pays me dégoûte car on ne me rend jamais justice. Mais je suis aussi peiné que tous à chaque fois que j'entends parler d'un attentat". 

Reste le traumatisme de Français pour le moins tout aussi "modérés" qui se sont vus mourir lorsqu'ils ont aperçu l'arme pointée sur eux. "Je suis un chef d'entreprise transi; tous mes collaborateurs sont inquiets", explique à la barre le patron du restaurant. 
Le procureur aussi est inquiet: "Il n'a tué personne, mais il y a la pratique de la terreur en ces temps particuliers. Il y a ensuite l'apologie d'un groupe terroriste, une violence avec arme et des menaces de mort. Une multitude de témoins en atteste". Il requiert 4 ans dont ...18 mois assortis du sursis.

Le rôle de 
son défenseur, maître Sylvie Muffat-Joly, s'avère difficile

"
Il ne faut pas le sur-sanctionner pour des faits qui en d'autres temps auraient fait moins de bruit, assure l'avocate de Perpignan. 
Il est en colère contre la société, se dit victime de racisme, mais, d'évidence, ce n'est pas un terroriste [comme les autres, il est jugé calme et sympathique dans sa cage d'escalier ?]. 
Il se sent incompris depuis qu'il a déposé une plainte restée sans effet. 

Il a ce comportement provocateur décrit par l'expert psychiatre, mais c'est en fait un appel à l'aide". 

Le tribunal écoute et donne sa décision: 30 mois de prison ferme avec maintien en détention, 5 ans d'interdiction de paraître au Barcarès et 5 ans de privation des droits civiques.

Perpignan, traumatisée par l'assassinat de deux policiers à leur domicile

Suivez la direction indiquée:
elle mène à gauche...
Région sous tension où les nouveaux combattants anti-Daech sont formés à Perpignan.
Les Pyrénées-Orientales abritent le centre d'entraînement d'une nouvelle organisation francophone en guerre contre les djihadistes. Les candidats en partance pour l'Irak peuvent y suivre un stage de survie au Moulin-à-Vent. "Je devais partir comme soldat en juin 2016 pour aider les peshmergas, mais ils ont préféré que je reste en France et que je m'occupe de la formation de nos volontaires", témoigne un instructeur perpignannais en sports de combat. Depuis six mois, il est surtout membre dirigeant de la récente organisation Assyrian French Légion (AFL), émanation de Dwekh Nawsha France (DNF), "futur martyr"...

Perpignan, ville martyre
Les militaires français tués en mission en Libye venaient du centre de la DGSE de Perpignan, un centre d'entraînement dédié aux opérations commando et à la guerilla. Le 20 juillet au matin, Paris a dû annoncer -sous la contrainte d'une révélation de la presse- que trois soldats français, agissant en toute clandestinité, étaient morts en service commandé en Libye, dans des circonstances peu claires d'un "accident" d'hélicoptère -possiblement abattu par un missile de Daesh- en mission de renseignement, Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, avouant pour la première fois la présence de soldats français dans ce pays.
Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) a accusé  la France de "violation" de son territoire, après l'annonce par Paris de la mort de trois de ses militaires. La présence française est "une violation du territoire libyen", a déclaré le GNA dans un message sur son compte Facebook, estimant que rien ne "justifie une intervention" étrangère sans qu'il en soit informé.

En juillet 2015, arrestaion de trois terroristes
Ces trois individus étaient soupçonnés du projet d'attaque terroriste visant la base militaire, le Fort Béar, située près de Collioure  (Pyrénées-Orientales).
Agés de 17, 19 et 23 ans, dont un ancien militaire de la marine, ils avaient été interpellés dans le Rhône, les Yvelines et les Bouches-du-Rhône et placés en garde à vue dans les locaux par la DGSI. "Ils projetaient de commettre une action terroriste contre des installations militaires française", avait confirmé le ministre Bernard Cazeneuve. Ils auraient envisagé d'y tuer des militaires en poste et de décapiter le chef du détachement dans ce sémaphore, expliqua une source proche du dossier. Une scène que, selon une source proche de l'enquête, ils auraient souhaité filmer pour la diffuser sur internet. Fort Béar abrite le centre national d'entraînement commando, tout près de Collioure.

Juin 2016: interpellation de trois suspects de terrorisme à Perpignan et Carcassonne
Les services de la sécurité intérieure (DGSI), renforcés par les hommes du Raid de Bordeaux, ont mené une opération antiterroriste simultanée dans l'Aude et les Pyrénées-Orientales et ont interpellé ces trois individus - un homme à Perpignan et un couple, soit une femme de 21 ans et un homme de 24 ans, à Carcassonne (Aude) - soupçonnés de participer au recrutement pour le départ en Syrie.  

Aussi les attentats de mars 2012 à Toulouse et Montauban
10 juin 1944 - Oradour-sur-Glane: massacre de la population, 
dans l'église, par la division SS Das Reich
26 juillet 2016 - Saint-Etienne-du-Rouvray : prêtre en prière, 86 ans, 
égorgé dans son église

Le 11 mars 2012, à Toulouse, Haute-Garonne, Mohammed Merah lance "tu tues mes frères, je te tue" et abat le maréchal des logis-chef Imad Ibn Ziaten, un Français d'origine marocaine du 1er régiment du train parachutiste, d'une seule balle dans la tête sur un parking.

Le 15 mars 2012, à Montauban, Tarn-et-Garonne, deux militaires, Abel Chennouf, français catholique d'origine algérienne, âgé de 26 ans, et Mohamed Legouad, français musulman d'origine algérienne âgé de 24 ans, sont tués. Un troisième, Loïc Liber, âgé de 28 ans, resté tétraplégique, est grièvement blessé à la tête à proximité de la caserne où ils étaient cantonnés.

A Toulouse, le 19 mars 2012, Mohammed Merah, un franco-algérien de 23 ans, détenteur de deux passeports, l'un algérien, l'autre français, en cours de validité, commet un second attentat au collège-lycée juif Ozar Hatorah, faisant quatre victimes de 3, 6 et 8 ans.

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