Contre le pouvoir et la prolongation de l'"état d'urgence",
l'ex-garde des Sceaux a plaidé pour la "préservation de nos libertés individuelles et publiques"
Autre menteuse exemplaire, après Cahuzac,
modèles pour Cazeneuve
|
Christiane Taubira s'exprime en ces termes accusateurs après l'attentat de Nice dans une longue tribune postée sur sa page Facebook. Plutôt sonnée, elle était restée trop longtemps effacée dans les media depuis sa démission fin janvier.
Ce samedi, Christiane Taubira a donc fustigé "ceux qui font commerce de la peur, de l'angoisse, de la douleur d'autrui et vocifèrent sans respect des larmes", appelant à relever le défi d'en "assécher le terreau".
Sans les nommer, l'insidieuse ancienne ministre de la Justice de Hollande accuse ceux-là de privilégier "leurs intérêts partisans ou leur impatience à s'emparer du pouvoir d'État." Cette infecte méthode subversive renvoie indirectement aux déclarations de plusieurs élus de droite. "Ressasser des poncifs sur les décisions de justice, prises en indépendance [sic] par des magistrats dans notre État de droit [faut-il que le doute soit si grand que, sans cesse, l'ex-garde des Sceaux le ressasse ?]; gloser sur les effets de la prison lorsque aucun des tueurs du 13 novembre, ni celui du 14 juillet, n'avait d'antécédents carcéraux [c'est donc sans doute sa manière tordue d'incriminer les services du renseignement !]; rabâcher les sempiternelles récriminations fondées sur de seules motivations partisanes, c'est s'obstiner à déguiser la réalité [ce qui n'arriverait pas à Cazeneuve à Nice], se réfugier derrière des incongruités confortables, se satisfaire de facilités aberrantes, se situer en deçà des nécessités régaliennes, et finalement nous exposer durablement au danger", écrit la blessante Taubira qui finit sa litanie en forme de diatribe anaphorique en faisant elle-même "commerce de la peur".
"Quand il faudrait voir de haut et voir loin", tacle Christiane Taubira dont la stature n'autorise pas vraiment cette vision audacieuse.
"Besoin de sûreté, ce droit imprescriptible"
Hystérique donneuse de leçon de stabilité |
La pompeuse ex-ministre inclut la "préservation de nos libertés individuelles et publiques" dans le "besoin de sûreté, ce droit imprescriptible", qu'en quatre années elle n'a pas assuré à son poste régalien, préférant consacrer 50% de son temps au ministère au mariage homosexuel.
Et de poursuivre sa leçon d'éthique binaire. "Il convient de les organiser, pas de les opposer. Il revient à la puissance publique de trouver, et ce n'est pas simple, la souplesse qui permette d'ajuster le dispositif de sécurité aux multiples formes des attaques, dans la proportionnalité qu'exige l'État de droit, campé sur ses institutions solides", poursuit cette cycliste qui ne manque pas de souffle.
Elle en appelle aussi à "gagner la bataille du recrutement". Cette bataille "n'est pas exclusive de l'action militaire ciblée sur les arsenaux et logistiques ; de l'action diplomatique opérant sur les rapports de force ; de l'asphyxie financière. Un bilan des insuffisances politiques du quinquennat qui s'achève...
Mais face à cette armée innombrable qui se lève de partout [et ça fait peur !], Taubira définit la ligne que ne suit pas Hollande
Depuis cette piqûre de rappel, Valls ne regrette plus rien... |
"Assécher le terreau où germe, pousse, jaillit cette monstruosité si froide qu'elle paraît intoxiquée, tel est le défi", selon la littératrice verbeuse.
Taubira fait d'ailleurs l'éloge de la "rhétorique djihadiste, simple, brute (...) [qui] parvient ainsi à capter des individus en marge, au rapport parfois distendu avec la religion", "le terrain est celui des esprits, où frustrations [refus des communautaristes socialistes d'intégrer la diversité], humiliations [fracture sociale], ignorance [échecs de l'Education nationale et de l'idéologie de la FSU] et fêlures [de la déprime au déséquilibre "psychiatrique"] pourvoient en énergie destructrice". Taubira est-elle une angoissée qui s'ignore et une porteuse de peurs ?
L'entourage de l'ex-ministre démissionnaire souligne que cette tribune est la "première intervention politique directe sur l'actualité depuis des mois".
Suite aux attentats islamistes du 13 novembre 2015 par des djihadistes français, Christiane Taubira avait déserté ses fonctions gouvernementales le 27 janvier 2016, officiellement pour protester contre le projet de révision constitutionnelle permettant la déchéance de nationalité pour les personnes condamnées pour terrorisme, finalement abandonné par l'exécutif.
Six mois plus tard, elle se montre à nouveau pour stigmatiser les uns et les autres: une énergie que la fielleuse aurait pu mettre à combattre le mal terroriste qu'elle décrit avec tant de force verbale...
Un abandon de poste justifie-t-il ces excès de langage d'une moraliste arrogante et hautaine, défaillante -en responsabilité- dans l'adversité ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Vous pouvez ENTRER un COMMENTAIRE (il sera modéré):