En Corse, le FLNC met en garde les "islamistes radicaux"
Les Corses ne s'embarrassent pas de l' "état de droit"...
Les Corses ne s'embarrassent pas de l' "état de droit"...
L'Etat de droit, chéri des démocraties, c'est bon pour l'Etat
Le Front de libération nationale corse du 22-Octobre met en garde les "islamistes radicaux" et "l'Etat français." En cas d'attaque, la sécurité et la survie prévalent sur les droits fondamentaux. Et lorsque l'état d'exception l'état d'urgence, étroitement encadré, ne garantit rien ni ne protège personne.
Le mouvement clandestin du FLNC a donc averti qu'il répondra "sans aucun état d'âme" aux "islamistes radicaux de Corse" en cas d'attaque sur l'île.
Issu du FLNC, le FLNC du 22-Octobre est rival du FLNC-UC [Union des combattants, autres nationalistes qui luttaient clandestinement par la force armée] et a condamné sa trêve du 14 novembre 2003 et l'union des différents mouvements nationalistes en vue des élections territoriales de mars 2004.
Et il met en cause "l'Etat français"
Il a "une part importante de responsabilité car il connaît les salafistes en Corse". Ils sont prêts. Jeudi, le mouvement clandestin nationaliste corse du FLNC du 22-Octobre a menacé de riposte à la hauteur de leurs exactions. 
Dans leur communiqué transmis à Corse Matin, le groupe, qui avait annoncé en mai sa "démilitarisation", adresse aussi un "message à l'Etat français". "Si un drame devait se produire chez nous", menace le FLNC, l'Etat aurait une part importante de responsabilité car il connaît les salafistes en Corse". Précisant qu'ils "seraient au nombre de huit", le mouvement ajoute savoir "avec certitude que l'un des imams de Corse est un indicateur de police".  Les nationalistes assurent aussi, sans plus de précision, "avoir permis au mois de juin de déjouer un attentat sur notre territoire dans un lieu fréquenté par le public". "Sachez que toute attaque contre notre peuple connaîtrait de notre part une réponse déterminée sans aucun état d'âme", ajoute encore le FLNC.
Une résolution pour fermer les "foyers d'influence salafiste"
S'adressant plus généralement "aux musulmans de Corse", le Front les appelle aussi à "prendre position" en dénonçant l'islamisme radical [pléonasme]. Il leur demande notamment de signaler "les dérives chez des jeunes désoeuvrés tentés par la radicalisation". "Si l'Etat islamique revendiquait des actions sur notre sol, nous ne pourrons vaincre que ensemble", poursuit le FLNC. 
"Il faudra que la France cesse sa propension à intervenir militairement et à vouloir donner des leçons de démocratie à la terre entière, si elle veut éviter que les conflits qu'elle sème à travers le monde ne reviennent comme un boomerang sur son sol", ajoute encore l'organisation clandestine.
Appelant enfin "à la vigilance et au calme face à la barbarie", le FLNC souligne ne pas être "le refuge des frustrés d'une lutte raciale ou xénophobe"
Il dénonce en outre "les idéologies fascisantes qui alimentent les esprits fragiles et les réseaux sociaux".
Une résolution demandant à l'Etat de fermer les lieux de culte musulman
Ce jeudi à l'Assemblée, les présidents nationalistes de l'exécutif de la Collectivité territoriale de Corse et de l'Assemblée de Corse, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni doivent justement soumettre cette résolution visant "des foyers d'influence salafiste".
Cette résolution a également pour but d'expulser les animateurs fondamentalistes de ces lieux et de renforcer la sécurité sur les sites de grande fréquentation.
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