Adel Kermiche a gagné le paradis des musulmans ...sous bracelet électronique
Un prêtre de 86 ans en prière a été égorgé en France, mardi matin
lors de la prise de six otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray, ville communiste proche de Rouen. Les deux preneurs d’otages - "deux terroristes se réclamant de Daesh", selon le président de la République -ont été tués par les forces de l’ordre. L’un d’eux a été formellement identifié : il s’agit d’Adel Kermiche, 19 ans, déjà connu des services antiterroristes.
L’EI affirme que les auteurs étaient deux de ses "soldats".
Les faits
Deux individus sont arrivés dans l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray, près de Rouen, à l’heure de la messe matinale, vers 9h30. Ils ont pris en otages six personnes qui se trouvaient à l’intérieur, ont tué un prêtre et grièvement blessé à la gorge une autre personne, dont le pronostic vital n’était plus engagé mardi après-midi.
C’est une religieuse, qui a réussi à sortir de l’église, qui a donné l’alerte. "Ils sont entrés brusquement. Ils ont pris l’espace. Ils [des Français] parlaient en arabe. J’ai vu un couteau. Je suis partie au moment où ils commençaient à agresser le père Jacques. Je ne sais même pas s’ils ont réalisé que je partais", a-t-elle ensuite raconté au Figaro, tout en souhaitant garder l’anonymat.
Les meurtriers du prêtre se sont "enregistrés" au moment du crime, a par ailleurs témoigné sur RMC Soeur Danielle, une religieuse parvenue à s’enfuir de l’église. Fallait-il produire des preuves de leur forfaiture à Mahomet ? "C’était enregistré, ils se sont enregistrés", a déclaré la religieuse, précisant qu’un des deux assaillants avait fait "un peu comme un sermon autour de l’autel en arabe" juste avant l’assassinat du père Jacques Hamel, forcé à se mettre "à genou". " Ils ont pris sa place (...); ils ont crié ‘vous les Chrétiens, vous nous supprimez, alors on vous supprime' ", a-t-elle également dit sur France 2.
En sortant de l’église, les deux tueurs de Mahomet, "deux terroristes se réclamant de Daesh" selon François Hollande, se sont retrouvés face à face avec des hommes de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) de Rouen. Selon une, le procureur de Paris François Molins, l’un des assaillants "s’est élancé" sur les forces de police "aux cris d’Allah Akbar", avant que les deux hommes ne soient tués par les policiers.
Les agresseurs
Le groupe État islamique a affirmé que l’attaque avait été exécutée par deux de ses "soldats", selon l’agence Amaq, une agence de propagande du groupe djihadiste. Les auteurs de l’attaque "répondaient aux appels à prendre pour cible les pays de la coalition" internationale qui combat l’EI en Syrie (dont la France) et en Irak, d’après Amaq.
L’un des deux auteurs de l’attaque a été "formellement identifié" comme étant Adel Kermiche, a annoncé mardi le procureur de la République de Paris, François Molins.
Cet individu, né le 25 mars 1997 à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), "n’a aucune condamnation sur son casier judiciaire", mais est "toutefois connu de la justice antiterroriste", a admis le procureur, rappelant sa mise en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, après deux tentatives de départ en Syrie en mars et mai 2015.
Cet individu, né le 25 mars 1997 à Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime), "n’a aucune condamnation sur son casier judiciaire", mais est "toutefois connu de la justice antiterroriste", a admis le procureur, rappelant sa mise en examen pour association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste, après deux tentatives de départ en Syrie en mars et mai 2015.
Il avait alors été placé en détention provisoire, puis libéré sous bracelet électronique. Une décision dont le parquet avait fait appel, a précisé François Molins. Sans succès.
L’identification du second assaillant est toujours en cours, a précisé mardi soir François Molins. Une carte d’identité a été trouvée sur les lieux, avait précisé une source policière un peu plus tôt, sans que la presse dite d'investigation n'ait eu à mouiller la chemise.
L’enquête
La section antiterroriste du parquet de Paris s’est saisie de l’enquête, confiée à la Sous-direction antiterroriste (SDAT) et à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
Les deux tueurs ont été abattus par la police, mais un troisième homme a été placé en garde à vue. Selon François Molins, il s’agit d’un "individu mineur né en 1999 en Algérie, frère cadet d’un individu faisant l’objet d’un mandat d’arrêt pour être parti en Irak avec les papiers d’identité d’Adel Kermiche".
Les deux auteurs de la prise d’otages avaient des armes blanches type couteau, "un vieux pistolet inopérant" et un "dispositif factice" faisant penser à la présence d’explosifs, a expliqué "une source proche du dossier" qui renseigne la presse d'investigation par téléphone... L’un des assaillants portait "un faux engin explosif en papier aluminium", tandis que l’autre avait "un minuteur de cuisine entouré de papier alu" et "un sac à dos avec faux engin explosif", a raconté François Molins.
Vers 16h, la police nationale a annoncé que l’opération de déminage et de sécurisation de la zone était terminée. Aucun explosif n’a été découvert. "La police technique et scientifique est maintenant au travail", a précisé le servile porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet.
Au moins une interpellation, lors d’une première perquisition a eu lieu à 300 mètres à peine de l’église où a eu lieu le carnage.
Selon une source proche de l’enquête, il s’agit du domicile d’un des présumés auteurs de la prise d’otages. Selon des témoins sur place, une autre interpellation avait eu lieu précédemment, en début d’après-midi. Peu avant 18h, le dispositif a été levé sur les lieux de cette première perquisition.
Une autre perquisition était en cours mardi soir dans une zone résidentielle des quartiers nord de la commune, a constaté un photographe d'agence. Selon un voisin, il s’agirait du domicile des parents de l’un des deux présumés preneurs d’otage.
Les victimes
Le prêtre tué ce mardi matin, Jacques Hamel, était âgé de 86 ans, a indiqué dans un communiqué l’archevêque de Rouen, Dominique Lebrun. "De Cracovie, j’apprends la tuerie advenue ce matin à l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray. Elle fait trois victimes : le prêtre, le père Jacques Hamel, 86 ans, et les auteurs de l’assassinat", a écrit l’archevêque depuis la Pologne, où il participait aux Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).
Le prêtre ouvrier égorgé au pied de l'autel |
Ce prêtre en sympathie idéologique et fraternelle avec la municipalité communiste aurait favorisé le don du terrain sur lequel la mosquée a été élevée.
L’archevêque de Rouen a évoqué "trois autres personnes blessées dont une très grièvement" et une communauté paroissiale "très choquée". La mairie de Saint-Etienne-du-Rouvray a ouvert une cellule psychologique...
"Provoquer une guerre de religions"
Après avoir engagé la guerre au Mali, en Centrafrique et en Syrie, "nous ferons bloc" face à cette « attaque barbare d’une église," a clamé le premier ministre. Au 20h de TF1 mardi soir, Manuel Valls a même estimé que "l’objectif" de cet attentat est de "provoquer une guerre de religions". "En s’attaquant à un prêtre, à l’Eglise catholique, on voit bien quel est l’objectif: jeter les Français les uns contre les autres, s’attaquer à une religion pour provoquer une guerre de religions", a-t-il affirmé.
Certains experts français, tel Odon Vallet, n'ont alors pas hésité à se lancer dans la défense des musulmans contre le risque de représailles violentes de la part des Chrétiens, ou plutôt des Catholiques (lire PaSiDupes). Qui est à l'origine de cette psychose clivante développée par les affidés du pouvoir ?
Aux alentours de 12h30, le cortège officiel composé de François Hollande et de Manuel Valls est arrivé sur les lieux du drame.
Le croque-mort Hollande a ensuite réuni mardi après-midi à l’Élysée le premier ministre Manuel Valls, les ministres Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Jean-Jacques Urvoas (Justice) pour un "point sur la situation", une démarche systématique à la suite de chaque attentat, avec les effets que l'on connaît... Il réunira mercredi à 8h45 un Conseil de sécurité et de défense. Pourquoi pas.
Le chef de l’État, qui ne manque jamais de mots, parle d’un "ignoble attentat terroriste", a reçu mardi soir à l’Élysée l’archevêque de Rouen, avant de réunir mercredi matin la Conférence des représentants des cultes. Fier de sa réunionite, il a assuré que la France mènera la "guerre" qu'il a déclenchée contre le groupe État islamique "par tous les moyens" après l’assassinat d’un prêtre par "deux terroristes se réclamant de Daesh".
"Nous sommes face à un groupe, Daesh, qui nous a déclaré la guerre. Nous devons mener cette guerre, par tous les moyens, dans le respect du droit -ce qui réduit sensiblement les moyens évoqués- , ce qui fait que nous sommes une démocratie", a-t-il déclaré à Saint-Etienne-du-Rouvray. La démocratie ne cesse de pleurer depuis que l'Etat-PS (progressiste !) campe sur son idéologie archaïque, incapable qu'il est d'avancées de nature à s'adapter aux situations nouvelles.
Condamnations unanimes des représentants religieux
Le pape François s’associe "à la douleur et à l’horreur" et "condamne de la manière la plus ...radicale" l’attaque dans une église en France, selon un communiqué du Vatican qui évoque "un meurtre barbare". La Conférence des évêques appelle les catholiques français à une "journée de jeûne et de prière" vendredi.
Le grand rabbin de France et le consistoire, qui organise le culte juif en France, ont, quant à eux, présenté leurs "plus sincères condoléances aux autorités catholiques de France".
Les représentants des musulmans participent à ce concert de beaux sentiments
Et le Conseil régional du culte musulman observera ce vendredi une minute de silence en hommage aux victimes.
Menaces
La menace d’une attaque contre un lieu de culte chrétien planait depuis plusieurs mois en France, notamment depuis l’échec d’un projet d’attentat en avril 2015 contre une église catholique de Villejuif , en plus de menaces sur le Sacré Coeur à Paris. Un étudiant algérien de 24 ans, que l'UNEF avait pistonné auprès du CROUS, un bon fils, selon sa maman, et un gentil garçon, selon l'entourage, Sid Ahmed Ghlam, est soupçonné d’avoir voulu prendre pour cible cette église dans le Val-de-Marne, et peut-être d’autres lieux de culte catholiques en région parisienne, et d’avoir tué à Villejeuif une professeure de fitness originaire de Caudry, Aurélie Châtelain. L’homme avait été arrêté à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Paris, avant qu’il puisse mettre son projet à exécution. Pour tout dire, il avait lui-même provoqué cette arrestation, pour avoir appelé les secours suite à une blessure par balle qu’il a dit s’être faite tout seul, dans des circonstances encore inexpliquées.
A la droite de Hollande, le maire communiste de la commune |
En moins de deux semaines, une vague sans précédent d’attentats revendiqués ou attribués au groupe État islamique (EI) a frappé ...l’Europe (à l'exception du Royaume-Uni ou de la Suède), deux attaques visant la France, à Nice le 14 juillet,et deux l’Allemagne ce mardi. Mais l'égalité n'est pas parfaite comme tend à le faire croire la presse militante, car c'est sans compter donc les précédents à Paris, à Charlie hebdo et à l'hyper-casher ou au Bataclan, par exemple.
Manuel Valls, dans l'hyperbole
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