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mercredi 13 juillet 2016

Audrey Azoulay recrute la femme de Gaspard Gantzer et Saal retrouve la Culture...

Le ministère de la Culture, une niche 'nauséabonde'

La Culture, un truc de femmes, 

où les brunes n'ont rien à envier aux blondes 

Sauterelle à échasses,
représentante du bon goût
'made in France',
dirait Montebourg
La première des femmes de Hollande à la Culture aura été Aurélie Filippetti, députée PS de Moselle, de mai 2012 à août 2014 quand elle en fut chassée. On comprendra vite que le poste est subalterne aux yeux du président: ses titulaires peuvent en être chassées sans que le gouvernement n'en souffre, ni la Culture. Sur le site trotskiste payant Mediapart, elle reprochera à François Hollande son échec sur la gestion des hauts fourneaux de Florange, son enfermement dans les institutions de la Ve République, ainsi que la personnalisation de la présidence de la République. Elle fait partie des députés socialistes, dits "frondeurs", mais qui ne réussissent qu'à agacer le pouvoir.

Evincée à son tour, Fleur Pellerin a dit partir "sans amertume" et avant de prendre ses cliques et ses claques, elle a prononcé un discours très politique au moment de sa passation de pouvoirs.
Ministre socialiste en "bleu" de travail...
Fleur Pellerin s'est bien sûr livré à un rapide bilan de 18 mois de présence rue de Valois et un hommage très contrasté à l'exécutif et le moins que l'on puisse dire c'est que François Hollande et Manuel Valls n'ont pas été également traités.
Elle a fait l'éloge des premiers ministres. Elle a d'abord fait part de son "estime immense" pour Jean-Marc Ayrault qui avait proposé son nom en 2012 pour le ministère délégué aux PME. Et de l'actuel, elle dira ensuite: "il y a peu de pays au monde où une enfant trouvée dans les rues d'un bidonville et adoptée dans une famille modeste puisse se retrouver un jour ministre de la Culture. J'ai une gratitude immense, indicible, envers Manuel Valls qui a proposé mon nom au président de la République. Je tiens à lui dire ma reconnaissance et ma fidélité", a déclaré Fleur Pellerin. Mais Valls n'a pas su si c'était du lard ou du cochon de la part d'une ministre aussi controversée à ce poste, elle qui a collectionné les boulettes. On se souvient notamment de l'ignorance crasse mais ravie de la "fashion victim" à propos du prix Nobel français de littérature, Patrick Modiano...
Mais pas un mot pour François Hollande, auquel elle n'a pas fait allusion autrement que comme 'le président de la République': total mépris ! Et Flanby n'a pas été mécontent de s'être fait oublier. 

François Hollande l'a ensuite remplacée par sa conseillère culture, Audrey Azoulay, 43 ans, au ministère de la Culture et de la Communication, le jeudi 11 février, à la faveur du remaniement ministériel. 
La nouvelle locataire intermittente de la rue de Valois, dont la presse assure que le profil a séduit le monde de la culture, n'a jamais exercé de fonctions politiques, mais elle est la fille d'un de ces banquiers que Hollande affectionne, André Azoulay, conseiller du roi du Maroc Hassan II à partir de 1991, puis de Mohammed VI. Diplômée de l'ENA en 2000, dans la même promotion (Averroès, philosophe musulman) que Fleur Pellerin, Audrey Azoulay est magistrate à la Cour des comptes et à la Chambre régionale des comptes d’Ile-de-France. Reste que sa nomination est mal acceptée par l'Algérie et le président Abdelaziz Bouteflika, où plusieurs officiels algériens dénonça aussitôt une "marocanisation de la vie politique française"
Après une semaine au gouvernement Valls III, elle fait sa première apparition publique, le vendredi 12 février, aux Victoires de la Musique où les intermittents lui ont réservé un comité d'accueil pas franchement sympathique... En clair, elle a été huée.

Qu'a d'ailleurs fait Azoulay depuis son arrivée au pouvoir, sinon dénoncer "un ordre moral nauséabond"
après l'annulation du concert de Black M à Verdun
Fera-t-elle partie de la même charrette que Macron, quand celui-ci décidera d'abandonner le gouvernement pour se consacrer à son destin national ?

Dame Agnès Saal s'y est faite à nouveau héberger


Ancienne directrice de l’INA et du Centre Georges-Pompidou, poursuivie dans deux dossiers distinctsAgnès Saal -née quant à elle en Tunisie- a été condamnée en avril 2016 à payer 4.500 euros d’amende dans l’affaire des frais de taxis à l’Institut national de l’audiovisuel (INA), bien qu'elle ait bénéficié d'une voiture de fonction avec chauffeur mis à disposition par la République, ainsi que 5.500 euros au titre des dommages et intérêts et des frais de justice à l’association de lutte contre la corruption Anticor. Pour d’autres dépenses de taxi indues, dépassant plusieurs dizaines de milliers d’euros au Centre Pompidou, notamment au bénéfice de ses fils. La CGT-Culture avait exprimé son soutien à Agnès Saal... Un retour d'ascenseur ?


Mais Fleur Pellerin a aussitôt réintégré Saal au ministère de la Culture
Bien que condamnée, Agnès Saal a bénéficié d'une réintégration au ...ministère de la Culture que justifia la ministre Fleur Pellerin, le jeudi 21 mai sur RTL: elle relève de la stricte "application du droit de la fonction publique"... Non seulement l'Etat-employeur qu'elle a grugé ré-emploie Saal, mais une enquête interne a été diligentée au sein de l'INA pour identifier le lanceur d'alerte.

L'Institut National de l'Audiovisuel assure les missions que lui attribue l'État, lequel dispose du pouvoir de contrôle sur ses activités, notamment à travers la présence de représentants de l'État et de parlementaires au conseil d'administration, la réponse à des questions parlementaires, enquêtes et rapports. Pour financer ses activités, il reçoit une partie de la Redevance audiovisuelle.

La république des copains et des coquins

Le jeu des chaises musicales continue. 
Après les ministres, c'est au tour des conseillers ministériels de changer d'affectation. Tout juste nommée pour remplacer Fleur Pellerin rue de Valois, Audrey Azoulay a constitué son équipe. Mais la ministre de la Culture fraîchement nommée - celle que la presse dévote présente comme intégrée au monde de la culture - n'a pas vu plus loin que le bout de son nez. 

La ministre n'est pas allée loin -à l'Elysée pour trouver sa conseillère presse en la personne d'Emilie Lang. Jusqu'ici conseillère presse auprès de son mari, Gaspard Gantzer, la jeune femme a donc quitté l'Elysée pour la rue de Valois. 
Anciennement attachée de presse à Euro RSCG, puis à Lagardère Entertainement, qu'il avait rencontrée lorsqu'ils travaillaient à la mairie de Paris - c'est d'ailleurs Bertrand Delanoë qui a célébré leur union - le couple a quatre enfants, dont trois ensemble, puisque E. Lang avait déjà un enfant d'un premier mariage. Elle est désormais responsable de la communication de la ministre de la Culture, Audrey Azoulay. Et les petits seront probablement admis à l'Ecole Alsacienne...

Un CV garni comme un filet
Après des études de Langues (avec diplôme ?), puis de Management qui l'ont notamment amenée en Allemagne et en Californie, aux frais des parents, cette Strasbourgeoise d'origine a travaillé dans les Relations Presse (on le sait), avant de rejoindre, en 2011, l'équipe de campagne de François Hollande, qu'elle suivra ensuite rue du Faubourg Saint-Honoré...

"Livre" de chevet: Facebook !
Après les boulettes de communication de Fleur Pellerin (on se souvient de son inculture sur Patrick Modiano), la jeune femme aura la lourde tâche d'éviter de telles mésaventures à sa ministre... Or, la tâche sera rude: parmi les likes du Facebook d'Emilie Lang, beaucoup de musiciens - de Daft Punk à Hole, en passant par Dix pour Cent: une véritable bagage anti-bavure culturelle.

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