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lundi 25 juillet 2016

BFMTV collabore à la riposte du pouvoir dans l'affaire des pressions du ministère de l'Intérieur à Nice

La chaîne de désinformation en continu retourne l'affaire contre l'opposition

La droite française tient-elle de Donald Trump, le candidat républicain à la présidentielle américaine ? 

Cet acculé de Valls
C'est l'idée saugrenue de Valls qu'étrangement BFMTV-RMC, succursale de l'Elysée, a retenue de son entretien avec le premier ministre,  ce lundi matin. Si, dans un amalgame aussi osé et caricatural que désespéré, le premier ministre, moite de transpiration, a bel et bien dénoncé une "trumpisation" de l'opposition en France. "Tout ça pour quoi? Parce qu'il y a une primaire? A cause de la présidentielle? Nous sommes à côté de la plaque," a estimé l'incohérent qui vient d'évoquer Donald Trump, le candidat Républicain à la présidence des Etats-Unis. 
Et pas besoin de gel capillaire...
Et portant du même coup un jugement sévère sur son propre 'raisonnement', il ajoute, égaré, un autre jugement de valeur : "C'est malsain pour notre État de droit et pour notre démocratie". Et d'appeler, pourquoi pas, deux maîtres-mots à son secours, la "résilience" et la "résistance" pour les jours et les semaines à venir. Bref, Valls a fait du hors-sujet, s'écartant à loisir de la question pour n'avoir pas à aborder le fond. Pour le ramener sur la "plaque," Apolline de Malherbe peinera d'ailleurs à contenir sa diarrhée verbale... 

BFMTV a ainsi donné une importance démesurée à ce moment d'égarement de Valls et la chaîne tente donc de nuire à l'opposition sur son site, tout en occultant le harcèlement téléphonique de la policière par des proches du ministre et le mensonge de la Place Beauvau. 

VOIR et ENTENDRE
Valls délirer sur Trump à propos de la tuerie de Nice:


BFMTV se livre à un contrôle au faciès des élus d'opposition


La chaîne amie de Hollande livre à la vindicte socialiste Eric Ciotti
, président du Conseil départemental des Alpes-Maritimes, et Christian Estrosi, président de la région PACA. 
L'ancien maire de Nice, Christian Estrosi, a droit à la parole. A chaud, il avait respecté son devoir moral de réserve et avait gardé un calme glacial, tout en confessant sa colère intérieure. 
L'hommage solennel aux martyrs passé, il a révélé le "mensonge" d'Etat sur le dispositif de sécurité le soir de l'attentat de la Fête nationale du 14 juillet à Nice et sert depuis de "bouc émissaire" à l'exécutif pris en flagrant délit d'abus de pouvoir sur la policière de Nice.
Un choix discriminant, si on songe qu'Alain Juppé a, devant la presse, sévèrement critiqué les défaillances du gouvernement français.
A Berlin, lundi 18 juillet, où il a été reçu durant une heure par Angela Merkel – comme Nicolas Sarkozy le 21 juin –, Alain Juppé a déclaré: "La virulence de la réaction gouvernementale me paraît suspecte", alors que Manuel Valls et Bernard Cazeneuve déplorent les attaques de l’opposition. L'ancien premier ministre se sent pris par eux pour un "épouvantail" et souligne que "66 % des Français ne font pas confiance" au président de la République dans la lutte contre le terrorisme. Le candidat Les Républicains à la primaire à droite juge que la "violence" de la majorité est en fait un "rideau de fumée". Mais "on ne se laissera pas museler" au nom de l’unité de la nation, a-t-il lancé.

Hollande et Urvoas s'en sont pris au maire de Nice


Le tir de barrage est organisé. Après Bernard Cazeneuve (Intérieur) et Manuel Valls, ce sont François Hollande et Jean-Jacques Urvoas (Justice) qui ont tour à tour décidé d'agresser la maire de la ville martyre pour tenter défendre leur cause alors que des failles mortelles sont apparues dans l'action du gouvernement, maltraitant Christian Estrosi. 
"La vérité, la transparence sont essentielles dans une démocratie et c'est la justice qui doit l'établir et personne d'autre. Un débat est toujours légitime quand il se produit une attaque, un attentat (...). (Mais) il ne peut pas y avoir de polémique ou d'affrontement", a d'abord pontifié le locataire de l'Elysée au bout du rouleau, lors d'un déplacement dans le Val-de-Marne. Silence dans les rangs, alors que moins de 33% des Français font confiance au gouvernement face au terrorisme.

Le Garde des Sceaux ne dit rien de plus, en non moins flou.
Il "n'y a rien de pire que la précipitation à partir du moment où il y a une interrogation," déclare-t-il. "Le ministre de l'Intérieur dit: "Il y avait X fonctionnaires" ". Quand c'est flou, c'est qu'il y a un loup...
"L'ancien-futur-ex-pseudo-maire de Nice (désobligeant ?) nous dit: "Non, il n'y avait pas cela". Et bien qui peut faire le tri ? L'Inspection générale de la police nationale (IGPN), dont chacun reconnaît la rectitude et la capacité d'investigation, mais qui n'a qu'un défaut, celui de dépendre  du gouvernement, du ...ministre de l'Intérieur ! "Dire du jour au lendemain: "C'est X ou Y qui a raison", beaucoup auraient dit: "C'est trop tôt, ils n'ont pas eu le temps de travailler" ", a-t-il péniblement raisonné sur RTL, sans faire avancer le débat.

Pour se défendre, le premier ministre s'est fait inviter sur la chaîne de télévision privée. 

"On doit être digne des conditions d'une élection; on doit être à la hauteur des Français", a sermonné Manuel Valls, qui tente de faire taire l'ancien ministre en rappelant au passage que Christian Estrosi a été élu avec des voix de gauche aux élections régionales. La volonté de faire barrage à la candidate du FN, Marion Maréchal-Le Pen, ne lie pourtant pas le président de Région comme si ces voix socialistes s'étaient portées sur son nom...

VOIR et ENTENDRE pourtant Valls s'échauffer sur la récupération politicienne par tous, hormis lui-même:


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