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lundi 18 juillet 2016

Ordures et crachats sur le lieu où a été abattu le terroriste de Nice

La colère fait suite à la sidération

A l'emplacement où 
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, le terroriste assassin, a fini sa course folle, la population a laissé éclater sa colère

Peu après le feu d'artifice du 14 juillet, ce tueur avait lancé son camion de 19 tonnes de location sur la foule en liesse, "ôtant la vie" à 84 innocents, dont des enfants, ce qui s'appelle assassiner, et faisant plus de 200 blessés qui, eux, n'avaient pas manqué de respect à Mahomet..

Des ordures et des crachats ont été amoncelés à l'endroit où l
'auteur de l'attentat terroriste a trouvé son châtiment.
A hauteur du Palais de la Méditerranée, à l'endroit où il a été stoppé dans sa folie meurtrière, des dizaines et des dizaines de personnes ont déversé des immondices. Élus aux larmes ou en colère, ils ont lancé des pierres, des canettes vides et des papiers sur le sol, où figure en lettres rouges l'inscription "Assassin".
D'autres, plus remontés, ont eu besoin de cracher au sol - une pratique d'ailleurs très arabe (fonction purificatrice à la condition de le recouvrir de terre et que ce ne soit pas sur le passage d'un mécréant) - , encore souillé du sang du terroriste présumé, sous les applaudissements de la foule, et a décharger leur douleur. Leur manière de faire leur deuil.

A l'endroit où est mort le conducteur, des tas d'ordures, des gens qui crachent.. #minutedesilence pic.twitter.com/Nmf2G6JcRi

— helenesergent (@helenesergent) 18 juillet 2016

L'information est rapportée par 20minutes ou i-télé, mais occultée par BFMTV.
VOIR et ENTENDRE ce reportage qui donne la mesure de la désinformation par BFMTV, à la manière soviétique:


"On met des ordures parce que c'est une ordure", explique une passante à 20 Minutes. "L'amour, tout ça, c'est bien, mais ce que tout le monde pense vraiment repose là, lâche au journal Le Monde un homme venu participer au rassemblement improvisé. 

Journaliste au Washington Post, Michael Birnbaum est très impressionné par cette forme nouvelle de colère après un attentat. D'ordinaire, les gens rendent exclusivement hommage aux victimes, en déposant des fleurs et des bougies, sans se soucier des auteurs de l'attaque. En vérité, ces scènes niçoises de saturation de terrorisme aveugle et meurtrier font écho aux rassemblements populaires organisés à Madrid après les attaques du 11 mars 2014.

Cette fois, tel Valls à la cérémonie d'hommage, l'assassin reçoit des bordées d'injures et de crachats, auxquelles les indignés de la Promenade des Anglais associent un Hollande retranché derrière les murs du ministère de l'Intérieur pour un hommage télévisé mais à huis clos, à l'abri des sifflets et des insultes exprimées à Nice, mais provoquées par son chapelet de paroles non suivies de mesures adéquates efficacesen effet, à quoi sert l' "état d'urgence" s'il protège l'Euro de foot mais néglige les rassemblements de la Fête nationale en régions ?
  
Le tueur appliquait ainsi les recommandations criminelles de l'Etat islamique

Daesh incite en effet depuis plusieurs mois ses fanatiques à exterminer les policiers par tout moyen à  leur disposition - dont le couteau-  et à faucher les foules assemblées en jetant sur elle un véhicule.  
Ce fut déjà le cas à cinq reprises, ce qui entame gravement la responsabilité des pouvoirs publics, alors qu'à Nice, l'exécutif disposait pourtant de tous les moyens exceptionnels de l' "état d'urgence".

22 décembre 2014 : un "déséquilibré" fonce dans la foule à Nantes

Un automobiliste avait foncé sur des piétons à Nantes lors du marché de Noël, fête chrétienne, faisant au moins 10 blessés, à 19h, sur la place Royale, où était installé le marché. Le terroriste  avait été grièvement blessé au volant de sa camionnette après avoir tenté de se poignarder. Bernard Cazeneuve avait évoqué l'acte... "d'un déséquilibré". 

Le conducteur de la camionnette, âgé d'une quarantaine d'années, était connu des services de police pour des délits mineurs. La procureure de Nantes, Brigitte Lamy, avait évoqué un "cas isolé," niant qu'on pouvait parler "d'acte de terrorisme".

22 décembre 2014 : Le même jour, un autre "déséquilibré" fauche des passants à Dijon

Dans la soirée du 21 décembre 2014, vers 20 heures, une Clio fonce à cinq endroits différents sur des passants dans le centre-ville. La procureure de la République de Dijon avait d’emblée affirmé que l'attentat de Dijon n'était pas "un acte terroriste".

Elle avait estimé que son auteur souffrait d'une "pathologie psychiatrique ancienne et lourde" et qu'il était suivi depuis "plus de dix ans". Mais il était pourtant toujours détenteur d'un permis de conduire. Le conducteur avait fait "157 passages en unité psychiatrique", avait-t-elle précisé. L’homme avait justifié son acte "en soutien aux enfants de Tchétchenie", après avoir évoqué ceux de Palestine lors de son arrestation.

20 octobre 2014 : un adepte de l’islam radical roule sur deux policiers au Canada

L'attentat de Saint-Jean-sur-Richelieu de 2014 est survenue dans un terrain de stationnement à une quarantaine de kilomètres au sud de Montréal, au cours de laquelle deux militaires, membres des Forces armées canadiennes, ont été fauchés par une voiture. L'un des soldats, l'adjudant Patrice Vincent, est mort des suites de ses blessures, alors qu'un autre militaire a survécu à l'attaque.

L'auteur de l'attaque, Martin Couture-Rouleau, un jeune homme de 25 ans converti aux thèses de l'islamisme radical, a été tué quelques minutes plus tard au terme d'une poursuite policière. Son passeport lui avait été confisqué par le gouvernement qui le soupçonnait de vouloir quitter le pays. L'attentat de Saint-Jean était la "première attaque terroriste inspirée par l’islamisme radical au Canada". Elle sera suivie, deux jours plus tard, par une fusillade au Parlement du Canada à Ottawa.

24 octobre 2015 : Une voiture fonce sur la foule dans l'Oklahoma

Quatre personnes sont mortes, dont un enfant de deux ans, et 44 autres ont été blessées lorsqu'une voiture a foncé sur un rassemblement d'anciens et nouveaux étudiants de l'université d'Oklahoma, dans le sud des Etats-Unis. La personne au volant de la voiture qui roulait à vive allure a été placée en détention à Stillwater, où se situe l'Oklahoma State University (OSU).

Il s'agissait d'une femme de 25 ans, identifiée par la police comme étant Adacia Avery Chambers, qui a été arrêtée pour conduite sous "influence", un terme qui peut désigner aux Etats-Unis la conduite sous l'emprise de la drogue, de l'alcool ou de médicaments.

21 décembre 2015 : Las Vegas : la conductrice qui a foncé dans la foule inculpée de meurtre

Au moins une personne avait été tuée lorsqu'une voiture avait foncé dans la foule à Las Vegas, dans le Nevada (Etats-Unis), a annoncé la police sur Twitter. Une trentaine de personnes ont été blessées. La conductrice du véhicule a être inculpée de meurtre après avoir été placée en garde à vue où elle a été soumise à des tests d'alcoolémie et toxicologiques. Le shérif a expliqué que la conductrice semblait être en conflit avec le père de la fillette.

Elle a été identifiée comme étant Lakeisha Holloway, une Afro-Américaine de 24 ans. Elle était au volant d'une Oldsmobile 1996 immatriculée dans l'Oregon. Elle n'était pas de Las Vegas, mais se trouvait dans la ville depuis au moins une semaine.

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