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dimanche 31 juillet 2016

Récession: croissance nulle en France au deuxième trimestre

"Ca va mieux", mais la gauche juge néanmoins la croissance ..."décevante"

"Une mauvaise nouvelle imprévue" ! selon l'AFP et ses copieurs-colleurs

L'activité économique a stagné  à 0,2% au deuxième trimestre -stagnation à zéro signifie 'récession'- , alo
rs qu'elle était attendue en hausse de 0,3%, mais elle ne "ne remet pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016", assure ...Sapin, qui a jugé que ce chiffre  de 0,3% de l'Insee publié vendredi 29 juillet, est "décevant au regard des prévisions en particulier de l'Insee et de la Banque de France" et il incrimine la consommation et un recul des investissements, selon de premières estimations. 

Le ministère des Finances a aussitôt assuré que l'économie française reste sur une "dynamique de reprise" 
et que la croissance nulle du deuxième trimestre ne remet "pas en cause la prévision de croissance de 1,5% en 2016".
Du coup, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) a révisé légèrement à la hausse la croissance du premier trimestre, à +0,7% au lieu de +0,6%.

Comme par magie,
l'acquis de croissance (progression annuelle du PIB en cas de croissance nulle sur les deux derniers trimestres) s'établit donc à 1,1%, selon les maquilleurs de l'INSEE.

BFMTV participe d'ailleurs à la mascarade.
VOIR et ENTENDRE l''édito Eco du vendredi 29 juillet 2016 - improbable mais vrai - d'Emmanuel Lechypre, en service commandé, optimiste peu convaincant, "sauf catastrophe"...

"Pas une bonne chose"

L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) souligne en revanche que le contrecoup, même s'il était attendu, est "très marqué" et donc "assez surprenant". "Avec un certain nombre de conditions macroéconomiques, l'arrivée à maturité de certains dispositifs comme le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE), la sortie de la politique d'austérité, la politique accommodante de la Banque centrale européenne, on pourrait s'attendre à une accélération de la croissance", déclare-t-il. "Or, elle ne se produit pas", ce qui est n'est "pas une bonne chose", poursuit-il.

"La question posée est celle de savoir quelle sera l'ampleur du rebond qu'on peut attendre [maintenant] sur les troisième et quatrième trimestres", souligne pour sa part Philippe Waechter, chef économiste chez Natixis.
"Quels sont les facteurs qui vont permettre d'inverser la tendance et de retrouver des éléments de croissance qui permettront de tendre vers le 1,5% promis par le gouvernement?", s'interroge-t-il.

L'investissement au coeur des enjeux

Moteur traditionnel de croissance dans l'Hexagone, la consommation des ménages a stagné au deuxième trimestre, après avoir été dynamique [?] au premier (+1,2%).
Du fait du faible pouvoir d'achat des ménages et de leur défiance aux promesses incessantes, les dépenses de consommation alimentaires ont notamment nettement reculé, de 0,7%, après +0,4% sur les trois premiers mois de l'année. La consommation en services a quant à elle chuté à 0,1% contre +0,7%, "contrecoup après l'achat des billets de l'Euro 2016 de football au premier trimestre", ose-ton avancé, "et résultat de l'"infléchissement des dépenses en hébergement-restauration", détaille l'INSEE.

Les dépenses d'investissement ont pour leur part rechuté, de 0,4%, après avoir augmenté de 1,3% au premier trimestre. Dans le détail, celles des entreprises ont baissé de 0,2% et celles des administrations publiques de 1,7%.

"Il y a eu un effet de sur-amortissement fiscal, notamment du côté des entreprises, qui a pu beaucoup jouer", ose l'OCDE qui pointe la pression de l'impôt. Le mécanisme de déduction fiscale exceptionnelle sur les investissements productifs, qui devait prendre fin en avril, a finalement dû être prolongé, mais la décision a été prise tardivement, ce qui pourrait expliquer l'accélération des investissements au premier trimestre.

Pour Philippe Waechter, tout l'enjeu pour le reste de l'année va tourner autour de l'investissement. Brexit, attentats, élection présidentielle aux Etats-Unis..."tous ces phénomènes génèrent de l'incertitude et peuvent inciter les chefs d'entreprises à reporter leurs investissements", craint l'économiste qui occulte le déficit de confiance en l'exécutif.

Comme le reste, la production totale de biens et de services a aussi reculé (-0,2%). En particulier, "la production de biens manufacturés recule nettement (-1,0% après 0,0%), du fait principalement de la chute de la production dans les raffineries, affectées par des mouvements sociaux en mai et juin", souligne l'INSEE, direction, voire officine du ministère des Finances.

Secteur qui commençait tout juste à donner des signes de reprise, selon les experts militants, la construction a gravement baissé de 0,6%, après +0,3% au premier trimestre.

Avec notamment un net repli des importations en produits manufacturés et en hydrocarbures bruts, le commerce extérieur a en revanche contribué positivement au PIB, à hauteur de 0,3 point de PIB. 
Ce petit coup de l'économie internationale est un bienfait que Hollande et Valls ne pouvaient apporter tant ils s'entêtent dans une politique qui plombe toute initiative.  
La nouvelle poussée du chômage en juin confirme en outre que les socialistes ravis n'ont pas renoncé à porter des coups à notre économie. 

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