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lundi 4 août 2014

"Jungle" de Calais: renforts policiers après une rixe entre migrants africains

Une quinzaine de migrants africains blessés 

Bras ballants, Valls compte les blessés
La dernière rixe entre migrants a éclaté dans la nuit de dimanche à lundi près du port de Calais. 
Cette bagarre générale a fait 13 blessés légers, selon l'Intérieur, mais seize selon le quotidien La Voix du Nord: le gouvernement n'est pas à 3 près. Le préfet du Pas-de-Calais, Denis Robin, a annoncé lundi l'arrivée de 40 policiers supplémentaires pour ..."améliorer la protection" du port, d'où plusieurs centaines de migrants tentent de passer chaque jour en Angleterre.
"Une rixe a éclaté à Calais entre migrants de la communauté soudanaise et de la communauté érythréenne. Il y a eu une bagarre à coups de bâtons, ramassés par terre, et de jets de pierres", a indiqué la préfecture, après la publication de l'information par le journal Nord Littoral.

"Les CRS sont intervenus, les pompiers et le Samu étaient également présents. Il y a eu plusieurs blessés, dont 13 qui ont été emmenés à l'hôpital mais les blessures ne présentaient pas de facteur de gravité. Il s'agissait des blessures légères", selon la même source. "Le calme a été rétabli vers 3h30 du matin et il n'y a pas eu d'interpellation", a admis la préfecture du Pas-de-Calais.

Ce squat doit être prochainement évacué

La rixe a eu lieu dans la zone du campement de la plaine des Dunes, à proximité de l'usine Tioxide, où se trouvent plusieurs centaines de migrants. Ce squat devait être prochainement évacué, tout comme le plus grand squat de migrants de la ville, établi depuis le 12 juillet sur un ancien site de recyclage de métaux.
La situation dure en fait depuis plus de cinq ans: lien PaSiDupes

Denis Robin, le préfet du Pas-de-Calais, a accordé aux huissiers le concours de la force publique. Il a déclaré lundi qu'il ne déclencherait pas dans l'immédiat l'opération d'évacuation des deux sites reconstitués à la suite de précédents démantèlements, souhaitant donner "un temps supplémentaire" de réflexion aux migrants pour qu'ils sortent "de leur situation d'errance". 

Les services de l'Office français de l'immigration et de l'intégration (Ofii) et de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS) se rendront dans les deux squats "dès demain (mardi), vendredi prochain et les mercredis des semaines qui suivent" pour présenter les dispositifs existants aux migrants, comme le droit d'asile, l'hébergement d'urgence ou une aide au retour dans leur pays d'origine, et "ce n'est qu'ensuite que je procéderai au démantèlement", a expliqué le préfet. 

Outre les tensions entre communautés et entre migrants et chauffeurs de poids-lourds, la "pression migratoire" présente un "risque" d'une baisse de "l'attractivité du port de Calais" et de l'activité économique, a estimé M. Robin. Il a appelé les opérateurs économiques et la mairie à prendre aussi leurs "responsabilités" pour sécuriser la zone portuaire. 

120 CRS mobilisés autour du port de Calais

Une demi-compagnie de CRS, soit environ 40 policiers, est affectée depuis la nuit de dimanche à lundi sur la zone portuaire, en complément de deux autres demi-compagnies, a déclaré Denis Robin. "J'ai obtenu des renforts supplémentaires sur le port de Calais pour améliorer la protection et assurer une surveillance sur la totalité de la nuit, ce qui n'était pas le cas jusqu'à présent", s'est-il félicité. 

Cette mesure vise à endiguer "la pression migratoire extrêmement forte sur le port de Calais", les candidats à l'exil "opèrent maintenant directement sur les rocades d'accès du port et en très grand nombre, essayant peut-être de saturer les dispositifs de sécurité mis en place", alors qu'ils recherchaient auparavant "la plus grande discrétion" dans leur tentative de passage en Angleterre.

La pression migratoire s'est intensifiée ces derniers mois dans le port de Calais 

L'augmentation du nombre de migrants, "de l'ordre de 50% en quelques mois", entraîne "une augmentation de l'insécurité, pour les migrants eux-mêmes", a déploré le préfet.
Selon les associations qui leur viennent en aide, 1.000 à 1.200 migrants, venus principalement de l'Est de l'Afrique, d'Afghanistan, de Syrie et de Libye, se trouvent actuellement dans la cité portuaire.  

Selon les chiffres officiels, près de 7.500 clandestins, majoritairement africains, ont été interpellés depuis le début de l'année alors qu'ils tentaient d'embarquer clandestinement pour la Grande-Bretagne, considérée comme un Eldorado.

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