Le MRG dénonce une absence de concertation
Les trois représentants du Parti radical au gouvernement claqueront la porte si la réforme territoriale n'est pas amendée,
affirme Jean-Michel Baylet, président du parti radical de gauche, dans un entretien au Nouvel observateur.
La gauche plurielle est fort singulière: le président Hollande serait-il un diviseur? Les communistes ne sont jamais entrés au gouvernement, les écologistes l'ont quitté en avril dernier et les radicaux de gauche menacent désormais de le quitter aussi.
Les trois ministres et secrétaires d'Etat radicaux sur le départ
et Thierry Braillard (secrétaire d'Etat aux sports, ci-contre à gauche) ne semblent pas devoir provoquer un séisme politique.
Ils porteraient néanmoins un coup à l'image de François Hollande qui se retrouverait alors à la tête d'un exécutif 100% socialiste. Jean-Michel Baylet en joue d'ailleurs. Pendant les discussions menant à la formation du gouvernement Valls en avril dernier, le sénateur du Tarn-et-Garonne avait déjà fait ce chantage pour peser dans les négociations, avant de rentrer dans le rang.
Le PRG cherche à peser sur la réforme territoriale
Elle inquiète fortement ce parti comme les autres, très attachés à leurs mandats territoriaux qui assurent le maillage du pays.
Jean-Michel Baylet pose d'ailleurs deux exigences.
L'une est déjà en discussion: le maintien des départements dans les zones rurales.
La seconde porte sur la représentativité des campagnes françaises: le président du PRG souhaite qu'à l'avenir plus de conseillers régionaux les représentent.
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