Fallait-il envoyer Montebourg provoquer la fermeture ?
Un riche héritier a eu une dizaine d'enfants avec des mères porteuses en Thaïlande,
soupçonne la police thaïlandaise qui examine l'ADN de l'individu, rapporte l'AFP. La police thaïlandaise examinait mardi 19 août un échantillon d'ADN d'un riche héritier japonais au coeur d'un scandale surnommé "l'usine à bébés" .
Cette remise d'échantillon est le dernier développement d'une affaire qui devrait interpeller les apprentis-sorciers qui parlent de la GPA comme d'une "avancée", notamment en France actuellement caractérisée par des reculs en tous genres.
Découverte début août de neuf bébés élevés dans un même immeuble de Bangkok.
Cette remise d'échantillon est le dernier développement d'une affaire qui devrait interpeller les apprentis-sorciers qui parlent de la GPA comme d'une "avancée", notamment en France actuellement caractérisée par des reculs en tous genres.
Découverte début août de neuf bébés élevés dans un même immeuble de Bangkok.
Le Japonais d'une vingtaine d'années est le fils d'un milliardaire à la tête d'un géant des télécommunications japonais, indiquent les media à Tokyo. Il n'a pu être entendu par les enquêteurs en Thaïlande: il est en effet retourné recharger les batteries au bled Japon!
La police thaïlandaise enquête sur ce riche homme d'affaires après la découverte des neuf bébés présumés nés de mères porteuses. Ils vivaient dans un même immeuble avec neuf femmes. Une dixième, enceinte, a ensuite indiqué être une mère porteuse.
L'avocat thaïlandais du généreux producteur, Kong Suriyamontol, a remis lundi l'échantillon, "prélevé au Japon avec les autorités compétentes", a-t-il assuré. "Nous vous tiendrons informés quand nous aurons les résultats des tests ADN" transmis par la police scientifique, a déclaré mardi le commandant de police Naiyawat Phadermchit.
L'avocat thaïlandais du généreux producteur, Kong Suriyamontol, a remis lundi l'échantillon, "prélevé au Japon avec les autorités compétentes", a-t-il assuré. "Nous vous tiendrons informés quand nous aurons les résultats des tests ADN" transmis par la police scientifique, a déclaré mardi le commandant de police Naiyawat Phadermchit.
Le désir d'enfant est-il un droit ?
Les mésaventures du Japonais ont fait chuter la ...Bourse (de Tokyo) où l'action de la société Hikari Tsushin, fondée et présidée par son père, qui gère un réseau de vente de téléphones portables à travers le Japon depuis 1994, ne valait plus que 6.740 yens mardi en clôture contre 7.610 yens le 7 août, soit un recul de 11,4%.
Un "business" qui rapporte des millions de dollars en Thaïlande
De nombreux couples étrangers venaient jusqu'alors en Thaïlande pour utiliser les services de cliniques de fécondation in vitro et des mères porteuses, même si les autorités insistent désormais sur le fait que la gestation pour autrui contre de l'argent n'est pas autorisée.
Le business des mères porteuses pèse des millions de dollars en Thaïlande, et peut rapporter entre 4.000 et 5.000 dollars aux mères porteuses de ce pays. Avis aux amatrices en recherche de rentrées d'argent liquide...
Un business qui peut rapporter jusqu'à 5.000 dollars aux mères porteuses de ce pays, précise finement l'agence de presse française.
Une nouvelle loi en préparation en Thaïlande devrait désormais punir de dix ans de prison les infractions à l'interdiction de gestation pour autrui à dimension commerciale.
L'Australie, dont plusieurs citoyens seraient bloqués en Thaïlande dans l'attente de pouvoir partir légalement avec leurs bébés, a demandé à Bangkok d'accepter une période de transition pour protéger les accords déjà conclus par des Australiens avec des mères porteuses. L'ambassade d'Australie en Thaïlande se refuse à tout commentaire sur ce dossier. (lien PaSiDupes - mai 2014)
Le député Daniel Fasquelle avait déposé une série d'amendements contre la loi famille.
Ils visaient à sanctionner "le détournement de l'adoption en vue de donner effet à une assistance médicale à la procréation avec insémination artificielle avec donneur au profit de l'épouse de la mère biologique d'un enfant" ou "à une convention portant sur la procréation ou la gestation pour le compte d'autrui" ont été déposés par le député Daniel Fasquelle, membre de l'Entente parlementaire pour la famille. "Je veux obliger le gouvernement à sortir de l'hypocrisie, expliquait-il alors. La majorité dit ne pas vouloir légaliser le recours à la PMA et à la GPA pour des couples de même sexe, mais en même temps elle encourage le recours à ces pratiques à l'étranger, ce qui revient au même." "Soit la majorité soutient mes amendements et accepte d'inscrire dans la loi l'interdiction de recourir à la PMA et la GPA, concluait-il, soit elle les repousse, et alors les Français sauront qu'il y a un plan caché."
Ce "business" des mères porteuses en Thaïlande avait déjà été révélé par un précédent scandale suscité cet été par un couple d'Australiens
Or, le délicat géniteur du petit "Gammy", un électricien de 56 ans résidant au sud-ouest de l'Australie, a fait de la prison à deux reprises pour avoir agressé sexuellement des mineurs, avait-on également appris la presse australienne. Il a été condamné à trois ans de prison pour l'agression de deux fillettes de moins de dix ans alors qu'il était âgé d'une vingtaine d'années, puis à un an et demi d'enfermement en 1997 pour violences sur mineure.
Mais cela ne regarde ni Christiane Taubira, ni le sénateur socialiste Jean-Pierre Michel, le rapporteur du texte de loi sur le mariage pour tous au Sénat et ancien magistrat militant du fameux Syndicat de la Magistrature (SM) très fortement marqué à gauche.
La GPA de peuplement
La motivation des djihadistes liée à l'enlèvement des lycéennes nigérianes rapporté à l'activité prolifique du jeune japonais soulève une nouvelle question désormais.
Le groupe islamiste armé Boko Haram détient toujours 219 des 276 jeunes filles kidnappées dans leur lycée, le 14 avril dans le nord-est du pays. Dans un entretien accordé à la BBC, Pogu Bitrus, le chef du Conseil des anciens du village des lycéennes, a livré ses craintes que les jeunes femmes aient été mariées de force aux membres de la secte islamiste, contre 2000 nairas (environ 10 euros). Il évoque également le fait que la plupart des lycéennes aient pu être acheminées dans les pays voisins, notamment au Tchad et au Cameroun.
Dans une vidéo diffusée en mai 2013, Abubakar Shekau, le chef de la secte islamiste, avait annoncé qu’il ferait des femmes et des filles capturées par ses hommes des esclaves sexuelles et des domestiques. Les victimes font-elles partie d'un plan de peuplement islamiste de l'Afrique?
De quoi nourrir la réflexion de Christiane Taubira, croyez-vous?
A aucun moment l'AFP n'utilise le sigle GPA, gestation pour autrui, qui est associé à Christiane Taubira: il ne faudrait pas mettre la ministre de Hollande dans l'embarras. Comme si !
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