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vendredi 22 août 2014

Une féministe révolutionnaire tabasse une femme voilée à Paris

Amina renvoyée au tribunal pour violences en état d'ébriété

Une vieille connaissance des media
La Tunisienne Amina (Tyler ?), 19 ans, a été arrêtée pour avoir peint le mot Femen sur le muret d'un cimetière à Kairouan le 19 mai 2013. Condamnée alors au versement d'une amende pour possession illégale d'aérosol d'autodéfense, elle avait été maintenue en détention le temps que la justice décide sur une éventuelle inculpation pour profanation de sépulture et atteinte aux bonnes mœurs.

A Paris, cinq Femen s'étaient manifestées seins nus devant l’entrée de l’ambassade de Tunisie en hurlant "Libérez Amina", cela devant une dizaine de photo-reporters dûment avertis.
Trois "Femen" européennes -deux Françaises et une Allemande- avaient en outre été arrêtées devant le palais de Justice à Tunis pour avoir protesté seins nus – une première dans le monde arabe – contre le sort réservé à Amina. 


L’organisation Human Rights Watch (HRW) avait commis l'erreur d' appeller à la libération conditionnelle d'Amina, estimant que la militante était détenue pour des "raisons politiques", bien qu'elle ait posé seins nus en mars, selon la manière des féministes révolutionnaires.

La féministe révolutionnaire aurait tabassé une femme voilée près de Bastille, déclenchant une rixe, rapporte la police.

L'ex-Femen tunisienne Amina, placée en garde à vue mercredi soir après une bagarre à Paris, a été relâchée jeudi soir et devra comparaître au tribunal correctionnel pour violences en état d'ébriété, a-t-on appris vendredi 22 août de source judiciaire.

Mercredi, peu avant 23 heures, accompagnée de deux personnes selon son avocat, la féministe d'extrême gauche avait croisé un couple sur la place de la Bastille, dont "la femme porte le voile", avait indiqué une source proche de l'enquête.
Des insultes auraient fusé, la Femen agressant la musulmane en voile islamique, déclenchant une rixe.

"Agressée physiquement"

Me Martin Pradel, l'avocat d'Amina, a assuré de son côté que c'est sa cliente qui a "été agressée physiquement".

Après leur garde à vue, la Femen et l'une des personnes qui l'accompagnaient ont toutes deux fait l'objet d'une convocation ultérieure devant le tribunal correctionnel pour violences volontaires aggravées, notamment par l'état d'ébriété.
"J'envisage très sérieusement de faire citer au tribunal les personnes qui l'ont frappée et qui se présentent comme des victimes", a de son côté indiqué l'avocat.

La féministe serait une raciste récidiviste. 


Des Femen brûlent un drapeau salafiste 
devant la Grande Mosquée de Paris
 Le 15 juillet, Amina avait été également placée en garde à vue à Paris, soupçonnée d'avoir menti au sujet d'une agression dont elle disait avoir été victime au début du mois.
Elle avait porté plainte le 7 juillet, affirmant avoir été agressée la veille à Paris par cinq "islamistes" qui, selon ses dires, avaient entrepris de lui raser les cheveux et les sourcils. Elle doit être jugée en octobre à Paris pour dénonciation mensongère.

Après avoir reçu des marques de soutien des autres Femen, et d'une gauche féministe elle avait décidé de quitter ce mouvement féministe en l'accusant d'"islamophobie".

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