Elle ne lâche pas le morceau et fera appel
L'ancienne championne du monde, Eunice Barber, poursuivie pour refus d'obtempérer et outrage envers des policiers lors d'une interpellation en mars 2006 à Saint-Denis, avait été mise en examen. Sa plainte pour violences volontaires aggravées avait débouché sur un non lieu au bénéfice des policiers.
> A l’audience, Barber a perdu ses moyens à plusieurs reprises, mais a néanmoins réussi à réaffirmer qu'elle avait voulu «protéger» son corps, son «outil de travail». Elle a de surcroît accusé les policiers de l’avoir «humainement humiliée», «peut-être» par «racisme».
> La championne d’origine sierra-léonaise de 34 ans avait auparavant réitéré ses accusations contre un policier chargé de la circulation qui l’aurait, selon elle, initialement giflée. Ce dernier conteste les dires de la prévenue. D’ailleurs, aucun témoin, hormis Margaret Barber, la mère d’Eunice, n'a pu confirmer les dires de Barber, malgré la forte affluence aux abord du stade. Un film largement diffusé ne présente que la phase finale de l’interpellation. L’agression originelle des policiers par Eunice Barber n’est donc pas visible.
Les péripéties
> Pour Maître Géraldine Lesieur, avocat de 5 des 6 policiers s’étant portés partie civile, Barber adopte «exactement la même défense que n’importe lequel des jeunes gens qui sont jugés quotidiennement devant la 11e chambre: "J’ai été agressé, je me suis défendu". Consigne ou mot d'ordre, peu importe.
> Deux mois d'emprisonnement avec sursis avaient été requis le 26 novembre dernier par le procureur de la République de Bobigny (Seine-Saint-Denis), bien que les USA se soient dotés d’un président métis et que la Française Barber soit Noire, originaire de la Sierra-Leone, et ancienne championne de l'heptathlon (1999) et de saut en longueur (2003).
Le verdict
> Barber n’a été condamnée mardi 2 décembre qu’à 5.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny. Il faut préciser que ses insultes racistes n’ont pourtant pas été retenues contre elle.
> Son avocat, Me Emmanuel Daoud (cabinet avenue Hoche, à Paris VIIIe), qui avait plaidé la relaxe, a annoncé qu'elle "va faire appel" de cette décision, estimant que l'ancienne championne "n'est pas coupable, mais n'est que victime dans cette affaire". Me Emmanuel Daoud a en outre demandé au juge d’apprécier ce dossier au regard de ce «mensonge originel» qui «vicie toute la procédure»…
Bref rappel des faits
La championne avait fait l'objet d'une interpellation par la police aux abords du Stade de France de Saint-Denis le 18 mars 2006, alors qu'elle circulait en voiture en compagnie de sa mère ...et de son neveu. Elle avait tenté de forcer un passage fermé et en avait été empêchée par des policiers. La méthode de défense avait d’abord consisté à mordre un représentant de la loi, mais elle avait ensuite été conseillée de saisir l'IGS, en affirmant avoir été brutalisée par la police.
Une femme policière lui avait pourtant reproché de l’avoir traitée de « sale blanche ».
L'ancienne championne du monde, Eunice Barber, poursuivie pour refus d'obtempérer et outrage envers des policiers lors d'une interpellation en mars 2006 à Saint-Denis, avait été mise en examen. Sa plainte pour violences volontaires aggravées avait débouché sur un non lieu au bénéfice des policiers.
> A l’audience, Barber a perdu ses moyens à plusieurs reprises, mais a néanmoins réussi à réaffirmer qu'elle avait voulu «protéger» son corps, son «outil de travail». Elle a de surcroît accusé les policiers de l’avoir «humainement humiliée», «peut-être» par «racisme».
> La championne d’origine sierra-léonaise de 34 ans avait auparavant réitéré ses accusations contre un policier chargé de la circulation qui l’aurait, selon elle, initialement giflée. Ce dernier conteste les dires de la prévenue. D’ailleurs, aucun témoin, hormis Margaret Barber, la mère d’Eunice, n'a pu confirmer les dires de Barber, malgré la forte affluence aux abord du stade. Un film largement diffusé ne présente que la phase finale de l’interpellation. L’agression originelle des policiers par Eunice Barber n’est donc pas visible.
Les péripéties
> Pour Maître Géraldine Lesieur, avocat de 5 des 6 policiers s’étant portés partie civile, Barber adopte «exactement la même défense que n’importe lequel des jeunes gens qui sont jugés quotidiennement devant la 11e chambre: "J’ai été agressé, je me suis défendu". Consigne ou mot d'ordre, peu importe.
> Deux mois d'emprisonnement avec sursis avaient été requis le 26 novembre dernier par le procureur de la République de Bobigny (Seine-Saint-Denis), bien que les USA se soient dotés d’un président métis et que la Française Barber soit Noire, originaire de la Sierra-Leone, et ancienne championne de l'heptathlon (1999) et de saut en longueur (2003).
Le verdict
> Barber n’a été condamnée mardi 2 décembre qu’à 5.000 euros d'amende par le tribunal correctionnel de Bobigny. Il faut préciser que ses insultes racistes n’ont pourtant pas été retenues contre elle.
> Son avocat, Me Emmanuel Daoud (cabinet avenue Hoche, à Paris VIIIe), qui avait plaidé la relaxe, a annoncé qu'elle "va faire appel" de cette décision, estimant que l'ancienne championne "n'est pas coupable, mais n'est que victime dans cette affaire". Me Emmanuel Daoud a en outre demandé au juge d’apprécier ce dossier au regard de ce «mensonge originel» qui «vicie toute la procédure»…
Bref rappel des faits
La championne avait fait l'objet d'une interpellation par la police aux abords du Stade de France de Saint-Denis le 18 mars 2006, alors qu'elle circulait en voiture en compagnie de sa mère ...et de son neveu. Elle avait tenté de forcer un passage fermé et en avait été empêchée par des policiers. La méthode de défense avait d’abord consisté à mordre un représentant de la loi, mais elle avait ensuite été conseillée de saisir l'IGS, en affirmant avoir été brutalisée par la police.
Une femme policière lui avait pourtant reproché de l’avoir traitée de « sale blanche ».
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