Dans sa logique politicienne, l’opposition syndicale juge «disproportionnée» la mise en garde à vue de l'infirmière qui s'est trompée de médicament, provoquant la mort d'un enfant de trois ans, la ministre de la Santé la juge «normale», mais le médecin urgentiste Patrick Pelloux a pour sa part demandé la démission de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, «qui ne prend pas, je dirais, les nuances sur la présomption d'innocence», après d'autres affaires analogues.
Les faits
L’infirmière a perfusé un produit par erreur à un enfant qui est mort peu après d’une surdose médicamenteuse. Sous couvert d’une action de soutien d’une adhérente, les syndicats soulignent les difficiles conditions de travail des salariés des hôpitaux, et leurs moyens insuffisants.
Ingérence dans le judiciaire ?
> Le président de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), le député socialiste Jean-Marie Le Guen, a qualifiée la garde à vue de l'infirmière, prolongée de 24 heures jeudi soir, de «procédure tout à fait inhabituelle. Je serai très attentif à ce qu'elle se passe avec le plus grand respect des personnes».
Quelle est la part de responsabilité du président d’AP-HP ?
Politique politicienne de l’opposition
> Le PCF a jugé la garde à vue «démesurée» et, dans son ombre, le camarade-syndicat des hôpitaux, la CGT-santé, la trouve également «disproportionnée», «à partir du moment où l'erreur n'est pas intentionnelle».
> Au PS, Mireille Le Corre, secrétaire nationale chargée de la santé, n’a aucune notion du droit et feint de s'étonner aujourd'hui de «la prolongation de la garde à vue (de l'infirmère) alors même qu'elle a reconnu les faits».
> Les syndicats CGT (Christophe Prudhomme, médecin urgentiste cégétiste) et Sud la déplacent les responsabilités sur la question des moyens est également évoquée par «Du fait de la tension qui existe dans les hôpitaux, liée notamment au manque d'effectifs et à la dégradation des conditions de travail, on peut prévoir que ce type d'accident, qui devrait rester exceptionnel, risque de se multiplier», a regretté le (CGT).
> Pour l'AMUF et Patrick Pelloux, dont le syndicat a lancé début décembre une grève stratégique, aussi symbolique que démagogique, pour dénoncer un manque de crédits pouvant mettre en danger, selon lui, «la sécurité des patients» : ce genre de propos a toute chance de trouver un écho …
Il suggère que «le drame de Grenoble où un malade mental s'est échappé d'un hôpital» en novembre, avant de poignarder mortellement un étudiant, ce qui n’aurait pas eu d’équivalent sous Jospin. «Sur ordre du président de la République, on a limogé en quelque sorte le directeur de l'hôpital psychiatrique», a-t-il ironisé sur France Info. Le directeur est-il un « lampiste » ?
Le bon Dr Pelloux exhume aussi , «l'affaire de Valence où on a accusé pendant tout un week-end (...) un médecin d'avoir assassiné un vieille dame alors qu'il avait fait son job». Ce syndicaliste peut-il être présumé le meilleur juge possible de l’accusation qui pèse sur ce confrère… C’est comme si Dame Pelloux témoignait en faveur de son époux pour dire qu’il n’a pas dépassé la ligne
Elle a en revanche dénoncé vendredi «la récupération d'un drame aussi épouvantable» par les syndicats, qu'elle n'a jugée «pas digne».
> L'UMP a réagi vendredi, par la voix du Dr Philippe Juvin, secrétaire national du parti et chef de service , a émis le souhait que «la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame», tout en dénonçant le fait que «certains instrumentalisent le malheur des autres pour des raisons politiciennes». «C'est le cas en particulier de l'intervention de Patrick Pelloux, qui reste à son habitude dans le registre de la démesure, et de la CGT qui fait de ce drame une utilisation politicienne en prétendant que l'accident serait lié à un manque de moyens», a souligné le Dr Philippe Juvin, chef du service des Urgences de l'Hôpital Beaujon.
Malgré le parti pris de la presse, la parole d’un médecin urgentiste de gauche n’a pas plus de valeur que celle d’un médecin urgentiste de droite.
Vous le "passidupe" vous vous livrez maintenant à la désinformation.
RépondreSupprimerCe n'est pas très glorieux!
Puisque vous citez l'UMP, citez la complétement sinon c'est de la manipulation !
Comme se fait-il que vous occultiez ceci:
"La garde à vue de l'infirmière est très inhabituelle", écrit même Philippe Juvin, un secrétaire national de l'UMP également chef du service des urgences à l'Hôpital Beaujon.
Parce que si vous en faites état, toute votre pesudo démonstration de "récupération politico-syndicale" tombe à l'eau.
Puisque vous "aimez" bien le Dr Pelloux, mettez donc en parallèle ses déclarations de ces derniers jours et le triste nouveau fait, dont, évidemment, vous ne parlez pas, la mort de ce patient cardiaque...
On verra bien alors si le Dr Pelloux fait de la récupération ou bien si il fait son boulot d'alerte des Pouvoirs Publics et des Français!
Rappelez-vous, il avait aussi alerté le bon Dr Mattei AVANT l'hécatombe de la canicule de 2003.
Combien de morts évités à l'époque si on l'avait écouté au lieu de le trainer dans la boue comme vous le faites.
Combien de morts encore à partir d'aujourd'hui avant qu'on écoute enfin le Dr Pelloux au lieu de le trainer dans la boue ???
Franchement, vous devriez mesurer un peu plus vos propos toujours à sens unique !
jf.
Sans agressivité et donc sereinement, Pakool invite Jacques à citer ses sources lorsqu’il apporte la contradiction.
RépondreSupprimerPaSiDupes les a retrouvées : « La garde à vue de l'infirmière est très inhabituelle" écrit même Philippe Juvin, un secrétaire national de l'UMP également chef du service des urgences à l'Hôpital Beaujon. », (Reuters : http://www.linternaute.com/actualite/depeche/reuters/21/603703/une_infirmiere_mise_en_examen_apres_la_mort_d_un_enfant_a_paris.shtml )
Mais la dépêche est plus complète et l’ami Jacques a malencontreusement tronqué la déclaration du Dr Juvin, pour les besoins de sa cause. Elle continue ainsi : «
« Garde à vue ne signifie pas culpabilité ! », ce que, par honnêteté, PaSiDupes n’a pas manqué de préciser.
Nous écrivions même que « L'UMP a réagi vendredi, par la voix du Dr Philippe Juvin, secrétaire national du parti et chef de service, qui a émis le souhait que «la garde à vue cesse rapidement pour ne pas ajouter de souffrance supplémentaire à ce drame»
Que fallait-il ajouter pour ne pas s'exposer aux foudres de l'irascible mais fidèle Jacques ?
Il peut toujours le relire et s’en imprégner à http://pasidupes.blogspot.com/2008/12/bachelot-condamne-la-rcupration-de-la.html
Il est également permis de lire la suite : http://pasidupes.blogspot.com/2008/12/des-lits-de-ranimation-taient.html
Ce qui n'est pas fait pour apaiser le malheureux justicier...
Mais je ne lui dis pas 'à bientôt' car je ne dispose pas de plus de temps.
Je lui souhaite toutefois une bonne année 2009 ...zen.
Et le remercie par avance de ses meilleurs voeux pour PaSiDupes.
pakool
A Jacques
RépondreSupprimerSelon la même logique, pouvez-vous nous donner le bilan du nombre de morts dont sont responsables Ségolène Royal et Daniel Cohn-Bendit?
L'une s'est rendue quelques heures en Iran (dont le Président a indiqué qu'il voulait éliminer les Israëliens) et quelques jours en Chine, l'autre a vociféré contre la Chine depuis le confort de son petit bureau.
Combien de personnes ont été emprisonnées ou tuées en Israël, en Chine et au Tibet depuis?
Pourquoi n'accusez-vous pas Mlle Royal et Mr Cohn-Bendit d'être responsables et coupables de ces actes, comme vous le faites pour le Président Sarkozy?
Comment expliquez-vous que la présence soit-disant divine de la future éternelle ex-candidate dans ces pays n'ait strictement rien changé, ait été parfaitement inutile, et que personne ne lui ait reproché ces échecs?