Que reste-t-il du procès anti-gouvernemental de l’opposition
Un homme de 57 ans est décédé dimanche matin à Paris d'un infarctus du myocarde, après la difficile découverte d'un lit en réanimation par les professionnels du SAMU. L’opposition s’est emparée de ce drame pour dénoncer une situation, selon elle, précaire du système hospitalier et pour développer une campagne de peur sur le territoire. (Lire PaSiDupes)
Le patient souffrait d'une "pathologie coronarienne très lourde"
Il semblerait que le patient était dans le coma lors de son arrivée à l'hôpital Lariboisière, selon le parquet.
> Les premiers résultats de l’autopsie donnent à penser qu'il n'aurait pas survécu même s'il avait été hospitalisé aussitôt, selon les précisions du Parquet d'Evry. "Il faut rester très prudent", a toutefois ajouté le Parquet, mais "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses".
> Alors qu’ Odile Lagrange, la veuve du patient, déclarait lundi que son époux ne présentait pas jusqu'alors de problèmes cardiaques, et qu'il avait subi des examens il y a deux ans. "Il n'y avait rien du tout", si ce n'est une tension très faible de 8,5, avait-elle néanmoins précisé, l'autopsie réalisée mardi après-midi a permis de mettre en évidence que le décès était dû à un problème cardiaque, qui n’en n’était pas à sa première alerte, que son coeur était en "très mauvais état" et que ses artères étaient "très bouchées".
> "Il y avait peu de chances de le sauver", a-t-on expliqué au parquet d'Evry, qui a ouvert lundi une enquête préliminaire, confiée à la Sûreté départementale, pour "recherche des causes de la mort", après une plainte contre X pour "mise en péril de la vie d'autrui", déposée au commissariat de Massy par la veuve du patient.
Un collège d’experts étudiera le cas
Les premiers résultats de l’autopsie doivent être approfondis, grâce à des analyses complémentaires. Celles-ci prendront deux à trois semaines et seront réalisées par un collège d'experts, comprenant notamment un cardiologue et un réanimateur, qui doit également étudier son dossier médical.
Le collège d'experts aura pour tâche de déterminer quelles auraient été ses chances de survie s'il avait été admis dans un service de réanimation, et si une prise en charge plus rapide aurait permis de le sauver, a précisé une source policière.
Les faits connus à ce jour
> Victime de troubles respiratoires à son domicile de Massy (Essonne), cet homme de 57 ans a été pris en charge vers minuit samedi par une équipe du SAMU de l'Essonne avant d'être conduit vers l'hôpital de Longjumeau, où il a fait plusieurs arrêts cardiaques, "jugulés" par un réanimateur des urgences.
Mais comme cet hôpital ne disposait pas de lit disponible en réanimation, les régulateurs du SAMU de l'Essonne ont parallèlement recherché une place dans les hôpitaux de la région pendant plusieurs heures. Une place disponible n'a été trouvée qu'à 05H00 au sein de l'hôpital parisien Bichat.
Pour ajouter à la complexité de l'affaire, le décès du patient est survenu dimanche vers 06H00 dans un troisième établissement, l'hôpital Lariboisière à Paris, où il avait été transféré pour une coronarographie (technique d'imagerie médicale complexe) préalable à son transfert à l'hôpital Bichat.
Les investigations doivent se poursuivre afin de déterminer précisément le déroulement des événements, selon le parquet.
Le directeur de l'hôpital de Longjumeau a été entendu en tant que témoin. En revanche, la police déclare que les médecins du SAMU n'ont pas encore été auditionnés. L’AMUF a néanmoins beaucoup à dire, mais sans doute moins sur les faits spécifiques que sur ses craintes du pire pour l’avenir.
Jamais trop tôt pour une récupération politicienne malsaine
Pour l'heure, l'enquête ne se situe pas au pénal, et il n'y a en l'état ni infraction ni auteurs présumés.
Selon certains, il est plus urgent de polémiquer (Lire PaSiDupes) et de sonner le tocsin que de faire des propositions constructives.
Un homme de 57 ans est décédé dimanche matin à Paris d'un infarctus du myocarde, après la difficile découverte d'un lit en réanimation par les professionnels du SAMU. L’opposition s’est emparée de ce drame pour dénoncer une situation, selon elle, précaire du système hospitalier et pour développer une campagne de peur sur le territoire. (Lire PaSiDupes)
Le patient souffrait d'une "pathologie coronarienne très lourde"
Il semblerait que le patient était dans le coma lors de son arrivée à l'hôpital Lariboisière, selon le parquet.
> Les premiers résultats de l’autopsie donnent à penser qu'il n'aurait pas survécu même s'il avait été hospitalisé aussitôt, selon les précisions du Parquet d'Evry. "Il faut rester très prudent", a toutefois ajouté le Parquet, mais "vraisemblablement si on avait trouvé une place, ça n'aurait pas changé les choses".
> Alors qu’ Odile Lagrange, la veuve du patient, déclarait lundi que son époux ne présentait pas jusqu'alors de problèmes cardiaques, et qu'il avait subi des examens il y a deux ans. "Il n'y avait rien du tout", si ce n'est une tension très faible de 8,5, avait-elle néanmoins précisé, l'autopsie réalisée mardi après-midi a permis de mettre en évidence que le décès était dû à un problème cardiaque, qui n’en n’était pas à sa première alerte, que son coeur était en "très mauvais état" et que ses artères étaient "très bouchées".
> "Il y avait peu de chances de le sauver", a-t-on expliqué au parquet d'Evry, qui a ouvert lundi une enquête préliminaire, confiée à la Sûreté départementale, pour "recherche des causes de la mort", après une plainte contre X pour "mise en péril de la vie d'autrui", déposée au commissariat de Massy par la veuve du patient.
Un collège d’experts étudiera le cas
Les premiers résultats de l’autopsie doivent être approfondis, grâce à des analyses complémentaires. Celles-ci prendront deux à trois semaines et seront réalisées par un collège d'experts, comprenant notamment un cardiologue et un réanimateur, qui doit également étudier son dossier médical.
Le collège d'experts aura pour tâche de déterminer quelles auraient été ses chances de survie s'il avait été admis dans un service de réanimation, et si une prise en charge plus rapide aurait permis de le sauver, a précisé une source policière.
Les faits connus à ce jour
> Victime de troubles respiratoires à son domicile de Massy (Essonne), cet homme de 57 ans a été pris en charge vers minuit samedi par une équipe du SAMU de l'Essonne avant d'être conduit vers l'hôpital de Longjumeau, où il a fait plusieurs arrêts cardiaques, "jugulés" par un réanimateur des urgences.
Mais comme cet hôpital ne disposait pas de lit disponible en réanimation, les régulateurs du SAMU de l'Essonne ont parallèlement recherché une place dans les hôpitaux de la région pendant plusieurs heures. Une place disponible n'a été trouvée qu'à 05H00 au sein de l'hôpital parisien Bichat.
Pour ajouter à la complexité de l'affaire, le décès du patient est survenu dimanche vers 06H00 dans un troisième établissement, l'hôpital Lariboisière à Paris, où il avait été transféré pour une coronarographie (technique d'imagerie médicale complexe) préalable à son transfert à l'hôpital Bichat.
Les investigations doivent se poursuivre afin de déterminer précisément le déroulement des événements, selon le parquet.
Le directeur de l'hôpital de Longjumeau a été entendu en tant que témoin. En revanche, la police déclare que les médecins du SAMU n'ont pas encore été auditionnés. L’AMUF a néanmoins beaucoup à dire, mais sans doute moins sur les faits spécifiques que sur ses craintes du pire pour l’avenir.
Jamais trop tôt pour une récupération politicienne malsaine
Pour l'heure, l'enquête ne se situe pas au pénal, et il n'y a en l'état ni infraction ni auteurs présumés.
Selon certains, il est plus urgent de polémiquer (Lire PaSiDupes) et de sonner le tocsin que de faire des propositions constructives.
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