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lundi 29 décembre 2008

Des lits de réanimation étaient disponibles, informe Bachelot

Le catastrophisme va si bien à la gauche
Dans la nuit de samedi à dimanche, il y avait un nombre suffisant de lits de réanimation disponibles en région parisienne pour accueillir un patient en malaise cardiaque. La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a apporté les précisions qui manquaient aux professionnels qui préfèrent accuser à se remettre en cause.
Cette déclaration fait suite au décès dimanche matin d'un homme de 57 ans, pour qui les services hospitaliers se sont avérés mal coordonnés et n'avaient pas réussi à trouver en temps utile l’une des onze places adaptées et disponibles.

Des urgentistes qui font un mauvais diagnostic ?

Mme Bachelot a confirmé lors d'une conférence de presse les difficultés rencontrées dans la nuit de samedi à dimanche par le SAMU de l'Essonne pour orienter cet homme, victime d'un malaise cardiaque à Massy, vers un lit de réanimation dans un hôpital proche, mais elle a affirmé qu'il s'agissait d'un problème d'organisation et non de manque de lits.
"En temps normal, nous sommes avec une trentaine de lits disponibles en Ile-de-France, là nous sommes dans une période de tensio, mais nous avions onze lits disponibles en région parisienne à moins de 20 minutes du malade", a-t-elle affirmé, jugeant qu'"il y avait toute possibilité d'accueillir" le patient.
"Il n'y a pas de dysfonctionnement structurel", a-t-elle ajouté pour répondre aux réactions politiques et syndicales, qui, sous la direction du bon Dr Pelloux, ont hasardé une corrélation entre ce décès et un manque de moyens des hôpitaux et plus particulièrement des services d'urgences et de réanimation pendant les fêtes de fin d'année. A noter, en passant, qu'il est aussi rieur que Sa Cynique Majesté Royal est souriante...

Mme Bachelot a fourni une chronologie détaillée des faits
"24 ont été sollicités avant que l'hôpital Bichat n'apporte une réponse favorable à 5 heures du matin", a déploré la ministre.
Elle précise que le patient a toutefois été préalablement orienté vers l'hôpital Lariboisière, également à Paris, pour réaliser une coronarographie. C'est dans l'enceinte de cet hôpital qu'est survenu le décès vers 6H00, selon.

La ministre ne veut pas davantage de victimes
> A l’attention de ceux qui citent le Dr Juvin, rappelons que si le chef de services des Urgences de l’hôpital Beaujon à Clichy (Hauts-de-Seine) a mis en évidence un manque de "pilotage régional" des hôpitaux,
- il estime aussi qu’attribuer à "un manque de moyens" le décès de ce patient cardiaque de Massy (Essonne) est "incroyablement malhonnête",
- il a également mis en garde contre la "récupération politicienne" de cette affaire.

> Pour autant, les militants d’opposition doivent apprendre la tolérance, accepter la contradiction et permettre à la droite de diffuser quelques faits dérangeants et d’ainsi combattre les contre vérités répandues par la presse de gauche et colportées par la base amère et peu regardante.

La ministre manifeste beaucoup de sang-froid

  • Plutôt que d’exprimer des sentiments ou des prévisions alarmistes, Roselyne Bachelot manifeste de la mesure et a ainsi refusé de se prononcer sur d'éventuelles responsabilités, renvoyant à l'enquête qu'elle a demandée auprès de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS).
    "Il y a des zones grises", a-t-elle estimé, jugeant "incompréhensible" le délai pour trouver un lit de réanimation alors qu'un nombre suffisant semblait disponible.
  • La ministre a aussi rendu hommage
    Roselyne Bachelot a également tenu à signaler qu'il y avait eu "une bonne prise en charge initiale du patient", c'est-à-dire les soins d'urgence réalisés à son domicile par le SAMU de l'Essonne puis ceux réalisés par un réanimateur aux urgences de l'hôpital de Longjumeau, où le patient a fait plusieurs arrêts cardiaques qui ont été "jugulés".
    Elle a admis que cet hôpital ne disposait pas de lits de réanimation disponibles ce jour-là. Aussi, les régulateurs du Samu de l'Essonne ont recherché parallèlement un hôpital pouvant l'accueillir.
  • "Je suis fière de l'hôpital public. Et je suis à leur côté à tout moment", déclarait samedi 27 au Figaro, Roselyne Bachelot, qui se définit comme "la ministre des victimes et des personnels hospitaliers".

    La gauche et la politique du pire
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    Après coup, la gauche annonce toujours qu'elle avait tout prévu...

    Dommage qu'elle ne réforme pas quand elle est au pouvoir et qu'elle ne fasse pas de propositions quand elle n'y est plus.
    L’opposition a fait sienne la pensée de Machiavel :
    "En politique le choix est rarement entre le bien et le mal, mais entre le pire et le moindre mal"
    Et cette gauche-là espère bien que le pire arrive.
  • 1 commentaire:

    1. J'avais même entendu que 27 hôpitaux avaient refusé de prendre ce malade.Franchement, je n'y ai pas cru !
      Les gauchistes n'ont que le mot plus de moyens" à la bouche.
      J'entendais hier un Président de médecins déclarer : "on n'a jamais eu autant de moyens humains et financiers...". C'est seulement à partir de maintenant que ,peut- être, il y aura moins de moyens.

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