Illustration de la « rage » indigne dénoncée par le socialiste Benoît Hamon
Le parquet de Paris a ouvert vendredi après-midi une information judiciaire visant nommément la jeune femme de 35 ans qui a "reconnu une erreur", apparemment dans l'administration d'un médicament, selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, le petit Ilyes, soigné pour une simple angine est mort d'un arrêt cardiaque, suite à une surdose de chlorure de magnésium, administré en perfusion à la place de vitamines. Selon France Info ce matin,le petit souffrait d'une d'une part d'une ‘grosse angine’, mais c'est pour les besoins de la cause, et de déshydratation, ce qui démontre que le cas n'était pas aussi bénin qu'on le disait.
Les besoins de l’enquête
Instrumentalisation de la douleur de la famille
Interrogé par "Le Parisien", le père éploré de l'enfant a commenté :
"Dans un hôpital du tiers monde, on l'aurait sauvé. Je veux juste la vérité pour que cela ne se reproduise plus", a-t-il souligné refusant de s'acharner sur l'infirmière.
Les oncles de l'enfant refusent également que la soignante devienne un "bouc émissaire" et demandent que "toutes les responsabilités soient recherchées". Toutes, sauf une.
En revanche, la famille a fait le choix d’autres boucs émissaires… Aurait-elle été prise en main par une cellule d’aidepsychologique politique ?
Les syndicats attaquent plus qu’ils ne défendent
Les syndicats de la santé pleurent moins la mort de l’enfant qu’ils ne souhaitent la mort politique de la ministre.
Le petit garçon, hospitalisé dans un service de pédiatrie générale, est décédé mercredi à 20h45. L'infirmière a été interpellée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et placée en garde à vue.
Cette mesure a déclenché la colère des syndicalistes SUD, CGT (etc ?) de la santé qui la jugent injustifiée.
> Le Syndicat national des praticiens hospitaliers, anesthésistes réanimateurs (SNPHAR) a ainsi pointé dans un communiqué la restriction des moyens et en particulier "la suppression massive de personnel" à l'hôpital. "En médecine comme ailleurs, l'erreur médicale reste toujours possible", note le syndicat, mais il ne peut être réduit "que grâce à des conditions de travail permettant une sérénité professionnelle".
> La secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de la santé Mireille Le Corre, a estimé que "par sa politique de restriction des moyens, le gouvernement prend le risque de mettre en péril l'hôpital public".
Le parquet de Paris a ouvert vendredi après-midi une information judiciaire visant nommément la jeune femme de 35 ans qui a "reconnu une erreur", apparemment dans l'administration d'un médicament, selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris. Selon les premiers éléments de l'enquête, le petit Ilyes, soigné pour une simple angine est mort d'un arrêt cardiaque, suite à une surdose de chlorure de magnésium, administré en perfusion à la place de vitamines. Selon France Info ce matin,le petit souffrait d'une d'une part d'une ‘grosse angine’, mais c'est pour les besoins de la cause, et de déshydratation, ce qui démontre que le cas n'était pas aussi bénin qu'on le disait.
Les besoins de l’enquête
Instrumentalisation de la douleur de la famille
"Dans un hôpital du tiers monde, on l'aurait sauvé. Je veux juste la vérité pour que cela ne se reproduise plus", a-t-il souligné refusant de s'acharner sur l'infirmière.
En revanche, la famille a fait le choix d’autres boucs émissaires… Aurait-elle été prise en main par une cellule d’aide
Les syndicats attaquent plus qu’ils ne défendent
Les syndicats de la santé pleurent moins la mort de l’enfant qu’ils ne souhaitent la mort politique de la ministre.
Le petit garçon, hospitalisé dans un service de pédiatrie générale, est décédé mercredi à 20h45. L'infirmière a été interpellée par les policiers de la Brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) et placée en garde à vue.
Cette mesure a déclenché la colère des syndicalistes SUD, CGT (etc ?) de la santé qui la jugent injustifiée.
> Le Syndicat national des praticiens hospitaliers, anesthésistes réanimateurs (SNPHAR) a ainsi pointé dans un communiqué la restriction des moyens et en particulier "la suppression massive de personnel" à l'hôpital. "En médecine comme ailleurs, l'erreur médicale reste toujours possible", note le syndicat, mais il ne peut être réduit "que grâce à des conditions de travail permettant une sérénité professionnelle".
> La secrétaire nationale du Parti socialiste chargée de la santé Mireille Le Corre, a estimé que "par sa politique de restriction des moyens, le gouvernement prend le risque de mettre en péril l'hôpital public".
> Le maire de Paris Bertrand Delanoë a lui jugé dans un communiqué que "cette tragédie confirme la nécessité de renforcer les conditions de fonctionnement de l'hôpital public".
> Le président de l'Association des médecins urgentistes (AMUF) Patrick Pelloux a même réclamé jeudi la démission de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "L'événement qui vient de se produire est suffisamment grave pour que la ministre en prenne toutes les conséquences et pose sa démission", a déclaré Patrick Pelloux sur France Info.
Vous avez dit politique ?
La ministre condamne la récupération
> Le président de l'Association des médecins urgentistes (AMUF) Patrick Pelloux a même réclamé jeudi la démission de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. "L'événement qui vient de se produire est suffisamment grave pour que la ministre en prenne toutes les conséquences et pose sa démission", a déclaré Patrick Pelloux sur France Info.
Vous avez dit politique ?
La ministre condamne la récupération
- d’une part, l'enfant était hospitalisé dans "un service qui avait les moyens de fonctionner"
- et que, d’autre part, il "présentait des ratios de personnel très importants".
Mais çà doit être par respect pour Ilyès…
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