L’intox de l’opposition n’a pas d’impact
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, assure le contrepoint de la propagande des associations lycéennes soutenues par la presse engagée. Il dénonce en outre les "perturbateurs" venus se joindre au mouvement.
Des milliers de lycéens se sont mobilisés ces derniers jours, surtout dans l'Ouest de la France, pour dénoncer à nouveau la suppression de 13.500 postes à la rentrée 2009 dans l'Education Nationale et le projet de réforme du lycée.
Et ça continue la semaine prochaine
Il s’agit de faire la jonction avec les vacaces de Noël et de ne pas reprendre les cours. D'autres mouvements sont ainsi prévus mardi et jeudi à l'appel de différentes organisations lycéennes et étudiantes. Les principaux syndicats de salariés de l'Education envisagent pour leur part une journée de grève en janvier.
Le ministre livre son analyse
> "Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mouvement lycéen", déclare le ministre dans un entretien au Journal du dimanche.
Les manifestants en effet étaient ces derniers jours au nombre de 20.000 à 30.000 et les blocages ont concerné moins de 10% des lycées.
> Xavier Darcos s'inquiète en revanche que des "perturbateurs" se mêlent aux manifestants.
> "Des lycées voient débarquer des jeunes [et des moins ‘jeunes’], dont on ne sait pas d'où ils viennent, qui enflamment des poubelles, jettent des caddies sur les grilles, et qui s'en prennent aux personnes", souligne-t-il.
> "Ces perturbateurs ne savent pas contre quoi ils manifestent, ils parlent de la 'loi Darcos' alors qu'il n'existe pas de 'loi Darcos'. C'est un mouvement sans mot d'ordre."
> Interrogé sur les enseignants qui appellent à la désobéissance pédagogique, le ministre estime qu'il s'agit d'un "épiphénomène par rapport aux 380.000 professeurs du premier degré".
Quelques fuites sur la réforme des secondes
Xavier Darcos présentera mardi sa réforme de la première année de lycée, qui sera mise en place à la rentrée 2009.
> On dit déjà que les sciences économiques et sociales seraient maintenues dans le tronc commun et non plus mêlées au maquis des options, plus diverses et farfelues les unes que les autres.
> L'année scolaire sera découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres, avec possibilité de changer d'orientation en cours d'année.
> La semaine de cours comptera 31 heures et demie d'enseignement, avec un tronc commun de matières (français, mathématiques, histoire, deux langues vivantes, sciences économiques) et six heures de cours "à la carte".
Le ministre de l'Education nationale, Xavier Darcos, assure le contrepoint de la propagande des associations lycéennes soutenues par la presse engagée. Il dénonce en outre les "perturbateurs" venus se joindre au mouvement.
Des milliers de lycéens se sont mobilisés ces derniers jours, surtout dans l'Ouest de la France, pour dénoncer à nouveau la suppression de 13.500 postes à la rentrée 2009 dans l'Education Nationale et le projet de réforme du lycée.
Et ça continue la semaine prochaine
Il s’agit de faire la jonction avec les vacaces de Noël et de ne pas reprendre les cours. D'autres mouvements sont ainsi prévus mardi et jeudi à l'appel de différentes organisations lycéennes et étudiantes. Les principaux syndicats de salariés de l'Education envisagent pour leur part une journée de grève en janvier.
Le ministre livre son analyse
> "Il ne s'agit pas à proprement parler d'un mouvement lycéen", déclare le ministre dans un entretien au Journal du dimanche.
Les manifestants en effet étaient ces derniers jours au nombre de 20.000 à 30.000 et les blocages ont concerné moins de 10% des lycées.
> Xavier Darcos s'inquiète en revanche que des "perturbateurs" se mêlent aux manifestants.
> "Des lycées voient débarquer des jeunes [et des moins ‘jeunes’], dont on ne sait pas d'où ils viennent, qui enflamment des poubelles, jettent des caddies sur les grilles, et qui s'en prennent aux personnes", souligne-t-il.
> "Ces perturbateurs ne savent pas contre quoi ils manifestent, ils parlent de la 'loi Darcos' alors qu'il n'existe pas de 'loi Darcos'. C'est un mouvement sans mot d'ordre."
> Interrogé sur les enseignants qui appellent à la désobéissance pédagogique, le ministre estime qu'il s'agit d'un "épiphénomène par rapport aux 380.000 professeurs du premier degré".
Quelques fuites sur la réforme des secondes
Xavier Darcos présentera mardi sa réforme de la première année de lycée, qui sera mise en place à la rentrée 2009.
> On dit déjà que les sciences économiques et sociales seraient maintenues dans le tronc commun et non plus mêlées au maquis des options, plus diverses et farfelues les unes que les autres.
> L'année scolaire sera découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres, avec possibilité de changer d'orientation en cours d'année.
> La semaine de cours comptera 31 heures et demie d'enseignement, avec un tronc commun de matières (français, mathématiques, histoire, deux langues vivantes, sciences économiques) et six heures de cours "à la carte".
"L'année scolaire sera découpée en deux semestres au lieu de trois trimestres"
RépondreSupprimerDeux semestres de travail?!
Il faut manifester!
Les "lycéens" (soit-disant) exigent:
- une année complète de loisirs!
- un diplôme offert à tous à la fin de l'année, par "égalité fraternelle"!
- un salaire!
- alléger les programmes! descendre à "35 heures"... par an, réparties sur des activités du type rap, skateboard, deal de marijuana (pour les plus doués, deal de cocaïne), ...
- des heures de soutien gratuites!-- ah non, c'est fait-- euh, alors, euh, plus d'heures de soutien, humiliantes pour les élèves qu'elles marquent au fer rouge d'un "I" pour "ignare"!
- la démission du gouvernement!
- la plage sur les pavés toute l'année, sauf l'hiver (là, il faut de la neige)!